vendredi, 21 avril 2023
Alberto Giacometti photographié par Arnold Newman dans son atelier, mai 1954
21:50 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : giacometti, arnold newman
mardi, 07 novembre 2017
Doisneau Rue Hippolyte Maindron Giacometti Paris 1958
20:36 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : giacometti, robert doisneau
jeudi, 07 juillet 2016
The Muse...
The Muse... Annette and Alberto Giacometti By Sabine Weiss
16:25 Publié dans Photo, Sculpture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : giacometti, sabine weiss
jeudi, 22 octobre 2009
Que veut une femme ?
Pénélope tarde à reconnaître Ulysse, elle ne le reconnaît que dans la façon dont il lui décrit son lit. Cela me permet de dire de Pénélope, retrouvant après vingt ans son Ulysse sur lequel elle a beaucoup pleuré, qu’elle couche à ce moment là davantage avec un lit qu’avec un homme. Il faudrait que tous les maris de la terre, pour autant qu’ils ont noué ce lien toujours teint de sacralité avec une femme, sachent qu’au bout du compte, elles couchent plutôt avec un lit qu’avec un homme.
Pourquoi ? Que veut une femme ? se demandait beaucoup Freud. Homère ; sans effort, nous montre la solution : ce qu’elle veut, en tant qu’elle n’est pas contaminée de divin, c’est un lien, c’est même un lien absolu.
Philippe Sollers, Guerres Secrètes
00:10 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : philippe sollers, giacometti
mercredi, 09 septembre 2009
Un extrait des Radis bleus
Si souvent le vacarme nous réclame et nous comble que, loin de lutter, nous nous abandonnons alors à son absurde accablement. Nous voici en plein charivari, brisant de la vaisselle épaisse contre les murs, remuant la langue en tous sens dans le vide, ivres de vociférations et de cris, aussi éloignés de la mer que la fenêtre aveuglée.
Et cependant, agité d’un infime frisson de lumière, sous nos yeux légèrement tremble l’essentiel. C’est un oiseau qui s’envole dans le jour, la main immense de Giacometti, un morceau d’ombre seulement qui parfois bouge …
Toutes ces choses de rien, mises bout à bout, lentement bâtissent le monde réel ; nos gesticulations insensées sans cesse l’effacent au profit de sa grimace.
Les Radis bleus, Pierre Autin-Grenier, Sainte-Alice, Vendredi 16 décembre
Editions Folio
16:32 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : pierre autin-grenier, les radis bleus, giacometti