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Le Sourire de Cézanne

Le Sourire de Cézanne

Auteur : Raymond Alcovère

Éditeur : n & b

Année : 2007

Léonore a quarante ans ; au moment où tout semblait l’abandonner, elle rencontre Gaétan, vingt ans. Le père de Léonore, atteint par la maladie d’Alzheimer, vit ses derniers instants.
Léonore, qui a pris une année sabbatique, écrit un livre sur la peinture, sur le regard des peintres ; elle parcourt l’œuvre de Poussin, Miro, Zao Wou Ki ; au fur et à mesure, Cézanne y prend une place centrale.
Le sourire de Cézanne, c’est celui du peintre, à la fin de sa vie, devant son tableau «Les grandes baigneuses ». Et aussi le sourire qu’adresse son père à Léonore, avant de mourir.
Cézanne a passé sa vie à fuir les contraintes sociales de son époque pour vivre sa passion, la peinture.
Les deux personnages du roman, eux, vont et viennent entre Aix-en-Provence et Montpellier, à la recherche d’eux-mêmes, de leur passion. Une passion qui défie le temps…

Extrait :

Elle se lève tôt le lendemain matin, ouvre la fenêtre. L’air, étonnamment doux, palpite au-dessus des toits. L’ombre est grise encore. Une trouée dans le ciel orgeat, derrière Saint-Sauveur, plus ocre et violente au fil des minutes. Des vols de moineaux décrochent des toits avant de plonger dans les rues vides. Sa vie commence. Elle a dix-huit ans, mais avec le calme en plus. Elle ira posément dans la direction fixée, une certaine forme de doute n’a plus sa place. Gaétan dort tranquillement. Ses affaires, posées sur une chaise, sont animées d’une vie propre. Elle déborde d’un amour absolu envers lui, un amour qui ne remet pas en cause sa liberté. Le plus improbable est arrivé, il en est ainsi depuis les origines de l’univers. La même sorte de probabilité qu’un Cézanne existe.

Dans la presse

« La manière presque conceptuelle mais précise et charnelle dont Alcovère construit ce bel enchantement littéraire remplit parfaitement ce contrat. Recommandé. »
Daniel Bégard. Olé.

"Raymond Alcovère, qui a toujours été intéressé par les rapports entre l’art et la littérature (il fut naguère le rédacteur en chef de la revue L’instant du monde, suit dans ce récit poétique les préceptes de Cézanne : il aurait pu composer un ouvrage documentaire sur l’art d’un peintre qu’à l’évidence il connaît bien et admire profondément. Il fait beaucoup mieux en tissant une histoire d’amour entre deux êtres – Gaétan et Léonore –, un amour à la fois charnellement humain et porteur de transcendance, un amour baigné par la lumière de la nature et de la peinture. Comme les toiles de Cézanne, entre lesquelles se glisse ici la chaleur d’une libre passion."
J.-P. Longre, Sitartmag
http://www.sitartmag.com/xbookbreves.htm

« Raymond Alcovère sait si bien partager son amour de la peinture qu’on pourrait conseiller la lecture de son roman à qui veut s’initier à l’approche esthétique des grands artistes, seuls capables de modifier notre regard sur nous-mêmes et sur le monde. »
Christian Cottet-Emard, La Presse littéraire
http://cottetemard.hautetfort.com/archive/2007/06/16/le-sourire-de-cezanne.html

« L’essentiel du roman épate par la fusion du récit et des observations sur la vie ou sur l’art »
Jean-Louis Kuffer, Carnets de JLK, 24 Heures
http://carnetsdejlk.hautetfort.com/archive/2007/05/16/la-danse-des-vifs.html

« Ne nous y trompons pas, le Sourire de Cézanne est un roman, un vrai. Si Cézanne, la peinture, l'univers des couleurs sont partout ici, c'est dans l'art d'être au monde et par le regard attentif, nuancé de l'auteur. Sur cette trame qui fait songer à une toile, les personnages prennent vie et s'animent. »
Mireille Disdero, Les cahiers de l’Alba
http://indigo.over-blog.com.over-blog.net/

Un article de Mireille Disdero sur "Le Sourire de Cézanne"

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