lundi, 25 avril 2022
Cézanne, autoportrait, 1879
20:41 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cezanne, autoportrait
mercredi, 12 janvier 2022
Comme nous par nos regards et nos paroles

16:58 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cezanne
lundi, 31 mai 2021
« Toutes les fois que je sors de chez Poussin, je sais mieux ce que je suis. » : Paul Cézanne
09:42 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nicolas poussin, cezanne
samedi, 29 mai 2021
"Je joins les mains errantes de la nature." Paul Cézanne
12:20 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cezanne
mercredi, 06 janvier 2021
Les sensations formant le fond de mon affaire, je crois être impénétrable
Des arbres, un coin de ciel safran, des branches de pins se balancent dans l’air doré, corps suspendus flottant au dessus du vide, vert sauge de la végétation, baigneurs, baigneuses, chaque tableau fait partie de l’unité du monde, une parcelle de l’univers, détachée afin de mieux le rejoindre. Il y a toujours une relation d’amour, de fusion dans sa composition." C’est comme si chaque point du tableau avait connaissance de tous les autres", écrira Rilke à propos de La Femme au gilet rouge, Madame Cézanne. "Les sensations formant le fond de mon affaire, je crois être impénétrable." A la question, écrivez une de vos pensées ou une citation dont vous approuvez le sens, Cézanne a répondu ces vers de Vigny : "Seigneur, vous m’avez fait puissant et solitaire. Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre." Le véritable vers est : "Hélas ! Je suis, Seigneur, puissant et solitaire..."
Raymond Alcovère, Le Sourire de Cézanne, éditions n & b, 2007, extrait
Autoportrait à la palette (remarquez le pouce !)
19:17 Publié dans Le Sourire de Cézanne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cezanne, le sourire de cézanne
dimanche, 27 décembre 2020
Cézanne, la montagne Sainte-Victoire vue des Lauves, 1905
09:41 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cezanne
lundi, 14 décembre 2020
Le murmure doré d'une lumière de passage

19:39 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cezanne, philippe jaccottet
jeudi, 09 juillet 2020
Toute impatience a disparu
Jusqu’à la fin Cézanne s’est consacré au travail. La série de portraits du jardinier Vallier est éblouissante. J’aime par dessus tout l’aspect des gens qui ont vieilli sans faire violence aux usages en se laissant aller aux lois du temps. Je hais l’effort de ces lois. L’homme assis tranquillement dans son jardin, c’est Cézanne, en paix, fondu dans la nature. A un moment on est l’œuvre, l’artiste a atteint son but. Le jardinier Vallier, c’est nous. Voilà son legs ; visiblement, toute impatience a disparu.
Extrait du roman "Le sourire de Cézanne", Raymond Alcovère, n & b éditions, 2007
Cézanne, Le jardinier Vallier
11:48 Publié dans Le Sourire de Cézanne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le sourire de cézanne, cezanne
samedi, 06 juin 2020
Si Cézanne a raison, j’ai raison, et je savais que Cézanne ne s’était pas trompé

19:42 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cezanne, matisse
dimanche, 10 mai 2020
Le Sourire de Cézanne
Étonnante amitié entre Cézanne et Zola, nouée dans l’enfance. Zola a pressenti le génie de Cézanne, il l’a encouragé, poussé à persévérer. Puis comme s’il avait reconnu en lui sa part maudite, ses doutes, sa difficulté à créer, il ne l’a plus supporté.
Il le tue symboliquement dans L’Œuvre, ce roman qui provoquera la rupture, où Cézanne découvre son portrait déformé. Après avoir lu le livre, il écrit sa dernière lettre à Zola et termine par ses mots : Tout à toi sous l’impulsion des temps écoulés. La vie de l’écrivain était devenue de plus en plus publique, celle du peintre retirée. Au début, c’était le contraire.
Tout avait commencé avec les pommes. Zola adolescent chétif, renfermé, italien par son père et parisien par son accent, est mal accepté ; il est mis en quarantaine par les autres. Un jour, Cézanne, plutôt solide, bien dans son corps et de deux ans son aîné, transgresse l’interdit : “ Je ne pouvais m’empêcher de lui parler quand même ”. Il reçoit une raclée de toute la cour, petits et grands. Le lendemain, pour le remercier, Zola lui offre un plateau de pommes. Lesquelles reviendront constamment dans sa peinture. Leur amitié venait de naître, elle ne cesserait pas. Malgré la rupture, l’éloignement, quand il apprendra sa mort, bien des années plus tard, Cézanne, fou de douleur, s’enfermera dans sa chambre.
Toute sa vie il peindra des pommes.
Des arbres, un coin de ciel safran, des branches de pins se balancent dans l’air doré, corps suspendus flottant au dessus du vide, vert sauge de la végétation, baigneurs, baigneuses, chaque tableau fait partie de l’unité du monde, une parcelle de l’univers, détachée afin de mieux le rejoindre. Il y a toujours une relation d’amour, de fusion dans sa composition." C’est comme si chaque point du tableau avait connaissance de tous les autres", écrira Rilke à propos de La Femme au gilet rouge, Madame Cézanne. "Les sensations formant le fond de mon affaire, je crois être impénétrable." A la question, écrivez une de vos pensées ou une citation dont vous approuvez le sens, Cézanne a répondu ces vers de Vigny : "Seigneur, vous m’avez fait puissant et solitaire. Laissez-moi m’endormir du sommeil de la terre." Le véritable vers est : "Hélas ! Je suis, Seigneur, puissant et solitaire..."
Elle l’imagine, se levant de bon matin, préparer ses pinceaux et son chevalet, partir d’un bon pas, l’esprit en ébullition, ou très placide peut-être, à travers la campagne aixoise, tenter d’en saisir le mystère, le regard fixé sur la Sainte-Victoire. "Regardez cette Sainte-Victoire, quel élan, quelle soif impérieuse de soleil et quelle mélancolie le soir, quand toute cette pesanteur retombe. Les blocs étaient du feu. Il y a du feu encore en eux. L’ombre, le jour a l’air de reculer en frissonnant, d’avoir peur d’eux."
La dernière Sainte-Victoire de Cézanne : une assomption, sombre, crépusculaire, en bleu, vert, marron et noir. Il a tout concentré, teintes de blocs soyeux, masses terrifiantes agglutinées, taches blanches disséminées. L’existence est inachevée, ce que nous en décelons reste partiel. Une autre est son propre reflet dans une eau glauque, une eau de nuit, un vitrail.
Il s’est vite détaché des impressionnistes, la bande impressionniste à qui il manque un maître, des idées, comme il l’écrira plus tard. Ce n’est pas l’impression d’ensemble, l’atmosphère du tableau qui l’intéresse mais le ressort intime des choses, leur structure, la relation secrète. Pourtant grâce à eux, et Pissaro, l’humble et colossal Pissaro, le premier qui l’aidera à éclaircir sa palette, il fera une découverte déterminante : "La matière j’ai voulu la copier, je n’arrivais pas, mais j’ai été content de moi lorsque j’ai découvert qu’il fallait la représenter par autre chose... par de la couleur. La nature n’est pas en surface, elle est en profondeur. Les couleurs sont l’expression, à cette surface, de cette profondeur, elles montent des racines du monde."
Raymond Alcovère, extraits de "Le Sourire de Cézanne", roman, éditions n&b, 2007
02:47 Publié dans Le Sourire de Cézanne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cezanne, le sourire de cézanne
samedi, 30 novembre 2019
Cézanne, portrait du fils de l'artiste, 1885
21:28 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cezanne
samedi, 02 novembre 2019
Cézanne, Hortense allaitant Paul, 1872
10:15 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cezanne
vendredi, 01 novembre 2019
Madame Cézanne dans la serre de Paul Cézanne, 1892
14:08 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cezanne
lundi, 21 octobre 2019
Cézanne, le jardin des Lauves, 1906, année de sa mort
13:05 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cezanne
mercredi, 09 octobre 2019
Cézanne, Maison et arbres, 1894 (vous avez dit cubisme ?)
09:13 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cezanne
vendredi, 04 octobre 2019
Cézanne, amandiers en Provence, 1900
19:08 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cezanne
mercredi, 06 mars 2019
Toute sa vie il peindra des pommes
Étonnante amitié entre Cézanne et Zola, nouée dans l’enfance. Zola a pressenti le génie de Cézanne, il l’a encouragé, poussé à persévérer. Puis comme s’il avait reconnu en lui sa part maudite, ses doutes, sa difficulté à créer, il ne l’a plus supporté.
Il le tue symboliquement dans L’Œuvre, ce roman qui provoquera la rupture, où Cézanne découvre son portrait déformé. Après avoir lu le livre, il écrit sa dernière lettre à Zola et termine par ses mots : Tout à toi sous l’impulsion des temps écoulés. La vie de l’écrivain était devenue de plus en plus publique, celle du peintre retirée. Au début, c’était le contraire.
Tout avait commencé avec les pommes. Zola adolescent chétif, renfermé, italien par son père et parisien par son accent, est mal accepté ; il est mis en quarantaine par les autres. Un jour, Cézanne, plutôt solide, bien dans son corps et de deux ans son aîné, transgresse l’interdit : “ Je ne pouvais m’empêcher de lui parler quand même ”. Il reçoit une raclée de toute la cour, petits et grands. Le lendemain, pour le remercier, Zola lui offre un plateau de pommes. Lesquelles reviendront constamment dans sa peinture. Leur amitié venait de naître, elle ne cesserait pas. Malgré la rupture, l’éloignement, quand il apprendra sa mort, bien des années plus tard, Cézanne, fou de douleur, s’enfermera dans sa chambre.
Toute sa vie il peindra des pommes.
Raymond Alcovère, extrait de "Le Sourire de Cézanne", éditions n&b, 2007
21:57 Publié dans Le Sourire de Cézanne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le sourire de cézanne, cezanne
jeudi, 07 septembre 2017
Ce que j’essaie de vous traduire
« Ce que j’essaie de vous traduire est plus mystérieux, s’enchevêtre aux racines même de l’être, à la source impalpable des sensations. »
Paul Cézanne
23:19 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cezanne
dimanche, 20 août 2017
Cézanne par Ramuz
« Songeons bien à la solitude de Cézanne, au vide qu’il y a eu autour de son esprit et de ce cœur soucieux d’attachement quand même ; or il n’a rien trouvé autour de lui, dans le sacrifice complet de soi, que l’ingratitude des choses très hautes, dont la seule façon de vous répondre et de vous récompenser est une voix en vous qui vous crie que, pour être digne d’elles, il faut sans cesse regarder plus loin qu’elles et sans cesse les dépasser. D’autres ont des bustes, des statues : sa grandeur à lui est dans le silence qui n’a cessé de l’entourer ; sa grandeur à lui est de n’avoir ni buste, ni statue, ayant taillé le pays tout entier à sa ressemblance, dressé qu’il était contre ses collines, comme on voit le sculpteur, son maillet d’une main et son ciseau de l’autre, faire tomber le marbre à larges pans. »
Charles-Ferdinand Ramuz
21:11 Publié dans Grands textes, Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cezanne, charles-ferdinand ramuz
vendredi, 31 mars 2017
Régénération
" Être-temps a le don de régénérer : aujourd'hui régénère demain, aujourd'hui régénère hier, hier régénère aujourd'hui, aujourd'hui régénère aujourd'hui, demain régénère demain.
Le temps générationnel est dégénérant. Seuls les dégénérés du temps lui attachent de l'importance. La régénération est un don du temps. Il n'y a ni superposition ni juxtaposition du temps passé et présent. Le temps ne passe pas, il surgit, c'est un feu, une rotation, une combustion. à ceux qui seraient tentés d'immobiliser le temps, on rappelle que " le Bouddha lui-même est temps " ( comme le rat ou le singe ). " Héraclite " est temps, " J.C." est temps, "Génie" est temps, "Bach" est temps. On devrait d'ailleurs dire Temps-Être plutôt qu' Être-Temps."
Philippe Sollers
Cézanne
03:08 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cezanne, philippe sollers