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lundi, 03 novembre 2025

La marche

Jean Giono, Giacometti« Antonio regardait la carrure de Matelot qui marchait devant lui. Il marchait avec un effort de ses reins, plus par le milieu de son corps que par ses jambes. C’était bien un homme de la forêt ; tous les hommes de la forêt marchent comme ça. C’est la forêt qui apprend cette habitude. » : Jean Giono, Le Chant du monde.

« Les Giacometti existent dans une autre dimension, une dimension cinglante, acérée comme leurs courbes, et pourtant calme, très calme. Ce sont des corps débarrassés de leurs encombrements, qui évoluent loin des humains, dans une région transparente où le sang n’existe pas. Où le temps ne calcule pas. » : Yannick Haenel, Cercle.

 

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