jeudi, 08 octobre 2020
Me permettrez-vous
"Me permettrez-vous, l’hiver prochain, de venir un soir poser mes pieds sur vos chenets, pour causer un peu longuement de cette chère littérature que si peu de monde aime par le temps qui court." Gustave Flaubert : "Lettre à Charles-Augustin Sainte-Beuve"
21:22 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gustave flaubert
jeudi, 24 octobre 2019
Atelier d'écriture sur le thème "Écrire une nouvelle à partir d'un tableau".
Manet, Toulouse-Lautrec, Renoir, Magritte, Delvaux déclencheurs de l'écriture d'une courte nouvelle...
J'anime un atelier d'écriture sur le thème "Écrire une nouvelle à partir d'un tableau".
J'ai expérimenté la formule lors de l'opération "Auteurs au lycée" puis dans le cadre des "Partages de savoirs" avec l'association "Autour des auteurs",
Cet atelier aura lieu sur une journée à mon domicile ; d'autres journées d'approfondissement suivront pour celles et ceux qui le souhaitent.
En amont, une dizaine de tableaux susceptibles de suggérer une narration sont proposés mais les participants peuvent en suggérer d'autres ou des photos.
L'objectif de la journée est de "débloquer" l'écriture et de produire un texte.
Voici son organisation :
- 9 h 30 - 11 h : exposé sur la nouvelle, structure, fonctionnement, la chute, conseils et astuces ; questions/réponses
- 11 h - 12 h 30 : écriture d'un texte par les participants
- 12 h 30 - 14 h : repas pris en commun
- 14 h - 15 h : lecture de la première version des textes, retours, conseils
- 15 h - 17 h : poursuite du travail d'écriture puis nouvelle lecture des textes retravaillés
Chaque participant arrive avec le matériel qu'il préfère pour écrire (ordinateur ou papier / stylo)
Prix : 35 euros
Pour celles et ceux qui souhaitent poursuivre :
2 journées supplémentaires : 65 euros
3 journées supplémentaires : 90 euros
Je me tiens à votre disposition pour toute information complémentaire
Raymond Alcovère
raymond.alcovere@gmail.com
Merci de bien vouloir diffuser ce message si vous connaissez des personnes susceptibles d'être intéressées.
20:28 Publié dans Atelier d'écriture, écriture, Evénements, littérature, Petites Annonces | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : atelier d'écriture
lundi, 28 août 2017
La différence entre littérature et journalisme
« La différence entre littérature et journalisme, c’est que le journalisme est illisible et que la littérature n’est pas lue...»
Oscar Wilde
21:29 Publié dans Journal, littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : oscar wilde
samedi, 13 février 2016
Neal Cassidy et Jack Kerouac
10:58 Publié dans littérature, Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jack kerouac, neal cassidy
lundi, 22 juin 2015
Le plaisir du texte
12:53 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roland barthes
dimanche, 08 juillet 2012
C'est l'anniversaire de La Fontaine !
15:49 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la fontaine
lundi, 04 juillet 2011
Eric Naulleau : Le marché a gagné
13:50 Publié dans littérature, Télévision | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : eric naulleau
dimanche, 27 mars 2011
Laurent Terzieff et Rilke
21:04 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : laurent terzieff, rilke
jeudi, 30 septembre 2010
440 numéros d'Apostrophes visibles
Babelio s’est associé à l’INA pour réunir 440 numéros d’Apostrophes, l’émission culte de Bernard Pivot
Photo : Mohit Komar
18:04 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : apostrophes, borges
jeudi, 13 mai 2010
Le Stade du miroir
Le sens de la création littéraire : dépeindre des objets ordinaires tels que leur reflet apparaîtrait dans des miroirs magiques
Nabokov
René Magritte, La Condition humaine
01:47 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nabokov, magritte
jeudi, 06 mai 2010
"Le roman doit avoir pour but la poésie pratique"
"Je crois effectivement que le travail fondamental de l’écrivain ne peut plus se faire autrement que dans la clandestinité, malgré d’ailleurs une apparence soit tout à fait convenable, soit tout à fait trompeuse. Cette séparation radicale entre le paraître et la réalité n’a sans doute jamais été aussi grande. Cela vient du fait que, désormais, la société contrôle tout et se raconte à elle-même dans des séries d’images. J’ai une grande habitude d’être pris pour quelqu’un d’autre. Je suis aussi habitué à ce qu’on ne lise pas du tout ce que j’écris. J’en retire à la fois un sentiment d’impunité et de liberté très grande. Je peux vivre selon l’image qu’on a de moi et poursuivre dans le même temps des activités tout autres..."
00:10 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : philippe sollers
mardi, 04 mai 2010
Erri De Luca : “J’ai fait le plus vieux métier du monde”
« J’ai fait le plus vieux métier du monde. Pas celui de la prostituée, mais l’équivalent masculin, l’ouvrier, qui vend son corps à la force de son travail. »
Erri de Luca, lire la suite ici
13:38 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : erri de luca
samedi, 24 avril 2010
le conflit
"Dans une oeuvre d'imagination de premier ordre le conflit n'est pas entre les personnages, mais entre l'auteur et le lecteur."
Nabokov
Lippi, Allégorie de la simulation
00:10 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nabokov, lippi
mardi, 28 juillet 2009
Pourquoi les femmes aiment les vampires ?
Mais ce qui frappe le plus dans le phénomène initié par «Twilight», c'est que tous ces romans sont écrits et lus par des femmes
15:04 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vampire, twilight
lundi, 20 juillet 2009
Les grands écrivains
A quoi reconnaîton les grands écrivains ? Autour d'eux le silence se fait ; un silence feutré se dégage de la page ; la fluidité , la limpidité de leur langue imposent le silence à l'univers autour. La force d'attention qu'ils instaurent en nous ralentit le monde, arrête le temps en quelque sorte...
" L'automne, déjà! - Mais pourquoi regretter un éternel soleil, si nous sommes engagés à la découverte de la clarté divine, - loin des gens qui meurent sur les saisons. "
Rimbaud
00:15 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : rimbaud
lundi, 13 avril 2009
Edgar Allan Poe
«Savez-vous pourquoi j'ai patiemment traduit Poe? Parce qu'il me ressemblait. La première fois que j'ai ouvert un livre de lui, j'ai vu, avec épouvante et ravissement, non seulement des sujets rêvés par moi, mais des phrases pensées par moi, et écrites par lui vingt ans auparavant.»
Baudelaire
Et encore ceci, du même : «Son style est serré, concaténé, la mauvaise volonté du lecteur ou sa paresse ne pourront pas passer à travers les mailles de ce réseau tressé par la logique. Toutes les idées, comme des flèches obéissantes, volent au même but.»
Poe par Manet
00:15 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : edgar poe, baudelaire, manet
samedi, 04 avril 2009
Pour Eric
10:58 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jan bucquoy
mardi, 24 mars 2009
La nature du roman
La nature du roman, si elle était connue, les romans seraient écrits par des fonctionnaires. Les thèmes des romans seraient enregistrés sur logiciel, les romans composés par ordinateur. La nature du roman est inconnue. Elle fuit sous l'esprit de celui qui écrit le roman comme la femme fuit, tout en s'abandonnant aux mains de son amant, tandis que sa propre imagination divague. La nature du roman est l'absence. Le roman n'est pas seulement mobile, il est mouvant, il se transforme en même temps qu'il se déroule, il ignore à jamais le prochain mot. La nature du roman est l'infini. Le roman est l'autobiographie en acte. Le romancier est une création de chaque instant. Il dit « Je » pour mentir. Il s'affirme homme et femme, ange et monstre, jeune homme et vieillard. Il meurt autant de fois qu'il faut. Il aime infatigablement. La nature du roman est le sexe. Le roman est un acte sexuel. La nature du roman est une femme rousse, dans une salle obscure, qui convoite un acteur de cinéma. « Tout à l'heure, chez moi, Lexington Avenue. » Elle ferme les yeux et s'enfonce les ongles dans les paumes. La nature du roman est un vieil homme, assis sur un pliant, la nuque protégée du soleil par un mouchoir, qui regarde, immobile, le paysage poussiéreux. Il boit une orchiatta, que lui apporte un jeune garçon de café, en qui il croit vaguement se reconnaître, et tirant de sa poche un carnet, il tente de noter un souvenir qui vient de lui traverser l'esprit. Sa main tremble. La nature du roman est la guerre entre le désir et la mémoire, entre l'écriture et le temps. La nature du roman est l'impossible.
Pierre Bourgeade, La nature du roman (Pauvert, 1993, p. 18-19)
00:40 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roman, pierre bourgeade
mardi, 27 janvier 2009
La Fontaine de jouvence
Quand je suis fatigué de mauvais langage, de français lourd, empesé, bref quand tout va mal, je m'administre un bain de jouvence avec les Fables de La Fontaine ; à mon sens, c'est un des sommets de notre langue, personne n'a été aussi précis et percutant à la fois...
Ici (merci Gazelle !) ce sont des illustrations qui replongeront peut-être certains comme moi dans de lointains souvenirs...
Mais les textes eux, dont d'une fraîcheur exceptionnelle !
00:17 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature, la fontaine, fables, calvet-rogniat
dimanche, 25 janvier 2009
La Recherche du temps présent
Longtemps, je me couche de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se ferment si vite que je n’ai pas le temps de me dire: Je m’endors. Et, une demi-heure après, la pensée qu’il est temps de chercher le sommeil m’éveille; je veux poser le volume que je crois avoir encore dans les mains et souffler ma lumière; je ne cesse pas en dormant de faire des réflexions sur ce que je viens de lire, mais ces réflexions prennent un tour un peu particulier; il me semble que je suis moi-même ce dont parle l’ouvrage: une église, un quatuor, la rivalité de François Ier et de Charles Quint. Cette croyance survit pendant quelques secondes à mon réveil; elle ne choque pas ma raison mais pèse comme des écailles sur mes yeux et les empêche de se rendre compte que le bougeoir n’est plus allumé. Puis elle commence à me devenir inintelligible, comme après la métempsycose les pensées d’une existence antérieure; le sujet du livre se détache de moi, je suis libre de m’y appliquer ou non; aussitôt je recouvre la vue et je suis bien étonné de trouver autour de moi une obscurité, douce et reposante pour mes yeux, mais peut-être plus encore pour mon esprit, à qui elle apparait comme une chose sans cause, incompréhensible, comme une chose vraiment obscure. Je me demande quelle heure il peut être; j’entends le sifflement des trains qui, plus ou moins éloigné, comme le chant d’un oiseau dans une forêt, relevant les distances, me décrit l’étendue de la campagne déserte où le voyageur se hâte vers la station prochaine; et le petit chemin qu’il suit va être gravé dans son souvenir par l’excitation qu’il doit à des lieux nouveaux, à des actes inaccoutumés, à la causerie récente et aux adieux sous la lampe étrangère qui le suivent encore dans le silence de la nuit, à la douceur prochaine du retour.
Marcel Proust # Arno Calleja
Arno Calleja traduit La Recherche du Temps Perdu au temps présent.
Felix Valloton, Environs de Cagnes, le soir
00:15 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature, proust, calleja, felix valloton