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vendredi, 14 février 2020

Papillon

haïku, Jack KerouacAu soleil

les ailes du papillon

Comme un vitrail d'église

Jack Kerouac, Le livre des haïku

16:50 Publié dans Haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : haïku, jack kerouac

mercredi, 12 février 2020

Le livre des haÏku

Jack Kerouac, haïku

Penchées contre le mur,

les fleurs

Éternuent

Jack Kerouac, Le livre des haÏku

21:53 Publié dans Haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jack kerouac, haïku

dimanche, 15 juillet 2012

Des haïkus en blog

moonpine.jpgA découvrir ici : l'encrier a bu la lune

Hiroshige (1857)

19:34 Publié dans Haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hiroshige

mercredi, 22 mars 2006

Quelques haïkus

Fin septembre déjà

pas de poème cette année

les dalhias en fleur.

 

Très vite fané

le bouquet de mimosa

Son ombre reste belle.

 

Petit cercle de pierres

Ils se chauffent sous les étoiles

les vieux ancêtres.

 

Ecrire en marchant

Oui, mais c'est embêtant

d'être à la traîne.

 

Tous accourent autour

du téléphone comme d'une mare

où plonge une grenouille.

 

C'était dimanche soir

sur l'huile du fleuve posée

des mouettes quasi mortes.

 

Deux oiseaux qui jouent

dans les arbres, les arbres,

printemps tout proche.

 

Fleurs du cerisier

Elles explosent comme du pop-corn

dans mes yeux gris vert.

 

Grand nettoyage

Ca sent le lilas, dit-elle

C'est l'Ajax liquide.

 

Ah non ! ce n'est pas

en écrasant une mouche

qu'on fait du vide.

 

La caissière blonde

cric cric cric cric cric cric cric

Au revoir. Merci.

 

A chaque pas, chaque pas

un petit serpent glisse

sous mes semelles.

 

Deux papillons blancs

se jettent sauvag'ment sur moi

assis au jardin.

 

Tu ne les vois pas

mais eux te regardent passer

les vieux platanes.

 

Oui, elle l'a jeté

cet asparagus que je

détestais, ah oui.

 

Comme un grand arbre

une femme debout dans la rue

Le vent s'est levé.

 

Quelle chaleur hier !

Aujourd'hui, il pleut et les

oiseaux volent encore.

 

Ces feuilles mortes au sol,

ça me rassure de les voir

depuis l'enfance.

 

Rien ne peut m'atteindre

aujourd'hui, clochard, misère,

rien, non, non, rien, rien.

 

Jean Antonini, 2000-2002

19:32 Publié dans Haïku | Lien permanent | Commentaires (1)