lundi, 04 janvier 2010
Le chêne de Tombeboeuf
12:54 Publié dans Curiosités | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : chêne de tombeboeuf
dimanche, 03 janvier 2010
Parution de : "L'Aube a un goût de cerise"
Mon recueil : "L'Aube a un goût de cerise" paraîtra en mars 2010 aux éditions n & b.
Début du texte :
Je suis parti et voilà que le monde s’ouvre à mes yeux. Le vent fait claquer les voiles, le jusant doucement nous éloigne. Les cris des marins se répondent. Les os du bateau craquent, son grand corps de sel et de vent s’ébroue. Le navire s’enfonce. Une femme chante un refrain des îles. J’emporte les bribes de ce rêve. Musique.
Caspar David Friedrich, Moonrise over the Sea, 1822, oil on canvas
Nationalgalerie, Staatliche Museen zu Berlin
20:21 Publié dans L'Aube a un goût de cerise | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : l'aube a un goût de cerise, friedrich
Marianne Faithfull
A écouter ici (Merci Jité !)
15:39 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : marianne faithfull
L'Hôtel Belvédère du Rayon-Vert, à Cerbère,
Hôtel construit de 1928 à 1932 par Léon Baille, architecte perpignanais, pour le compte de Jean de Léon, gérant du buffet de la gare de Cerbère. L'hôtel était destiné à une importante clientèle de «sleepings», obligée de descendre à Cerbère pour des formalités de dédouanement et l'inévitable changement de trains entre la France et l'Espagne. Construit sur une parcelle triangulaire exiguë, l'édifice de quatre niveaux est entièrement réalisé en béton armé. La «poupe» du bâtiment, les coursières aux extrémités arrondies et la sortie d'un escalier sur le toit-terrasse, imitant une cheminée de navire, sont autant de références à l'architecture navale, inspiration qui marque également l'intérieur de l'édifice. Outre les chambres, l'hôtel comporte un bar, un restaurant, une salle de cinéma et un court de tennis sur le toit-terrasse. L'hôtel est désaffecté depuis 1983.
Source : Culture.gouv.fr
00:15 Publié dans Curiosités | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : hôtel belvédère du rayon vert, cerbère
samedi, 02 janvier 2010
Chez Georges Souche, ces mots de Max Rouquette
Il n’y a qu’un seul jour :
le jour d’aujourd’hui
qui depuis mille ans dure
et boit déjà les mille ans qui viennent,
dans le bref éclair du bonheur.
I a pas qu’un sol jorn :
lo jorn de uòi.
que despuòi mil ans s’esperlonga
e bèu adejà los mil ans que venon,
dins lo brèu ulhauç dau bonur.
Max Rouquette, extrait de Poèmas de pròsa (ed. Fédérop, 2008)
21:50 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : max rouquette
La question du sens
« Je suis maintenant un vieil homme, et, comme beaucoup d'habitants de notre vieille Europe, la première partie de ma vie a été assez mouvementée : j'ai été témoin d'une révolution, j'ai fait la guerre dans des conditions particulièrement meurtrières (j'appartenais à l'un de ces régiments que les états-majors sacrifient froidement à l'avance et dont, en huit jours, il n'est pratiquement rien resté), j'ai été fait prisonnier, j'ai connu la faim, le travail physique jusqu'à l'épuisement, je me suis évadé, j'ai été gravement malade, plusieurs fois au bord de la mort, violente ou naturelle, j'ai côtoyé les gens les plus divers, aussi bien des prêtres que des incendiaires d'églises, de paisibles bourgeois que des anarchistes, des philosophes que des illettrés, j'ai partagé mon pain avec des truands, enfin j'ai voyagé un peu partout dans le monde... et cependant, je n'ai jamais encore, à 72 ans, découvert aucun sens à tout cela, si ce n'est, comme l'a dit, je crois, Barthes, après Shakespeare, que «si le monde signifie quelque chose, c'est qu'il ne signifie rien - sauf qu'il est»
Claude Simon, Discours de réception du prix Nobel de littérature, 1985
00:10 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : titien, sisyphe, claude simon
vendredi, 01 janvier 2010
A touch of zen
Quand on s'éveille enfin a la claire compréhension
Et que l'on sent qu'il n'y a aucune frontière
Qu'il n'y en a jamais eu
On se rend compte qu’on est tout.
Les montagnes, les rivières,
L'herbe, les arbres, le soleil, la lune, les étoiles
Et l'univers enfin
Ne sont autres que nous-mêmes.
Rien ne nous distingue
Rien ne nous sépare les uns des autres
L'aliénation, la peur, la jalousie, la haine
Sont évanouies.
On sait en pleine lumière
Que rien n'existe en dehors de soi
Que par conséquent rien n'est a craindre.
Etre conscient de cet état
Engendre la compassion,
Les gens et les choses
Ne sont plus séparés de nous
Mais sont au contraire
Comme notre propre corps.
Genpo Sensei, Moine Zen japonais
Tous mes voeux !
Peinture de Guan Jeju : Timeless
11:14 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : genpo sensei, guan ze ju
jeudi, 31 décembre 2009
L'instant du conte
Un nouveau recueil de contes pour enfants, L'instant du conte, vient de sortir, édité par l'association Occi'zen, au profit de l'enfance en difficulté
J'y ai participé avec le conte : Le Sage et le magicien, illustrations de Gildas Pasquet. Egalement :
- Conte du Rif, de Karine Matarin, illustrations d'Eléonore Despas
- A quoi je sers, de Michèle Tache, illustrations de Filskar
- Wouf ? Wouf ! Grattt, gratt... de Viviane Etrivert-Gauthier, illustrations de Juhavey
Prix : 5 €, 32 pages, tout en couleurs
Contact : Sandrine Daudé 06 22 04 31 54
14:18 Publié dans Contes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : contes, l'instant du conte, occi'zen
Une sorte de plaisir mystérieux et aristocratique
Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie. L'ampleur du ciel, l'architecture mobile des nuages, les colorations changeantes de la mer, le scintillement des phares, sont un prisme merveilleusement propre à amuser les yeux sans jamais les lasser. Les formes élancées des navires, au gréement compliqué, auxquels la houle imprime des oscillations harmonieuses, servent à entretenir dans l'âme le goût du rythme et de la beauté. Et puis, surtout, il y a une sorte de plaisir mystérieux et aristocratique pour celui qui n'a plus ni curiosité ni ambition, à contempler, couché dans le belvédère ou accoudé sur le môle, tous ces mouvements de ceux qui partent et de ceux qui reviennent, de ceux qui ont encore la force de vouloir, le désir de voyager ou de s'enrichir.
Baudelaire
Le Lorrain
00:15 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire, le lorrain, port
mercredi, 30 décembre 2009
Quand on est con comme la lune
On fait des clips à l'UMP...
20:50 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ump
Le photographe Georges Souche ouvre son blog : Terra de lutz
Et c'est superbe !
16:19 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : georges souche, terra de lutz
Mozart est là
« Le grand problème que pose Mozart aux chanteurs, aux musiciens, aux chefs d'orchestre, c'est l'équilibre entre la force et la grâce, entre la chaleur et une espèce d'étonnement détaché, entre la rigueur impitoyable du rythme et la souplesse de l'invention créatrice absolue. Il faut de très grands musiciens, et assez humbles pour accepter de faire ce que Mozart demande. »
Giorgio Strehler
Photo de Richard Avedon
00:15 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : mozart, strehler
mardi, 29 décembre 2009
Une idée pour vos réveillons : la célèbre dinde au whisky !
Acheter une dinde d' environ 5Kg et une bouteille de whisky, du sel,du poivre, de l' huile d' olive, des bardes de lard. Barder la dinde, la saler, la poivrer et ajouter un filet d' huile d'olive. Préchauffer le four Th 7 pendant 10Mn. Se verser un verre de whisky, le boire. Mettre la dinde au four dans un plat de cuisson. Se verser deux verres de whisky et les boire. Après une debi-beurre, fourrer l' ouvrir et surbeiller le buisson de la pinde. Brendre la vouteille de biscuit et s' enfiler une bonne rasade. Après une demi-heure, dituber jusqu'au bour. Oubrir la borte, reburner, revourner, enfin bref, mettre la guinde dans l' autre sens. S' asseoir sur uen butain de chaise et se reverdir 5 ou 6 verres de wizby. Buire. Non luire ou cuire la bringue bandant 4 heures. Et hop! 5 berres de blus. R'tirer le four de la dinde. Se rebercer une bonne voulée de whisky. Rabasser la dinde ( l' est tombée par terre ). l' ettuyer et la voutre sur un blat... sur une assiette. Se béter la figure à cause de gras sur le barrelage de la buisine. Ne pas essayer de se relever. Déciver qu' on est bien par derre et binir la mouteille de misky... Blus tard, ramber jusqu' au lit, dorbir ze qui reste de la nuit. Le lendemain matin, prendre un alka seltzeir,manger la dinde froide avec de la mayonnaise et nettoyer le bordel que vous avez mi dans la cuisine. Durée: une bonne jounée.
13:11 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : dinde au whisky
La main qui écrit
A la longue, la main qui écrit vient d'un autre corps qui enveloppe et comprend le corps, ses déplacements, sa flexibilité, ses respirations, ses courbures, ses oublis, ses ondes, sa buée d'ondes. La durée, comme un orage, est mise à distance.
Philippe Sollers, Le secret
13:00 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : main, philippe sollers
Dans les matières de goût
"Dans les matières de goût, il faut sentir sans aucune gradation, le sentiment dépendant moins des choses que de la vitesse avec laquelle l'esprit les pénètre."
Vauvenargues, lettre à Voltaire, 4 avril 1743
Pablo Picasso
00:15 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vauvenargues, pablo picasso
lundi, 28 décembre 2009
Le règne de Sarkozy est-il en danger? Oui, si Carla Bruni devient franchement démodée
02:39 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe sollers, sarkozy, journal du mois
Le Corbeau et le Renard, autre version
Comme un corbeau, plus noir que n'est la poix,
Était au haut d'un arbre quelquefois
Juché, tenant à son bec un fromage,
Un faux renard vint quasi par hommage
A lui donner le bonjour ; cela fait,
Il est venu à l'extoller à fait
En lui disant : " Ô triomphant corbeau,
Sur tous oiseaux me sembles de corps beau
Et pour autant les ceux qui noir te disent
Très méchamment de ta couleur médisent
Vu que tu es par très apparent signe
De trop plus blanc que ne fut oncques cygne,
Et que le paon en beauté tu excèdes,
S'ainsi est donc que la voix tu possèdes
Correspondant à ta beauté de corps,
C'est assavoir, fondée en doux accords
Pour bien chanter, entends pour vrai et croi
Que des oiseaux es digne d'être roi ;
A cette cause j'aurais bon appétit
D'ouïr ta voix déployer un petit a,
Quand pour certain quelque chose qu'on nie
Ton chant me semble être plein d'harmonie. "
Par tels propos adulatifs et feints
Qu'a ce renard cauteleux et atteints,
Le sot corbeau fut tant de gloire épris
Qu'incontinent à chanter il s'est pris,
Dont par sa gloire il encourut dommage
Quand hors du bec lui en chut le fromage,
Que ce renard tout exprès attendait
Car autre chose avoir ne prétendait
Vu qu'aussitôt qu'il en fut jouissant
Il s'enfuit, voire en se gaudissant
De ce corbeau, ainsi pris par son art
Bien lui montrant qu'il était vrai conard.
Guillaume HAUDENT (14??-14??)
(Recueil : Apologues d'Esope)
00:17 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : le corbeau et le renard
dimanche, 27 décembre 2009
Une image pour les hommes de l’avenir
« Cent solitudes profondes conçoivent ensemble l’image de Venise - c’est son charme. Une image pour les hommes de l’avenir. »
Nietzsche
Claude Monet
22:14 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nietzsche, claude monet, venise
La prose est née d’hier
Jamais de ces vieilles phrases à muscles saillants, cambrés, et dont le talon sonne. J’en conçois pourtant un, à moi, un style : un style qui serait rythmé comme le vers, précis comme le langage des sciences, et avec des ondulations, des ronflements de violoncelle, des aigrettes de feu ; un style qui vous entrerait dans l’idée comme un coup de stylet, et où votre pensée voguerait enfin sur des surfaces lisses, comme lorsqu’on file dans un canot avec bon vent arrière. La prose est née d’hier ; voilà ce qu’il faut se dire. Le vers est la forme par excellence des littératures anciennes. Toutes les combinaisons possibles ont été faites ; mais celles de la prose, tant s’en faut.
00:15 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gustave flaubert, durer
samedi, 26 décembre 2009
Fiction
00:15 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fiction, henri james, jacki maréchal