Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 18 février 2010

Badinage artistique

1266414631203.jpg

14:13 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : badinage artistique

"Qui ne dérange rien ni personne ne libère rien ni personne"

C'était la devise d'Yves Heurté, qui nous a quittés il y a quatre ans

13:30 Publié dans citation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yves heurté

Empailleur

lartigue-florette-paris-1944_1211758622.jpgJe ne suis pas photographe écrivain peintre je suis empailleur des choses que la vie m'offre en passant

Jacques-Henri Lartigue

Lire et voir plus ici

mercredi, 17 février 2010

Recette des cerises à l’eau de vie

Voici la recette des cerises à l’eau de vie de Pierre Dac (1893 - 1975)

Voici l'époque où les cerises vont se trouver en abondance sur nos marchés; profitons de leur prix abordable pour préparer de délicieuses cerises à l'eau-de-vie. Pour cette préparation, employez de préférence la cerise anglaise, la Montmorency, la griotte d'Etampes ou la tardive de Saint-Quentin. Enlevez les queues, dénoyautez. Prendre un litre de bonne eau-de-vie à 45° et procédez de la façon suivante : absorber une dizaine de cerises d'un seul coup, boire immédiatement la valeur d'un verre à bordeaux d'eau-de-vie et continuer ainsi jusqu'à épuisement des cerises et de l'eau-de-vie. Cette méthode, qui laisse à la cerise toute sa saveur, évite l'emploi toujours fastidieux des pèse-sirop et des bocaux de verre.

13:21 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre dac, recette

Origine d'une expression

Chardin_lepanierdefraisesdesbois.jpgLa lune, au visage changeant,

Paraît sur un trône d'argent,

Et tient cercle avec les étoiles ;

Le ciel est toujours clair tant que dure son cours,

Et nous avons des nuits plus belles que vos jours.

Racine, Lettre à M. Vitart, 17 janvier 1662, d'Uzès

Chardin, La panier de fraises des bois

lundi, 15 février 2010

François Plazy, peintre

leaudici_72.gifVous pouvez découvrir ici le peintre arlésien François Plazy.

A partir du 17 février jusqu'au 21 mars, il expose avec Frank Imperato  à l'espace Van-Gogh à Arles : l'exposition s'appelle Ricochets , une histoire à deux voix et quatre mains, en recherche permanente de jeu et de joie.  (plus d'infos sur son site)

Vernissage le vendredi 19 février à partir de 17h30 .

00:15 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : françois plazy

dimanche, 14 février 2010

Manque de Poe

Depuis six décennies, un inconnu célébrait chaque année l'anniversaire de l'écrivain en déposant des roses et une bouteille de cognac à moitié vide sur sa tombe à Baltimore. Mais cette fois, le « Poe toaster » n'est pas venu... Lire ici

La Fabrique des sentiments

15094__18834992_w434_h_q80.jpgJ’ai vu hier un film qui traduit bien, à sa façon, tes propos : « La Fabrique des sentiments » de Jean-Marc Moutout, avec Elsa Zylberstein - quelle magnifique actrice ! Une jeune femme réussit très bien sa vie professionnelle, mais n’a pas le même succès dans sa vie amoureuse. Elle fait appel au « Speed dating », c’est hallucinant - le mot dit tout - les gens ont sept minutes pour se présenter à l’autre, tenter de le séduire et obtenir un rendez-vous. Tout a l’air préfabriqué, pourtant c’est réel... Un jeu de chaises musicales, chacun passe de table en table, rejoint un autre candidat à l’amour, sept minutes en tout et pour tout et on enchaîne.

La jeune femme ressent un grand vide. Elle a du temps disponible pour l’amour, mais cet univers lui échappe, elle est passée de l’autre côté, celui de « la fabrique des sentiments ». Les gens autour d’elle sont perdus, à errer dans un monde qui les ignore.  Ils maîtrisent l’argent, le travail,  ils sont du bon côté de la barrière, mais l’essentiel leur manque. Les hommes aussi sont en apesanteur dans le film, les anciens schémas ont sauté, les femmes sont leurs égales, elles veulent tout, alors ils sont désorientés, fuyants. Il y a le séducteur, apparemment tout va bien, mais le regard perçant de la jeune femme montre le faux ; arrive un autre personnage, décalé, en souffrance ; elle le choisira mais sans être réellement satisfaite. Et puis apparaît la grand-mère, l’amour à son époque on ne s’en souciait pas trop, et là, on comprend, le bonheur est une idée neuve, deux ou trois siècles ne sont rien encore, tout est à construire…

Photo du film

Raymond Alcovère, extrait de "Le bonheur est un drôle de serpent", vient de paraître, éditions Lucie

samedi, 13 février 2010

Boutons le Nain hors de France !

C'est signé Action discrète, à voir ici !

Prix : un franc

rimbaud.jpgEdition originale (aux frais de l’auteur)
Bruxelles, Alliance Typographique (M.-J. Poot et Compagnie), 1873.
(Le seul livre que Rimbaud ait souhaité publier)

vendredi, 12 février 2010

Le grand pow-wow de la lumière

jean-seberg-1-sized.jpgLa neige vint cet hiver-là, en brouillard qui apaise les contours. La mer était grise, grise et blanche. Des nuées de mouettes voletaient en rangs serrés au dessus de l’eau. Quelques pas derrière, les flamants, suspendus, jetaient des taches roses sur le vert des étangs. Je marchais de longues heures jusqu’à la cathédrale de Maguelone. Les étangs offraient leur placidité sauvage, le silence retenu de ce qu’était le rivage autrefois, maintenant oublié, à peine ridé par le vent du Nord. Puis arrivait un soleil éclatant, avec les passants, incongrus, lointains dans ce décor de couleurs. Le grand pow-wow de la lumière.

Raymond Alcovère, extrait de "Le bonheur est un drôle de serpent", vient de paraître, éditions Lucie

jeudi, 11 février 2010

Boum !

Boum !

19:17 Publié dans Chanson | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : charles trenet, boum

5 ans déjà !

Fragonard_l'Inspiration.jpgC'était le jeudi 3 février 2005, ouverture de ce blog, avec cette note :

Se voir en peinture...

Notre temps est devenu fou. Ordre, contrôle, rentabilité. Alors que bonheur et plaisirs sont faits de rien. De riens. Ce rien on vous le laisse comme disait Léo Ferré. Eh bien prenons-le ! Prenons la parole, s’il ne reste que ça ! Même si ça ne sert à rien, ou justement à cause de cela ! Reste à jouer ! D’ailleurs la parole des grands écrivains est faite de silence. Quand on lit un grand texte, aussitôt le silence se fait, un silence de neige, tout autour. Comme si le monde s’arrêtait de tourner, si tout le bruit inutile apparaissait d’un coup comme ce qu’il est vraiment, c’est à dire vide, creux et inutile.
Il y a ces grands textes et puis la peinture. Certains tableaux happent le monde, l’insèrent, l’intègrent à eux, subrepticement...
Les regardant, vous êtes happés, intégrés à eux. Attention la chose peut même se faire à votre insu. Regardez mieux un tableau de Watteau, Delacroix, Poussin, Véronèse ou Fragonard…
Observez attentivement, peut-être vous y découvrirez-vous, dans un coin, tenant une guitare, ou dialoguant avec l’ange…

Et les 3 premiers à laisser des commentaires : Nina, PAG et JJM !

00:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : blog, fragonard

mercredi, 10 février 2010

Fictions...

jean-seberg.jpgL’infériorité de l’esprit se mesure à la grandeur apparente des objets et des circonstances dont il a besoin pour s’émouvoir. Et surtout à l’énormité des mensonges et des fictions dont il a besoin pour ne pas voir l’humilité de ses moyens et de ses désirs. (Paul Valéry)

Photo : Jean Seberg

mardi, 09 février 2010

Virer Debord !

Voici une histoire qui ne manque pas de sel ! L'Etat fait appel au mécénat des entreprises privées pour conserver en France les archives de Guy Debord, sinon elles partiront aux Etats-Unis... A lire là

Un nouveau magazine littéraire en ligne

Il s'appelle "La Vie littéraire" et c'est ici

13:16 Publié dans Revues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la vie littéraire

Dans le temps...

dorleac-franiaaoise-02-g.jpgSi du moins il m'était laissé assez de temps pour accomplir mon oeuvre, je ne manquerais pas de la marquer au sceau de ce Temps dont l'idée s'imposait à moi avec tant de force aujourd'hui, et j'y décrirais les hommes, cela dût-il les faire ressembler à des êtres monstrueux, comme occupant dans le Temps une place autrement considérable que celle si restreinte qui leur est réservée dans l'espace, une place, au contraire, prolongée sans mesure, puisqu'ils touchent simultanément, comme des géants, plongés dans les années, à des époques vécues par eux, si distantes, - entre lesquelles tant de jours sont venus se placer - dans le Temps.

Marcel Proust, Le temps retrouvé (dernier paragraphe)

Photo : Françoise Dorleac

lundi, 08 février 2010

Concours de nouvelles de l'Encrier renversé

XXIIe CONCOURS FRANCOPHONE DE NOUVELLE 2010

DE L’ENCRIER RENVERSÉ ET DE LA VILLE DE CASTRES

Réglement ici

Une forme d'intelligence extraterrestre

La meilleure preuve qu'il existe une forme d'intelligence extraterrestre est qu'elle n'a pas essayé de nous contacter

Pierre Dac

9, rue de la Vieille intendance à Montpellier

Jardindesplantes2.jpgC'est à cette adresse que Paul Valéry a écrit "Monsieur Teste", tout près de la Place de la Canourgue et de la cathédrale de Montpellier, dans la même maison qui vit naître Auguste Comte. Fruttero et Lucentini, qui avaient réuni leurs chroniques de "La Stampa" sous le titre de "La prédominance du crétin", terminent leur livre par ces lignes sur Valéry : « Monsieur Teste n’est pas un symbole commode, un héros triomphant que l’on peut suivre en rangs, en entonnant des slogans. En un certain sens, il a toujours été vaincu. Mais à intervalles assez longs, quand les trottoirs hurlants se sont momentanément vidés, on peut toujours, si on le désire, entendre son pas nocturne, régulier, imperturbablement solitaire ».

On pourra ici faire une promenade littéraire dans Montpellier

Photo : Le Jardin des Plantes à Montpellier