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jeudi, 04 novembre 2010

Le Petit marché de l'art

(null).jpgLe Petit Marché de l'Art a lieu tous les dimanches de 11h à 18h
3 Avenue de Montpellier
RN 113 (entre Total et le feu)
VENDARGUES

Le 7 Novembre il y aura entre autres: Denis Leenhardt, Annie Amirault 
qui peindra une fresque en direct, Catherine Pernot, Andréa Uecker,
Christiane Léa, Patrick Planchon, Emma Shulman,  Frédérique Azaïs-
Ferri etc...

Plus d'infos ici :

http://www.facebook.com/pages/Le-Petit-Marche-de-lArt/163900883634297?v=wall

Ou là :

http://frederiqueazais.hautetfort.com/

Ici, peinture de Andréa Uecker

 

lundi, 05 juillet 2010

Un projet fou de Frédérique Azaïs-Ferri

Artiste peintre professionnelle je me suis lancée depuis un an déjà dans la création de petites peintures miniatures sur bois de 5x5cm. De thème abstrait en général  ces « Fragments d’Histoires » sont aussi réalisés à partir de thèmes aussi variés que les écrivains, les instruments de musique, les bateaux etc….
A ce jour j’ai peint plus de 5000 Fragments, souvent exposés.

Mon projet aujourd’hui est de pouvoir exposer sur une seule ligne 1kilomètre de Fragments d’Histoires, ce qui, avec un espace de 1 cm entre chaque œuvre, donne un total de 16 660 Fragments ou 20 000 s’il n’y a pas d’espace.
Je souhaite également pouvoir trouver une ville qui aurait un mur d’enceinte de cette longueur, les berges d’un canal, les murs d’une usine etc…. où pouvoir exposer cette œuvre. L’idée est de faire participer les habitants de cette ville pour terminer les derniers deux cents mètres ensemble, à l’occasion d’une sorte de marathon peinture de 24 heures par exemple.
La collecte vise à financer l’achat des petits morceaux de bois et ensuite l’installation de ceux-ci
(ce qui n’est pas chose aisée !!! j’en ai déjà exposé 2000 et cela avait nécessité un énorme travail).

Contact ici

 

jeudi, 20 mai 2010

Programme

20_20 1a.jpg"Je ne suis ni un libéral, ni un conservateur, ni un progressiste, ni un moine, ni un indifférent... Je voudrais être un artiste libre et rien de plus, et je regrette que Dieu ne m'ait pas donné les forces nécessaires. [...] Il n'y a pas que chez les marchands et dans les maisons d'arrêt que le pharisianisme, l'esprit obtus et l'arbitraire règnent en maîtres. Je les retrouve dans la science, dans la littérature, chez les jeunes. Pour la même raison, je n'éprouve pas d'attrait spécial pour les gendarmes, pas plus que pour les bouchers, les savants, les écrivains ou les jeunes. Enseignes et étiquettes sont, à mon sens, des préjugés. Mon saint des saints, c'est le corps humain, la santé, l'esprit, le talent, l'inspiration, l'amour et la liberté la plus absolue, la liberté face à la force et au mensonge, quelle que soit la façon dont ceux-ci se manifestent. Voici le programme auquel je me tiendrais si j'étais un grand artiste."
Anton Tchekhov Lettre à Alexaï Plechtcheïev (4 octobre 1888)

Merci Christophe !


Peinture de Frédérique Azaïs-Ferri, 20 x 20

mardi, 20 avril 2010

Lisboa

IMG_7830.jpgJe me souviens, Lisbonne et tu étais à moi et rien n’existait que nous deux, et la ville, et sa brume et la saudade ; tout l’amour du monde était en nous et la tristesse et le désir et l’envie, tout nous appartenait, l’Hôtel Borges abandonné, désuet, et le Chiado, et ce serveur si vieux qu’il semblait sorti du fond des âges et Lisbonne est la plus belle ville du monde, Lisbonne c’est toi et moi, pour toujours, et ces milliers de fleurs et cette couleur havane partout, et ce luxe anglais suranné, cette ville aux mille détours où il est si bon de se perdre parce qu’on est arrivé au bout de quelque chose et qu’on n’ira pas plus loin, Lisbonne est une île et là seul on était heureux, Lisboa...

Raymond Alcovère


Peinture de Frédérique Azaïs-Ferri

vendredi, 09 avril 2010

Pulvérisation

cccc3f4dda26f22d71370ea440789cad.jpgPulvérisation, éclatement d’images, de mots. Un dragon menaçant scintille dans les eaux basses du port. La Mergellina encore. Naples se donne ici des airs d’ île grecque placide, recroquevillée au milieu de la grande mer. Procida...  Envie de courir, jouer, lever les yeux, les bras au ciel. Je suis incapable de rentrer ce soir, j’ai plutôt envie de traverser la ville, comme Dumas dans son corricolo, virevoltant. Loué une calèche Riviera di Chiaia, et vogue la galère ! J’ai donné au guide tout ce que j’avais, joué les touristes naïfs, me moque du monde entier, voudrais embrasser l’air que je respire, la mer qui frémit à côté, les gens que je croise. Voilà le Palais Royal, insolent, lugubre, le San Carlo, brillantissime, l’ombre de Stendhal bien sûr, Via Toledo, un concert de lumières, de cris, chatoiement de feu, enfin la montée vers San Martino.

Là, mon cicérone m’abandonne. J’ai envie de rire, lui dit qu’il peut bien partir. Il trouvera d’autres touristes à ramener  ou peut-être vit-il là, ou n’est-il qu’un gnome, ou le diable, peu importe !

Enfin seul, je laisse mes yeux respirer, se brûler aux lumières de la ville, du port, des îles. J’aimerais que tout s’arrête, mon bonheur est parfait, c’est l’instant où tout se concentre, juste avant le Big Bang. La mer frissonne, donne des baisers au vent, au ciel, une langue de feu lèche l’horizon.

Raymond Alcovère, extrait de "Fugue baroque", éditions n & b, 1998

Peinture de Frédérique Azaïs-Ferri

jeudi, 11 mars 2010

Exposition à Sète

Sete_carton.jpgFrédérique Azaïs-Ferri

Cécilia Makhloufi

Marion de la Fontaine

Exposent à Sète, salle Peschot, rue du 11 novembre 1918

06 87 27 62 91

Vernissage le 16 mars à partir de 18 H

Expo jusqu'au 30 mars (10 H 18 H 30)

20_20 2a.jpg20 x 20 de Frédérique Azaïs-Ferri

jeudi, 04 mars 2010

Ma Chine à écrire

FredAzaïs.jpg« La tradition occidentale privilégie la parole, liée au corps, à la respiration, et s'efforce de reléguer l'écrit au rang de reflet inerte. Le  petit enfant français apprend "à lire et à écrire", à lire puis à écrire ; en Chine, le caractère est écrit, tracé avant d'être lu. Tracer le caractère est un acte qui engage tout le corps, tout le souffle de façon consciente. C'est pour cette raison que copier une belle calligraphie n'est pas cette pâle corvée que le mot évoque pour nous. Copier pour nous est quelque chose de triste, on pense aux copies que l'on a  faites jadis étant petit. Pour un chinois, copier c'est entrer dans le mouvement du corps de l'auteur, c'est retrouver le rythme de la graphie de l'auteur, et cette communication physique est aussi immédiate que celle que vous trouvez à travers la tessiture d'une voix. C'est  peut‑être une des raisons du pouvoir social de l'écriture en Chine. »

Viviane Alleton

Peinture de Frédérique Azaïs-Ferri

vendredi, 29 janvier 2010

Rien des apparences actuelles

Fred2.jpg"Tu en es encore à la tentation d'Antoine. L'ébat du zèle écourté, les tics d'orgueil puéril, l'affaissement et l'effroi.
Mais tu te mettras à ce travail: toutes les possibilités harmoniques et architecturales s'émouvront autour de ton siège. Des êtres parfaits, imprévus, s'offriront à tes expériences. Dans tes environs affluera rêveusement la curiosité d'anciennes foules et de luxes oisifs. Ta mémoire et tes sens ne seront que la nourriture de ton impulsion créatrice. Quant au monde, quand tu sortiras, que sera-t-il devenu ? En tout cas, rien des apparences actuelles."

Rimbaud, Illuminations, Jeunesse IV

Peinture sur bois (20x20) de Frédérique Azaïs-Ferri

Voir son site

jeudi, 21 janvier 2010

Le "et" de Flaubert

IMG_0661.jpgLa conjonction « et » n'a nullement dans Flaubert l'objet que la grammaire lui assigne. Elle marque une pause dans une mesure rythmique et divise un tableau. En effet partout où on mettrait « et », Flaubert le supprime. C'est le modèle et la coupe de tant de phrases admirables. « (Et) les Celtes regrettaient trois pierres brutes, sous un ciel pluvieux, dans un golfe rempli d'îlots » (C'est peut-être semé au lieu de rempli , je cite de mémoire.) « C'était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar. » « Le père et la mère de Julien habitaient un château, au milieu des bois, sur la pente d'une colline. » Certes la variété des prépositions ajoute à la beauté de ces phrases ternaires. Mais dans d'autres d'une coupe différente, jamais de « et ». J'ai déjà cité (pour d'autres raisons) : « Il voyagea, il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l'étourdissement des paysages et des ruines, l'amertume des sympathies interrompues. » Un autre aurait mis : « et l'amertume des sympathies interrompues. » Mais cet « et » là, le grand rythme de Flaubert ne le comporte pas. En revanche, là ou personne n'aurait l'idée d'en user, Flaubert l'emploie. C'est comme l'indication qu'une autre partie du tableau commence, que la vague refluante, de nouveau, va se reformer. Tout à fait au hasard d'une mémoire qui a très mal fait ses choix : « La place du Carrousel avait un aspect tranquille. L'Hôtel de Nancy s'y dressait toujours solitairement ; et les maisons par derrière, le dôme du Louvre en face, la longue galerie de bois, à droite, etc., étaient comme noyées dans la couleur grise de l'air, etc. tandis que, à l'autre bout de la place, etc. »IMG_0656.jpg En un mot, chez Flaubert, « et » commence toujours une phrase secondaire et ne termine presque jamais une énumération. Notons au passage que le « tandis que » de la phrase que je viens de citer ne marque pas, c'est toujours ainsi chez Flaubert, un temps, mais est un de ces artifices assez naïfs qu'emploient tous les grands descriptifs dont la phrase serait trop longue et qui ne veulent pas cependant séparer les parties du tableau. Dans Lecomte de Lisle il y aurait à marquer le rôle similaire des « non loin », des « plus loin », des « au fond », des « plus bas », des « seuls », etc. La très lente acquisition, je le veux bien, de tant de particularités grammaticales (et la place me manque pour indiquer les plus importantes que tout le monde notera sans moi) prouve à mon avis, non pas, comme le prétend le critique de La Nouvelle Revue française , que Flaubert n'est pas « un écrivain de race » , mais au contraire qu'il en est un. Ces singularités grammaticales traduisant en effet une vision nouvelle, que d'application ne fallait-il pas pour bien fixer cette vision, pour la faire passer de l'inconscient dans le conscient, pour l'incorporer enfin aux diverses parties du discours !

Marcel Proust

Article paru dans la NRF en janvier 1920, à lire en entier ici

Peintures sur bois (20x20) de Frédérique Azaïs-Ferri

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vendredi, 15 janvier 2010

Voeu

Fred_20x20_3.jpgLe mot voeu est assez joli, avec ses trois voyelles enlacées

Frédérique Azaïs-Ferri

Exposition du 12 janvier au 25 février 2010 à la Maison de Heidelberg, à Montpellier, 4 rue des Trésoriers-de-la-Bourse

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20 x 20 sur bois

mardi, 12 janvier 2010

Vernissage ce soir, Frédérique Azaïs-Ferri

Fred_20x20_2.jpgFred_20x20_1.jpgExposition du 12 janvier au 25 février 2010 à la Maison de Heidelberg, à Montpellier, 4 rue des Trésoriers-de-la-Bourse

Vernissage le mardi 12 janvier à 18 H 30 en présence de l'artiste

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Les oeuvres présentées ici sont des 20 x 20 sur bois

jeudi, 07 janvier 2010

Les Intemporelles, de Frédérique Azaïs-Ferri

20_20 1a.jpg20_20 3a.jpg20_20 2a.jpgExposition du 12 janvier au 25 février 2010 à la Maison de Heidelberg, à Montpellier, 4 rue des Trésoriers-de-la-Bourse

Vernissage le mardi 12 janvier à 18 H 30 en présence de l'artiste

Voir son site

Les oeuvres présentées ici sont des 20 x 20 sur bois

mardi, 22 décembre 2009

Satori

IMG_7201.jpgCe jour-là, dans la cathédrale de Narbonne, dans cette ville de vent, mystérieuse, solaire, onirique, il s’est produit un tremblement, une révolution. Orgue et violon ont retenti. C’est la cathédrale la plus étrange qui soit, seul le chœur a été construit. Inachevée, à cause de cela   profondément humaine, elle est flamboyante, toute en élévation. Et puis la musique de Bach. Les notes comme des arcs en ciel se sont posées, envolées et devenues chair. L’éveil, le satori. Le 17 août 2005, au moment où je m’y attendais le moins, l’unité s’est réalisée.


Nightingale : Peinture de
Frédérique Azaïs-Ferri

Technique mixte sur toile  100x81

mardi, 03 novembre 2009

LM

L.jpgM.jpgLM (elle aime), qui se trouvent au milieu de notre alphabet, sont deux clés cachées dans mon roman : Le bonheur est un drôle de serpent.

Ici, les deux lettres peintes par Frédérique Azaïs-Ferri, dans sa série "Alphabet"

jeudi, 29 octobre 2009

L'Alphabet de Frédérique Azaïs-Ferri

IMG_9891.jpgIMG_9890.jpgIMG_9889.jpg

Parmi les dernières créations de Frédérique Azaïs-Ferri, voici des extraits de son alphabet. Frédérique sera présente au Baloard le 12 novembre pour le lancement de mon roman.

Voir ici son site

Frédérique Azaïs-Ferri expose actuellement dans l'Aude sa dernière série sur bois : "Les Intemporelles" à l'Ostal Cazes, Tuilerie Saint-Joseph, La Livinière, 04 68 91 47 79

http://www.lostalcazes.fr/

mercredi, 02 septembre 2009

2D Marché de l’Art

242677118.jpg30 Artistes professionnels

Traiteur du Rabelais

Mas Saphoras, les Garrigues

Chemin départemental 189 Mauguio

Dimanche 13 Septembre 2009

10h/18h

725120344.jpg06 87 27 62 91 /

06 63 57 07 49

 

http://presencedesarts.hautetfort.com

http://www.traiteur-rabelais.fr

Direction Mauguio à partir du Zénith

2ème à droite

Restauration/ buvette sur place : 04 67 64 91 72

2D = Deuxième Dimanche du mois dans des lieux différents

Peintures ici de Frédérique Azaïs-Ferri

lundi, 29 juin 2009

Frédérique Azaïs-Ferri expose à Villeneuvette

IMG_8784.jpgVilleneuvette, salle municipale, du 2 au 8 Juillet 2009. 
Frédérique vous invite à venir découvrir ses dernières toiles, ainsi que ses peintures sur bois: "Fragments d'Histoires" et autres, 
sans oublier un travail sur papier : "Les Zazaïlles". 
Le vernissage aura lieu samedi 4 Juillet à 18h. 

Frédérique Azaïs-Ferri 
04 67 87 54 56 
06 87 27 62 91 
 
http://frederiqueazais.hautetfort.com  
"De Glace et de Feu" Toile 

samedi, 13 juin 2009

Qu’on l’invoque par le mot juste

IMG_8621.jpg

Il est parfaitement concevable que la splendeur de la vie se tienne prête à côté de chaque être et toujours dans sa plénitude, mais qu’elle soit voilée, enfouie dans les profondeurs, invisible, lointaine. Elle est pourtant là, ni hostile, ni malveillante, ni sourde ; - qu’on l’invoque par le mot juste, par son nom juste, et elle vient. C'est là l'essence de la magie, qui ne crée pas, mais invoque.

Franz Kafka, Journal. 18 octobre 1921

 

Peinture de Frédérique Azaïs-Ferri

mercredi, 28 janvier 2009

Fragments d'histoires

p5MVi7.jpgSalon Créativa, Parc des Expositions de Montpellier, du 29 janvier au 1 février, de 10 H à 19 H

Frédérique Azaïs-Ferri

04 67 87 54 56

06 87 27 62 91

Vernissage vendredi 30 janvier, de 17 H à 19 H précises

mardi, 25 novembre 2008

7 ateliers s'ouvrent au public

cartonparcoursweb.jpgLes 28, 29 et 30 novembre, Frédérique Azaïs-Ferri mais aussi :

Bénédicte Watine-Eloy

Patricia Dottini

Marjolaine Mayran

Luc Muratet

Talou Coron

Denis Leenhardt