vendredi, 15 janvier 2010
Voeu
Le mot voeu est assez joli, avec ses trois voyelles enlacées
Frédérique Azaïs-Ferri
Exposition du 12 janvier au 25 février 2010 à la Maison de Heidelberg, à Montpellier, 4 rue des Trésoriers-de-la-Bourse
20 x 20 sur bois
18:33 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : voeu, frédérique azaïs-ferri
Ce n'est pas comment
« Ce n'est pas comment est le monde qui est le Mystique, mais qu'il soit. » (Wittgenstein)
03:02 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : wittgenstein
Comme un gamin
"Du moment que vous savez écrire, vous n'êtes pas sérieux, et vos amis vous traitent comme un gamin."
Flaubert
00:15 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : gustave flaubert
jeudi, 14 janvier 2010
Programme du Café des Auteurs du 19 janvier 2010 au Baloard.
Programme du Café des Auteurs du 19 janvier 2010 au Baloard, à Montpellier . Rendez-vous à 19 h 30.
- ROMAN : « Le bonheur est un drôle de serpent », de Raymond Alcovère, avec Antoine Blanchemain.
- Vente de livre aux enchères ( A. Barral )
- THEATRE : « Quatre costumes en quête d’auteurs » , évoqué par Antoine Blanchemain.
- Vente de livres aux enchères ( A. Barral )
- POESIE: François Szabo : La Fresque, suivi de la Trêve et autres poèmes mystiques
- Janine Teisson: Liens de sang, éd. Le Chèvrefeuille étoilé
- Vente de livre aux enchères ( R. Alcovère )
- LIVRE JEUNESSE : Janine Gdalia : Don Quichotte, traduction d’une adaptation pour la jeunesse, éditions Pascal.
- Janine Teisson : Germaine Tillion, un combat pour la paix, éd. Oskar jeunesse.
- Vente de livre aux enchères ( F. Zamponi )
- Rencontre avec Laurence Patri, créatrice et animatrice du Biblioblog : http://biblioblog.fr
Photo : l'actrice Tina Aumont
00:10 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : café des auteurs, baloard
mercredi, 13 janvier 2010
Une pincée de Léautaud
«Les moralistes sont toujours bouffons, et souvent comiques quand on regarde ce qu’ils sont eux-mêmes.»
journal littéraire
«Ne rentrez jamais chez vous à l'improviste : si votre femme n'est pas seule, vous l'ennuierez ; si elle est seule, vous vous ennuierez.»
Passe-temps
«Les histoires d'amour sont comme les histoires de chasse : si le gibier entendait !»
«L'amour est souvent une partie où chacun des deux joueurs, tour à tour, croit qu'il va perdre et se hâte de corriger son jeu.»
Propos d'un jour
"Etre pour tout le monde la femme la plus indifférente à l'amour, et être en secret, pour son amant, la créature la plus libertine - si j'avais été femme, quelle jouissance !"
- "Ecrire, c'est mentir. Mentir est peut-être trop fort. Ecrire, c'est fausser. Etre exact, c'est bien rare. Toujours on est au-dessus ou au-dessous."
«Il n’est pas de sentences, de maximes, d’aphorismes, dont on ne puisse écrire la contrepartie.»
Propos d’un jour
22:17 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paul léautaud
Une occupation de tous les instants
«- Qu'est-ce que vous faites ? - Je m'amuse à vieillir. C'est une occupation de tous les instants.»
[ Paul Léautaud ] - Journal littéraire
13:32 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : paul léautaud
Comediante tragediante
«La vie est une tragédie pour celui qui sent et une comédie pour celui qui pense.»
Jean de La Bruyère
12:10 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la bruyère
Ma patrie, un bout de l’éternité
Ma patrie, un bout de l’éternité
Un lieu sans lieu peint sur un mirage, ailleurs.
J’ai oublié ses rives.
Je n’ai aucun moyen de les revoir, ni aucune envie d’ailleurs .
A cause du pain qui est cher et de l’hystérie des colons.
Je me souviens de la nuit où je suis partie.
Il faisait noir.
J’avançais courbée à travers les fleuves taris, le front étincelant de désespoir et les mains implorant du ciel une chose qui me précède.
Et plus tard quand une mémoire de larmes me prendra par le cou, comment y retourner ?
Comment retrouver, l’absurde territoire au milieu des cendres ?
La guerre est terrible.
Elle a tout décimé.
L’avenir, le présent et le passé.
Souvent entre les eaux du sommeil, mon rêve entrouvre une porte sur une terre entourée de paysages où tout est changé…
Du haut de mon nid d‘aigle, je vois des fleurs sur les tables dans les cafés, au cœur de la foule le méchant Bascom devenu aveugle, il distribue tout son argent , mettant fin à son règne tyrannique, depuis deux mille ans, marquant son retour à Dieu.
Quelle effervescence dans la ville au répit qui se maquille ?
Et je sens comme un feu s’allumer au coin de mon cœur et réchauffer mon visage.
Je ne m’étonne de rien mais avant d’entrer à l’aurore je m’approche avec le désir du partage.
A l’improviste, le vent se lève et arrête le mouvement impétueux de mes yeux.
Une poussière se met à danser autour de ma tête.
Chuchotement de défaite. Silence de l’énigme qui crache son étrangeté. Perte des repères de la ligne du cœur.
Dans l'impatience tout demeure inaccessible.
Sans parvenir à m’éloigner, triste je tourne, je tourne encore à la recherche d’un autre chemin, de la plaine reconquise qu’on raconte dans les légendes.
A l’heure ou Les ampoules s’éteignent, l‘aube tombe le rêve sur la grève, sa douleur retient une ombre qui dort toute nue. Il n’y a ni distance entre nous ni vent.
Est-ce mon image ce rêve qui porte un visage familier?
Un soir je reviendrai dans la lumière électrique.
J’y courrai avec les oiseaux migrateurs en brassant l’air comme dans un rêve.
Sandy Bel, poète amérindienne
00:11 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sandy bel, antonio andivero
mardi, 12 janvier 2010
Vernissage ce soir, Frédérique Azaïs-Ferri
Exposition du 12 janvier au 25 février 2010 à la Maison de Heidelberg, à Montpellier, 4 rue des Trésoriers-de-la-Bourse
Vernissage le mardi 12 janvier à 18 H 30 en présence de l'artiste
Les oeuvres présentées ici sont des 20 x 20 sur bois
00:15 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : frédérique azaïs-ferri
lundi, 11 janvier 2010
été
L'été est une saison qui prête au comique. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Mais cela est (Gustave Flaubert)
21:19 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : été, flaubert
La peinture est la chair du monde
Rome est cette ville hyperbolique dans les goûts, les saveurs, l’hérésie du baroque, balcons joufflus, débordant de clématites, roses thé, murs ocres délavés, défraîchis, crevassés, granuleux, palette chaude de couleurs - carte du tendre - ors, arabesques, extases, élévations, annonciations, effractions, assomptions, anges musiciens, mosaïques, effigies, brocarts, trompe-l’œil, bas reliefs, enjambements, stucs, travertins, bustes, porphyres, rocailles, frontispices, acanthes, treilles, couronnes, guirlandes, entrelacs, tourbillons, gargouilles, néréides, tritons, coquillages, naïades, fontaines jaillissantes, murmures de la pierre et de l’eau égrenant la ville en chapelets de plaisirs, glissando, flots de lumière en tranches napolitaines autour des sept collines avec le Tibre aux reflets céladon comme une couleuvre lovée à ses pieds, en veilleur impassible, gardien du temple.
Le baroque, c’est effacer, tordre, pulvériser. Tout art est baroque. On peut regarder le même chef d’œuvre des années après, il aura changé, ou plutôt il nous aura devancé.
Ici tout me ramène à toi, voilà ce que me racontent ces dentelles de pierre, sonates en or mineur, pizzicato, ces rideaux fuchsia, façades ondoyantes de palais, volupté ciselée dans le marbre. L’intérieur vaut l’extérieur, la vie sinue entre les deux, dissimulée dans les plis du temps.
Dans les Caves du Vatican, cette antre d’Ali Baba, l’éternité se dessine sous nos yeux ; perdus dans un dédale somptueux, immergés dans le plafond de la Sixtine et les Stanze de Raphaël, la peinture est la chair du monde.
Raymond Alcovère, extrait de "Le Bonheur est un drôle de serpent", vient de paraître, éditions Lucie
Tableau de Manet
00:10 Publié dans Le Bonheur est un drôle de serpent | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : raymond alcovère, manet, le bonheur est un drôle de serpent
dimanche, 10 janvier 2010
Le contraire
« La règle générale est de raconter des amours impossibles, des impasses, des drames, des récriminations, des échecs, et moi je fais le contraire. »
Philippe Sollers, Passion fixe
14:20 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : philippe sollers
Rendant visite à un moine de la montagne et ne le trouvant pas
"Le chemin de pierre pénètre dans un val rouge
le portail en sapin est recouvert de mousse
sur les marches désertes des traces d'oiseau
personne dans la salle de méditation
je regarde par la fenêtre,
et distingue une longue brosse blanche,
accrochée au mur, couverte de poussière
je pousse un long soupir,
et avant de repartir, décide de rester ici un moment
de la montagne s'élèvent des nuages parfumés,
une pluie de fleurs tombe du ciel
j'entends maintenant la musique du ciel,
résonnent les cris des singes
j'en oublie soudain les affaires du monde,
accordé ici au paysage alentour"
Li Po
00:15 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : li po
samedi, 09 janvier 2010
Le génie de Carmen
« Le génie de Carmen de Bizet consiste avant tout à avoir su exprimer mieux que jamais (mis à part peut-être Mozart, dans Cosi fan tutte), le divorce entre ce que dit un livret et ce qu’en « pense » la musique dont on croit qu’elle l’accompagne mais qui en réalité le nargue. Joie musicale contre les tristesses de la vie ; et c’est, en fin de compte, la musique qui gagne. Et avec elle l’amour de la vie, qui revient de loin, et après en avoir vu, si je puis dire, de toutes les couleurs. »
Clément Rosset.
00:15 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : carmen, bizet, clément rosset
vendredi, 08 janvier 2010
Pour les amateurs d'anagrammes, du métro parisien et de Deborah kerr
13:13 Publié dans Curiosités | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : métro parisien, anagramme, deborah kerr
Le libertin libertaire
02:37 Publié dans Interview | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean-jacques pauvert, carnets de jlk
jeudi, 07 janvier 2010
Les Intemporelles, de Frédérique Azaïs-Ferri
Exposition du 12 janvier au 25 février 2010 à la Maison de Heidelberg, à Montpellier, 4 rue des Trésoriers-de-la-Bourse
Vernissage le mardi 12 janvier à 18 H 30 en présence de l'artiste
Les oeuvres présentées ici sont des 20 x 20 sur bois
13:55 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : frédérique azaïs-ferri
Hillary ! (la bonne blague)
Sarkozy rend visite à Obama. - Dis-moi, Barack, comment fais-tu pour avoir une équipe aussi performante, alors que moi je suis entouré d'une bande de crétins ? - C'est simple, Nick, je teste mes ministres en permanence. S'ils répondent juste, ils restent. Sinon, je les vire. C'est la sélection naturelle, je suis sûr de ne garder que les meilleurs. Attends, tu vas voir. Et Obama appelle Hillary Clinton. - Hill, je vais te poser une question. Tu connais la règle, si tu te trompes, tu es virée, OK ? Alors voila : C'est l'enfant de ta mère, mais ce n'est ni ton frère, ni ta soeur, qui est-ce ? Hillary réfléchit quelques secondes, puis dit :
- Facile : c'est moi ! - Parfait, dit Obama, je te garde.
Sarko est très impressionné. A peine rentré à Paris, il convoque Fillon - François, je vais te poser une question. Si tu réponds juste, tu restes à Matignon. Sinon, tu es viré. Voilà : C'est l'enfant de ta mère, mais ce n'est ni ton frère, ni ta soeur, qui est-ce ?
Fillon, qui connaît ses limites, demande un délai de réflexion. Sarko lui donne 2 heures. L'autre fonce à Matignon, convoque son cabinet, et bientôt une furieuse bande d'énarques planche sur la question. Les hypothèses fusent. A la fin, un type plus malin que les autres dit :
- Il faut demander à Guaino ! Il a toujours raison, et il sait ce que le Président a derrière la tête. Excellente idée ! Fillon appelle aussitôt Guaino :
- Allo Henri ? Voilà, c'est l'enfant de ta mère, mais ce n'est ni ton frère, ni ta soeur, qui est-ce ?
Guaino ricane légèrement, et avec le ton supérieur qu'on lui connaît répond :
- Facile, c'est moi. Fillon se précipite à l'Elysée :
- Monsieur le Président, Monsieur le Président, je sais qui c'est !
- Bien, bien François ! Alors, l'enfant de ta mère qui n'est ni ton frère ni ta soeur, qui est-ce ?
- C'est Guaino, Monsieur le Président.
Sarko ouvre des yeux ronds. - Fais tes bagages, François... La bonne réponse, c'est Hillary Clinton.
00:15 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : humour
mercredi, 06 janvier 2010
Une interview sur Divergences FM
Je suis l'invité de l'émission littéraire deDominique Aussenac : Poissons-chats et mots amers, sur Divergences FM (93,9) à Montpellier, à écouter ce soir à 20 H, ce dimanche à 9 H, ou en podcast toute la semaine
16:30 Publié dans Radio | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : divergences fm
Les pays se mêlent aux climats
Au large, charrié par les flots de lune à la crête des vagues, l'air un moment encore était en feu. Des matelots chantent en dépliant le soir avec leurs voiles. L'Orient étale ses mystères sur la pierre dure du quai. Leurs yeux sont pleins d'images imprécises. Et leurs souvenirs dans des sacs bien garnis. Le phare, une étoile basse qui tourne. Et les visions lointaines se rapprochent. Les pays se mêlent aux climats. Le douanier s'endort cloué à la guérite. Et son ombre s'en va. En passant des bâtiments s'enfoncent dans l'épaisseur nocturne en tirant un dernier coup de feu. Le soleil fuse. Les mâts s'étendent. Les flots sans se lasser vannent des sacs d'étoiles. Et la poussière d'eau danse avec leurs reflets.
Pierre Reverdy, La balle au bond, 1928
Caspar David Friedrich
00:15 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre reverdy, friedrich