mardi, 11 novembre 2025
Des gestes plus décidés que d'habitude
"Presque aussitôt, les cinémas du quartier ont déversé dans la rue un flot de spectateurs. Parmi eux, les jeunes gens avaient des gestes plus décidés que d'habitude et j'ai pensé qu'ils avaient vu un film d'aventures."
Albert Camus, L'étranger
Giacometti
10:10 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : albert camus, giacometti
dimanche, 09 novembre 2025
"Le plaisir des beaux yeux dont la vue repose mon désir." : Dante, Le Paradis
John Singer Sargent, Lady Helen Vincent
09:52 Publié dans Art, Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dante, john singer sargent
mercredi, 05 novembre 2025
Mots retirés du dictionnaire en 1856

15:35 Publié dans Mots, Papillote | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 04 novembre 2025
Les jardins de la villa d'Este, Corot

19:30 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : corot
lundi, 03 novembre 2025
La marche
« Antonio regardait la carrure de Matelot qui marchait devant lui. Il marchait avec un effort de ses reins, plus par le milieu de son corps que par ses jambes. C’était bien un homme de la forêt ; tous les hommes de la forêt marchent comme ça. C’est la forêt qui apprend cette habitude. » : Jean Giono, Le Chant du monde.
« Les Giacometti existent dans une autre dimension, une dimension cinglante, acérée comme leurs courbes, et pourtant calme, très calme. Ce sont des corps débarrassés de leurs encombrements, qui évoluent loin des humains, dans une région transparente où le sang n’existe pas. Où le temps ne calcule pas. » : Yannick Haenel, Cercle.
10:45 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean giono, giacometti
dimanche, 02 novembre 2025
Le chant du monde
La nuit. Le fleuve roulait à coups d'épaules à travers la forêt... D'un côté l'eau profonde, souple comme du poil de chat, de l'autre côté les hennissements du gué. Antonio toucha le chêne. Il écouta dans sa main les tremblements de l'arbre. C'était un vieux chêne plus gros qu'un homme de la montagne, mais il était à la belle pointe de l'île des Geais, juste dans la venue du courant et, déjà, la moitié de ses racines sortaient de l'eau.
— Ça va ? demanda Antonio.
L'arbre ne s'arrêtait pas de trembler.
— Non, dit Antonio, ça n'a pas l'air d'aller.
Il flatta doucement l'arbre avec sa longue main.
Loin, là-bas, dans les combes des collines, les oiseaux ne pouvaient pas dormir. Ils venaient écouter le fleuve. Ils le passaient en silence, à peine comme de la neige qui glisse. Dès qu'ils avaient senti l'odeur étrangère des mousses de l'autre côté, ils revenaient en claquant éperdument des ailes. Ils s'abattaient dans les frênes tous ensemble, comme un filet qu'on jette à l'eau. Cet automne dès son début sentait la vieille mousse.
Jean Giono, Le chant du monde, 1934, début du livre.
Photo de Mark Littlejohn
15:56 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean giono, mark littlejohn
"Regardez chaque heure comme un chiffre sacré" : Philippe Sollers

11:48 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0)
Cézanne, Hortense allaitant Paul, 1872

11:46 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cézanne
Pierre Bonnard

11:44 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre bonnard

















