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lundi, 11 décembre 2023

Dali à Venise, 1947

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09:46 Publié dans Art, Venise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salvador dali, venise

mardi, 20 août 2019

à l'intuition, à l'instinct, au goût

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« Tout cela se passe sans raisonnements superflus, à l'intuition, à l'instinct, au goût. »
Philippe Sollers, Trésor d'amour

mardi, 04 septembre 2018

Gianni Berengo Gardin Venice. Riva degli Schiavoni, 1962

Gianni Berengo Gardin Venice. Riva degli Schiavoni, 1962.jpg

jeudi, 09 mars 2017

Nuit à Venise

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mercredi, 09 novembre 2016

Gothard Schuh ; Venise

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20:38 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : venise

dimanche, 24 juillet 2016

Une horloge où toutes les heures sont égales

Venise, Philippe Sollers« La désorientation est constante, ponctuelle, courbée, systématique, mais n’engendre aucun désordre, au contraire. L’espace est simplement doublé et organisé en reflet, comme un échiquier. Les canaux, les piquets, les ruelles, les quais, les bateaux, les places, les ponts, les puits, le dallage même, orchestrent cette mise en scène géométrique. Le temps, lui, ne peut être, à chaque instant, que vertical, étagé, feuilleté, poudroyant, ouvert. Venise est un entrelacement de chemins qui ne mènent nulle part et qui se suffisent à eux-mêmes ; une horloge où toutes les heures sont égales » : Philippe Sollers, Eloge de l’infini
Photo de Michael Kena

samedi, 30 avril 2016

Appétit

baudelaire, Venise"Pour l'enfant amoureux de cartes et d'estampes, l'univers est égal à son vaste appétit."
Baudelaire
Venezia

mardi, 05 avril 2016

Venise 1955

Inge Morath, VenisePhoto de Inge Morath

23:09 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : inge morath, venise

mercredi, 02 septembre 2015

Venise

Philippe Sollers, Venise"Venise est une seule église traversée par l'eau"

Philippe Sollers, Paradis

22:08 Publié dans Venise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe sollers, venise

samedi, 25 juillet 2015

La Salute, à Venise

6067408816_972e4e5d7b_b.jpgDeux coupoles, deux campaniles, mais l’église est ronde, elle tourne sur elle-même à l’intérieur, alors qu’à l’extérieur elle donne l’impression d’atterrir puissamment, comme le char céleste d’une divinité.
La Salute a ses oeuvres d’art (Titien, Tintoret), mais, bizarrement, n’en a pas besoin. Elle se suffit à elle-même (grand lustre comme un pendule d’observatoire).
C’est le seul monument vénitien qu’on peut admirer pour lui-même et son vide.

Philippe Sollers

samedi, 20 juin 2015

La clef

DSC_2980.JPG« Je suis un inventeur bien autrement méritant que tous ceux qui m’ont précédé; un musicien même, qui ai trouvé quelque chose comme la clef de l’amour. »

Rimbaud

Photo : Sabine Laporte-Alcovère

21:10 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rimbaud, venise

mercredi, 06 mai 2015

San Nicolo dei Mendicoli

san-nicolo-dei-mendicoli-1.jpgUne des plus belles églises de Venise, tout au bout du Dorsoduro, vous n'y croiserez pas beaucoup de touristes...

lundi, 27 avril 2015

Venise

Venise, Sabine Laporte-AlcovèreVeni itiam (reviens toujours)

Photo de Sabine Laporte-Alcovère

mercredi, 29 janvier 2014

Venise

Venise, Marcelin PleynetVenise ne sera jamais tout à fait une ville comme les autres et nous n’en partagerons jamais tout à fait le charme. Sans doute y apportons-nous toujours un peu plus que ce qui nous conduit dans une autre ville ; et cela même nous isole et nous divise. Cette passion singulière qu’exige Venise, n’est jamais assez vraie, n’est jamais assez grande, parce qu’elle est de la finalité d’un voyage ; ce voyage fût-il celui de la vie. Pour s’accorder à Venise il faudrait ne pas venir y chercher ce qui s’y trouve, et sans doute d’abord ne pas trouver ce que l’on y apporte. Venise ne nous propose pas une rencontre mais une séparation ; non pas « une arrivée », mais un départ. Le « charme » de Venise tient aussi pour nous à ce qu’installés dans nos certitudes, dans nos inquiétudes, dans nos passions, nous n’y arriverons jamais. Nous n’y arriverons jamais faute de savoir quitter l’espace et le temps qui nous quittent. C’est me semble-t-il ce dont témoignent, en clichés, cet ensemble de souvenirs poétiques : je ne suis pas amoureux de Venise, je suis amoureux d’une lumière, d’un éclat, d’un départ, je suis « amoureux de l’amour ».

Marcelin Pleynet

dimanche, 29 mai 2011

Ce tableau ahurissant...

3mark.jpg"... Deux marchants vénitiens, Rustico et Buono, en 828, ramènent en barque les restes de Marc cachés dans de la viande de porc pour échapper aux contrôles musulmans. Le corps d'un saint chrétien relié pur porc afin de ne pas être touché ou détruit par des intégristes islamistes, voilà du grand humour catholique. (...)  Tintoret lui a carrément fait entrer un chameau sur la place au milieu d'éclairs semant la panique (ce tableau ahurissant est à l'Accademia."

Ph. Sollers, Dictionnaire amoureux de Venise

03:12 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : venise, tintoret, marc

jeudi, 25 mars 2010

Tous les sens à la fois

451_388_veronese-bethsabee.jpg"Il est incontestable que si Venise, comme toute école italienne, respecte la forme et même en a le sens, elle n'aspire qu'à épanouir tout ce que la forme réprime ou combat. (...) Au lieu de satisfaire la pensée et ses règles sévères, l'art que conçoit Venise plaira à la sensibilité et s'abandonnera à elle. Il sera sensoriel, il sera sensuel, il sera sensible. (...) Représenter la réalité par l'équivalence des formes définies et nettes, qui parlent à l'esprit et qui sont un acte de compréhension, c'était l'ambition de la Renaissance. La représenter par le rendu des apparences telles qu'elles sont perçues directement par les sens, c'est adopter une attitude inverse, une soumission physique à la donnée. (...) L'école vénitienne préféra définitivement à la forme la couleur, qui enchante les sens ; au rendu exact des matières réelles, elle préféra le déploiement des richesses propres à la peinture elle-même. Au pittoresque elle ajouta le pictural ; elle fut la première à créer un art jouant des impressions bien plus que des règles savantes. Enfin, la beauté qu'elle poursuivit ne fut plus une conception de l'esprit, mais un enchantement du regard ; elle naît de la volupté d'une chair plutôt que de l'exacte harmonie d'un corps et de ses proportions. (...) Art sensuel donc, mais encore plus sensible : car le choc physique n'est que le début d'un ébranlement délicieux qui s'achèvera dans l'âme ; toute sensation se mue en émotion et toute émotion contribue à un état intérieur. (...) Cette résonance nouvelle, les successeurs immédiats des grands maîtres vénitiens de la Renaissance l'ont déjà perçue : la preuve en est la façon dont Rubens, par exemple, parle de Titien "avec qui la peinture a trouvé son parfum". Ce que Rubens nomme parfum, c'est ce que Delacroix ou Van Gogh appellent musique : la possibilité pour l'art de n'être plus une satisfaction du goût et de l'esprit par la clarté et l'harmonie des formes, mais une puissance suggestive par laquelle se communiquent à la fois l'immatériel et l'indicible".
René Huyghe, L'Art et l'âme
Véronèse (Paolo Caliari, dit)
[Vérone, 1528 - Venise, 1588]
Bethsabée au bain

dimanche, 27 décembre 2009

Une image pour les hommes de l’avenir

474px-Claude_Monet_-_Palazzo_Dario%2C_Venice.jpg« Cent solitudes profondes conçoivent ensemble l’image de Venise - c’est son charme. Une image pour les hommes de l’avenir. »

Nietzsche 

Claude Monet

lundi, 09 novembre 2009

C'est le 11 novembre 1653

LouiseBrooks-1024.jpgJe ne souffle mot. Je regarde par la fenêtre Venise. Venise. Reflets insolites dans l'eau de la lagune. Micassures et reflets glissants dans les vitrines et sur le parquet en mosaïque de la Bibliothèque Saint Marc.
Le soleil est comme une perle baroque dans la brume plombagine qui se lève derrière les façades des palais du front de l'eau et annonce du mauvais temps au large, crachin, pluies, vents et tempêtes.
Je ne souffle mot. A la place du vaporetto qui passe devant la Dogana di Mari, appareille une tartane. C'est le 11 novembre 1653...

Blaise Cendrars, Bourlinguer (début du texte)

Louise Brooks

vendredi, 15 mai 2009

Cent solitudes profondes

nocturne-en-bleu-la-lagune.jpg"Cent solitudes profondes conçoivent ensemble l'image de la ville de Venise - c'est son charme...  Une image pour les hommes de l'avenir."
Nietzsche
Whistler (James Abbott Mac Neill) Nocturne en bleu et argent : la lagune, Venise Huile sur toile 51 x 66 cm Boston, Museum of Fine Arts

vendredi, 03 octobre 2008

Une question d'honneur

9782020593441.gifUne question d’honneur est le onzième roman de Donna Leon, de la série des enquêtes du Commissaire Brunetti. Tous ont pour cadre Venise. De part sa topographie si particulière, la Sérénissime est moins sujette au crime que les autres villes, il n'est pas simple de s'échapper a priori de l’entrelacs des ruelles et des canaux ; n'y vivent plus que cinquante ou soixante mille habitants qui se connaissent pour la plupart ; en clair tout le monde observe tout le monde ou est susceptible de le faire, ce qui décourage les vocations ! Rien n’est plus faux, nous dit Donna Leon, derrière les portes des palais, comme partout, le crime fleurit. La romancière est américaine, vit à Venise depuis très longtemps et décrit une autre ville cachée sous la première, ses secrets, ses mystères. Ce à travers un personnage atypique, le commissaire Brunetti, une sorte de Maigret, bourru, massif, opiniâtre, qui louvoie dans ce magma, sans cesse en train de confronter son éthique à la complexité du monde et à ses forces obscures.  Un terrien, amateur de cuisine et de vin blanc, marié à une professeur de littérature spécialiste de Henry James, avec deux adolescents à la maison, et lui-même passionné de Thucydide. Il se fie à son instinct, mais aussi à sa connaissance de la ville, de ses familles, de ses codes, de son histoire, pour en déjouer les affaires les plus troubles, les plus sordides. Une question d’honneur nous plonge dans le monde interlope des marchands d’art dont certains ont acquis des fortunes considérables en pillant de riches juifs prêts à tout pour fuir le nazisme pendant la seconde guerre mondiale. Cette enquête comme d'habitude est remarquablement ficelée, et le regard sur Venise (d'où les touristes sont étrangement absents, sinon comme une gêne pour les vénitiens), inhabituel et décalé, est assez réussi. Et l'atmosphère de la ville est bien là, à la fois liquide et sensuelle, glauque et lumineuse.

(La plupart des enquêtes du commissaire Brunetti sont disponibles en "poche" dans la collection points policiers)