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jeudi, 04 septembre 2025

Hugo sur Baudelaire

Baudelaire.jpg« J'ai reçu, Monsieur, votre noble lettre et votre beau livre. L'art est comme l'azur ; c'est le champ infini. Vous venez de le prouver. Vos Fleurs du mal rayonnent et éblouissent comme des étoiles. Continuez. Je crie bravo de toutes mes forces à votre vigoureux esprit.
Permettez-moi de finir ces quelques lignes par une félicitation. Une des rares décorations que le régime actuel peut accorder, vous venez de la recevoir. Ce qu’il appelle sa justice vous a condamné au nom de ce qu’il appelle sa morale. C’est là une couronne de plus.
Je vous serre la main, poëte.
Victor Hugo »
30 août 1857, Hauteville (Guernesey).
Lettre admirative de Victor Hugo à Charles Baudelaire suite à la parution des Fleurs du Mal. On note le petit « tacle » adressé à Napoléon III par Hugo, lorsqu’il précise à Baudelaire : « Une des rares décorations que le régime actuel peut accorder, vous venez de la recevoir. Ce qu’il appelle sa justice vous a condamné au nom de ce qu’il appelle sa morale. 

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