samedi, 13 juin 2009
Qu’on l’invoque par le mot juste
Il est parfaitement concevable que la splendeur de la vie se tienne prête à côté de chaque être et toujours dans sa plénitude, mais qu’elle soit voilée, enfouie dans les profondeurs, invisible, lointaine. Elle est pourtant là, ni hostile, ni malveillante, ni sourde ; - qu’on l’invoque par le mot juste, par son nom juste, et elle vient. C'est là l'essence de la magie, qui ne crée pas, mais invoque.
Franz Kafka, Journal. 18 octobre 1921
00:15 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : franz kafka, frédérique azaïs-ferri
Commentaires
Je croyais connaître assez bien Kafka mais ce texte m'ouvre de nouvelles perspectives sur ce qu'il pensait de la vie. Comme quoi on s'instruit sur les blogs...Bises.
Écrit par : ariaga | samedi, 13 juin 2009
Kafka était un théologien, un des plus grands !
Bises
Écrit par : Ray | samedi, 13 juin 2009
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