vendredi, 08 septembre 2017
Le cavalier Bernin
05:00 Publié dans Sculpture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bernin
mercredi, 25 février 2015
Dico de bord (extrait 6)
Bernini (dit Le Bernin)
Ce napolitain est un des plus grands artistes qui aient existé : à la fois architecte, peintre et sculpteur, et capable de marier les trois : Saint-Pierre de Rome, le fameux « doigt de Dieu », la colonnade de la place et le Baldaquin, c’est lui. Si on lui avait laissé réaliser son projet pour le Louvre – mais une cabale menée par Charles Perrault l’en a empêché – il aurait introduit des courbes, une façade ondulante. Du coup, relativement peu de baroque en France et Bernini est retourné (entre autres) en Italie. Ses sculptures, comme Pluton et Proserpine à la villa Borghese et bien sûr L’extase de Sainte-Thérèse sont si délicates et sensuelles qu’on en mangerait. Le musée Fabre de Montpellier possède de lui un petit autoportrait étonnant.
Raymond Alcovère, à paraître
01:44 Publié dans Dico de bord | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bernin
samedi, 02 mars 2013
Obscurcissements...
"la vérité est si obscurcie en ce temps, et le mensonge si établi, qu'à moins que d'aimer la vérité on ne saurait la connaître."
Pascal
A lire la chronique de Ph. Sollers dans le Point
Bernini, David (détail, 1625)
03:59 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pascal, bernin
vendredi, 08 avril 2011
Le temps découvrant la vérité
« Tout ce qui est profond aime le masque [...] Tout esprit profond a besoin d’un masque. »
Friedrich Nietzsche
Le temps découvrant la vérité, Le Bernin, vers 1646
18:08 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : nietzsche, bernin
dimanche, 17 janvier 2010
Le besoin d’une foi puissante
« Le besoin d’une foi puissante n’est pas la preuve d’une foi puissante, c’est plutôt le contraire. Quand on l’a, on peut se payer le luxe du scepticisme – on est assez sûr, assez ferme, assez solide, assez engagé pour cela. » (Friedrich Nietzsche, Le crépuscule des idoles)
Bernini
Il est amusant de constater que Dan Brown dans "Anges et démons" fait de Bernini un ennemi (caché) de l'église catholique !
00:18 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nietzsche, bernin
vendredi, 17 juillet 2009
Acheminement vers la parole
"L'être humain parle. Nous parlons éveillés ; nous parlons en rêve. Nous parlons sans cesse, même quand nous ne proférons aucune parole, et que nous ne faisons qu'écouter ou lire ; nous parlons même si, n'écoutant plus vraiment, ni ne lisant, nous nous adonnons à un travail, ou bien nous abandonnons à ne rien faire. Constamment nous parlons, d'une manière ou d'une autre. Nous parlons parce que parler nous est naturel. Cela ne provient pas d'une volonté de parler qui serait antérieure à la parole. On dit que l'homme possède la parole par nature. L'enseignement traditionnel veut que l'homme soit, à la différence de la plante et de la bête, le vivant capable de parole. Cette affirmation ne signifie pas seulement qu'à côté d'autres facultés, l'homme possède aussi celle de parler. Elle veut dire que c'est bien la parole qui rend l'homme capable d'être le vivant qu'il est en tant qu'homme. L'homme est homme en tant qu'il est celui qui parle". Ainsi commence le premier des textes de "Acheminement vers la parole" de Heidegger. Il cite et commente ensuite ce poème de Georg Trakl (1887-1914) Traduction François Fédier :
Quand il neige à la fenêtre,
Que longuement sonne la cloche du soir,
Pour beaucoup la table est mise
Et la maison est bien pourvue.
Plus d'un qui est en voyage
Arrive à la porte sur d'obscurs sentiers.
D'or fleurit l'arbre des grâces
Né de la terre et de sa sève fraîche.
Voyageur entre paisiblement ;
La douleur pétrifia le seuil.
Là resplendit en clarté pure
Sur la table pain et vin.
Sculpture du Bernin
00:15 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : martin heidegger, georg trakl, bernin
jeudi, 11 octobre 2007
Dans cette ville minérale
Rome est cette ville hyperbolique dans les goûts, les saveurs, l’hérésie du baroque, ce rêve fou devenu réalité, balcons joufflus, débordant de clématites, roses thé, murs ocres délavés, défraîchis, crevassés, granuleux, brillants, palette chaude de couleurs - carte du tendre - ors, arabesques, extases, élévations, annonciations, effractions, assomptions, anges musiciens, mosaïques, effigies, brocarts, trompe-l’œil, bas reliefs, enjambements, stucs, travertins, bustes, porphyres, rocailles, frontispices, acanthes, treilles, couronnes, guirlandes, entrelacs, tourbillons, gargouilles, néréides, tritons, coquillages, naïades, fontaines jaillissantes, murmures de la pierre et de l’eau égrenant la ville en chapelets de plaisirs, glissando, flots de lumière en tranches napolitaines autour des sept collines avec le Tibre aux reflets céladon comme une couleuvre lovée à ses pieds, en veilleur impassible, gardien du temple.
Raymond Alcovère, extrait de "Solaire", roman en cours d'écriture
Bernini, L'enlèvement de Proserpine
00:15 Publié dans En cours d'écriture | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Alcovère, Bernin