jeudi, 07 novembre 2013
Nuit de neige à Kambara
00:53 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hiroshige
Hiroshige mon amour, suite
00:49 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hiroshige
dimanche, 15 juillet 2012
Des haïkus en blog
A découvrir ici : l'encrier a bu la lune
Hiroshige (1857)
19:34 Publié dans Haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hiroshige
mercredi, 16 décembre 2009
Là où la pensée danse, la musique pense
01:51 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe sollers, les voyageurs du temps, hiroshige, olivier-p thébault
Herbe légère
"Herbe légère et douce brise, au bord de l'eau :
Seul, dans la nuit, le mât dressé d'une chaloupe.
La plaine se déploie, escortée des étoiles ;
Le grand fleuve s'écoule, aux remous de la lune."
Tou Fou
Hiroshige
00:15 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : tou fou, hiroshige
jeudi, 15 octobre 2009
Hiroshige mon amour
20:53 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : hiroshige
mercredi, 07 octobre 2009
Plus l'espace est illluminé
"Plus le corps est une limite consciente, plus l'espace est illluminé"
Philippe Sollers, Passion fixe
Hiroshige
00:15 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe sollers, hiroshige
mardi, 06 janvier 2009
Une pause de quelques jours...
Pour vous faire patienter, quelques textes... A bientôt
« La gravité est le plaisir des sots. » : Alexandre Vialatte.
quand on s'éveille enfin a la claire compréhension
Et que l'on sent qu'il n'y a aucune frontière
Qu'il n'y en a jamais eu
On se rend compte qu’on est tout.
Les montagnes, les rivières,
L'herbe, les arbres, le soleil, la lune, les étoiles
Et l'univers enfin
Ne sont autres que nous-mêmes.
Rien ne nous distingue
Rien ne nous sépare les uns des autres
L'aliénation, la peur, la jalousie, la haine
Sont évanouies.
On sait en pleine lumière
Que rien n'existe en dehors de soi
Que par conséquent rien n'est a craindre.
Etre conscient de cet état
Engendre la compassion,
Les gens et les choses
Ne sont plus séparés de nous
Mais sont au contraire
Comme notre propre corps.
Genpo Sensei, Moine Zen japonais
"... L'hiver au pays Rebeillard était toujours une saison étincelante. Chaque nuit la neige descendait serrée et lourde.... Les villes, les villages, les fermes du Rebeillard dormaient ensevelis dans ces épaisses nuits silencieuses. De temps en temps toutes les poutres d'un village craquaient, on s'éveillait, les épais nuages battaient des ailes au ras de terre en froissant les forêts. Mais tous les matins arrivaient dans un grand ciel sans nuages, lavé par une petite brise tranchante. A peine sorti de l'horizon, le soleil écrasé par un azur terrible ruisselait de tous côtés sur la neige gelée ; le plus maigre buisson éclatait en coeur de flamme. Dans les forêts métalliques et solides le vent ne pouvait pas remuer un seul rameau ; il faisait seulement jaillir sur l'embrasement blanc des embruns d'étincelles. Des poussières pleines de lumière couraient sur le pays.
Jean Giono, Le Chant du Monde
L’année précédente, dans une soirée, il avait entendu une œuvre musicale exécutée au piano et au violon. D’abord, il n’avait goûté que la qualité matérielle des sons sécrétés par les instruments. Et ç’avait déjà été un grand plaisir quand au-dessous de la petite ligne du violon mince, résistante, dense et directrice, il avait vu tout d’un coup chercher à s’élever en un clapotement liquide, la masse de la partie de piano, multiforme, indivise, plane et entrechoquée comme la mauve agitation des flots que charme et bémolise le clair de lune. Mais à un moment donné, sans pouvoir nettement distinguer un contour, donner un nom à ce qui lui plaisait, charmé tout d’un coup, il avait cherché à recueillir la phrase ou l’harmonie—il ne savait lui-même—qui passait et qui lui avait ouvert plus largement l’âme, comme certaines odeurs de roses circulant dans l’air humide du soir ont la propriété de dilater nos narines. Peut-être est-ce parce qu’il ne savait pas la musique qu’il avait pu éprouver une impression aussi confuse, une de ces impressions qui sont peut-être pourtant les seules purement musicales, inattendues, entièrement originales, irréductibles à tout autre ordre d’impressions. Une impression de ce genre pendant un instant, est pour ainsi dire sine materia. Sans doute les notes que nous entendons alors, tendent déjà, selon leur hauteur et leur quantité, à couvrir devant nos yeux des surfaces de dimensions variées, à tracer des arabesques, à nous donner des sensations de largeur, de ténuité, de stabilité, de caprice. Mais les notes sont évanouies avant que ces sensations soient assez formées en nous pour ne pas être submergées par celles qu’éveillent déjà les notes suivantes ou même simultanées. Et cette impression continuerait à envelopper de sa liquidité et de son «fondu» les motifs qui par instants en émergent, à peine discernables, pour plonger aussitôt et disparaître, connus seulement par le plaisir particulier qu’ils donnent, impossibles à décrire, à se rappeler, à nommer, ineffables,—si la mémoire, comme un ouvrier qui travaille à établir des fondations durables au milieu des flots, en fabriquant pour nous des fac-similés de ces phrases fugitives, ne nous permettait de les comparer à celles qui leur succèdent et de les différencier. Ainsi à peine la sensation délicieuse que Swann avait ressentie était-elle expirée, que sa mémoire lui en avait fourni séance tenante une transcription sommaire et provisoire, mais sur laquelle il avait jeté les yeux tandis que le morceau continuait, si bien que quand la même impression était tout d’un coup revenue, elle n’était déjà plus insaisissable. Il s’en représentait l’étendue, les groupements symétriques, la graphie, la valeur expressive; il avait devant lui cette chose qui n’est plus de la musique pure, qui est du dessin, de l’architecture, de la pensée, et qui permet de se rappeler la musique. Cette fois il avait distingué nettement une phrase s’élevant pendant quelques instants au-dessus des ondes sonores. Elle lui avait proposé aussitôt des voluptés particulières, dont il n’avait jamais eu l’idée avant de l’entendre, dont il sentait que rien autre qu’elle ne pourrait les lui faire connaître, et il avait éprouvé pour elle comme un amour inconnu.
D’un rythme lent elle le dirigeait ici d’abord, puis là, puis ailleurs, vers un bonheur noble, inintelligible et précis. Et tout d’un coup au point où elle était arrivée et d’où il se préparait à la suivre, après une pause d’un instant, brusquement elle changeait de direction et d’un mouvement nouveau, plus rapide, menu, mélancolique, incessant et doux, elle l’entraînait avec elle vers des perspectives inconnues. Puis elle disparut. Il souhaita passionnément la revoir une troisième fois. Et elle reparut en effet mais sans lui parler plus clairement, en lui causant même une volupté moins profonde. Mais rentré chez lui il eut besoin d’elle, il était comme un homme dans la vie de qui une passante qu’il a aperçue un moment vient de faire entrer l’image d’une beauté nouvelle qui donne à sa propre sensibilité une valeur plus grande, sans qu’il sache seulement s’il pourra revoir jamais celle qu’il aime déjà et dont il ignore jusqu’au nom.
Marcel Proust, Du côté de chez Swann
Estampes de Hiroshige
00:15 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : pause, littérature, hiroshige, jean giono, proust, zen, vialatte
lundi, 11 août 2008
Hiroshige et Van Gogh
L'original de Hiroshige et la copie par Van Gogh. Influence sur Monet aussi : voir ici
09:19 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art, peinture, hiroshige, van gogh
Hiroshige
"La mer est bien telle que Hiroshige l'a vue."
Raymond Alcovère, extrait de "Solaire", roman en cours d'écriture
00:24 Publié dans En cours d'écriture | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : art, peinture, estampes japonaises, hiroshige, raymond alcovère, solaire