jeudi, 18 février 2010
Badinage artistique
14:13 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : badinage artistique
"Qui ne dérange rien ni personne ne libère rien ni personne"
13:30 Publié dans citation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yves heurté
Empailleur
Je ne suis pas photographe écrivain peintre je suis empailleur des choses que la vie m'offre en passant
Jacques-Henri Lartigue
00:15 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jacques-henri lartigue
mercredi, 17 février 2010
Recette des cerises à l’eau de vie
Voici la recette des cerises à l’eau de vie de Pierre Dac (1893 - 1975)
Voici l'époque où les cerises vont se trouver en abondance sur nos marchés; profitons de leur prix abordable pour préparer de délicieuses cerises à l'eau-de-vie. Pour cette préparation, employez de préférence la cerise anglaise, la Montmorency, la griotte d'Etampes ou la tardive de Saint-Quentin. Enlevez les queues, dénoyautez. Prendre un litre de bonne eau-de-vie à 45° et procédez de la façon suivante : absorber une dizaine de cerises d'un seul coup, boire immédiatement la valeur d'un verre à bordeaux d'eau-de-vie et continuer ainsi jusqu'à épuisement des cerises et de l'eau-de-vie. Cette méthode, qui laisse à la cerise toute sa saveur, évite l'emploi toujours fastidieux des pèse-sirop et des bocaux de verre.
13:21 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre dac, recette
Origine d'une expression
La lune, au visage changeant,
Paraît sur un trône d'argent,
Et tient cercle avec les étoiles ;
Le ciel est toujours clair tant que dure son cours,
Et nous avons des nuits plus belles que vos jours.
Racine, Lettre à M. Vitart, 17 janvier 1662, d'Uzès
Chardin, La panier de fraises des bois
11:48 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : racine, chardin
lundi, 15 février 2010
François Plazy, peintre
Vous pouvez découvrir ici le peintre arlésien François Plazy.
A partir du 17 février jusqu'au 21 mars, il expose avec Frank Imperato à l'espace Van-Gogh à Arles : l'exposition s'appelle Ricochets , une histoire à deux voix et quatre mains, en recherche permanente de jeu et de joie. (plus d'infos sur son site)
00:15 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : françois plazy
dimanche, 14 février 2010
Manque de Poe
20:31 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : edgar allan poe
La Fabrique des sentiments
J’ai vu hier un film qui traduit bien, à sa façon, tes propos : « La Fabrique des sentiments » de Jean-Marc Moutout, avec Elsa Zylberstein - quelle magnifique actrice ! Une jeune femme réussit très bien sa vie professionnelle, mais n’a pas le même succès dans sa vie amoureuse. Elle fait appel au « Speed dating », c’est hallucinant - le mot dit tout - les gens ont sept minutes pour se présenter à l’autre, tenter de le séduire et obtenir un rendez-vous. Tout a l’air préfabriqué, pourtant c’est réel... Un jeu de chaises musicales, chacun passe de table en table, rejoint un autre candidat à l’amour, sept minutes en tout et pour tout et on enchaîne.
La jeune femme ressent un grand vide. Elle a du temps disponible pour l’amour, mais cet univers lui échappe, elle est passée de l’autre côté, celui de « la fabrique des sentiments ». Les gens autour d’elle sont perdus, à errer dans un monde qui les ignore. Ils maîtrisent l’argent, le travail, ils sont du bon côté de la barrière, mais l’essentiel leur manque. Les hommes aussi sont en apesanteur dans le film, les anciens schémas ont sauté, les femmes sont leurs égales, elles veulent tout, alors ils sont désorientés, fuyants. Il y a le séducteur, apparemment tout va bien, mais le regard perçant de la jeune femme montre le faux ; arrive un autre personnage, décalé, en souffrance ; elle le choisira mais sans être réellement satisfaite. Et puis apparaît la grand-mère, l’amour à son époque on ne s’en souciait pas trop, et là, on comprend, le bonheur est une idée neuve, deux ou trois siècles ne sont rien encore, tout est à construire…
Photo du film
Raymond Alcovère, extrait de "Le bonheur est un drôle de serpent", vient de paraître, éditions Lucie
00:15 Publié dans Le Bonheur est un drôle de serpent | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : le bonheur est un drôle de serpent, speed dating
samedi, 13 février 2010
Boutons le Nain hors de France !
13:55 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : dominique de villepin, action discrète
Prix : un franc
00:15 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rimbaud, une saison en enfer
vendredi, 12 février 2010
Le grand pow-wow de la lumière
La neige vint cet hiver-là, en brouillard qui apaise les contours. La mer était grise, grise et blanche. Des nuées de mouettes voletaient en rangs serrés au dessus de l’eau. Quelques pas derrière, les flamants, suspendus, jetaient des taches roses sur le vert des étangs. Je marchais de longues heures jusqu’à la cathédrale de Maguelone. Les étangs offraient leur placidité sauvage, le silence retenu de ce qu’était le rivage autrefois, maintenant oublié, à peine ridé par le vent du Nord. Puis arrivait un soleil éclatant, avec les passants, incongrus, lointains dans ce décor de couleurs. Le grand pow-wow de la lumière.
Raymond Alcovère, extrait de "Le bonheur est un drôle de serpent", vient de paraître, éditions Lucie
00:15 Publié dans Le Bonheur est un drôle de serpent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le bonheur est un drôle de serpent, jean seberg
jeudi, 11 février 2010
Boum !
19:17 Publié dans Chanson | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : charles trenet, boum
5 ans déjà !
C'était le jeudi 3 février 2005, ouverture de ce blog, avec cette note :
Se voir en peinture...
Notre temps est devenu fou. Ordre, contrôle, rentabilité. Alors que bonheur et plaisirs sont faits de rien. De riens. Ce rien on vous le laisse comme disait Léo Ferré. Eh bien prenons-le ! Prenons la parole, s’il ne reste que ça ! Même si ça ne sert à rien, ou justement à cause de cela ! Reste à jouer ! D’ailleurs la parole des grands écrivains est faite de silence. Quand on lit un grand texte, aussitôt le silence se fait, un silence de neige, tout autour. Comme si le monde s’arrêtait de tourner, si tout le bruit inutile apparaissait d’un coup comme ce qu’il est vraiment, c’est à dire vide, creux et inutile.
Il y a ces grands textes et puis la peinture. Certains tableaux happent le monde, l’insèrent, l’intègrent à eux, subrepticement...
Les regardant, vous êtes happés, intégrés à eux. Attention la chose peut même se faire à votre insu. Regardez mieux un tableau de Watteau, Delacroix, Poussin, Véronèse ou Fragonard…
Observez attentivement, peut-être vous y découvrirez-vous, dans un coin, tenant une guitare, ou dialoguant avec l’ange…
Et les 3 premiers à laisser des commentaires : Nina, PAG et JJM !
00:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : blog, fragonard
mercredi, 10 février 2010
Fictions...
L’infériorité de l’esprit se mesure à la grandeur apparente des objets et des circonstances dont il a besoin pour s’émouvoir. Et surtout à l’énormité des mensonges et des fictions dont il a besoin pour ne pas voir l’humilité de ses moyens et de ses désirs. (Paul Valéry)
Photo : Jean Seberg
00:16 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : paul valéry, jean seberg
mardi, 09 février 2010
Virer Debord !
18:33 Publié dans Société du spectacle | Lien permanent | Commentaires (3)
Un nouveau magazine littéraire en ligne
13:16 Publié dans Revues | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la vie littéraire
Dans le temps...
Si du moins il m'était laissé assez de temps pour accomplir mon oeuvre, je ne manquerais pas de la marquer au sceau de ce Temps dont l'idée s'imposait à moi avec tant de force aujourd'hui, et j'y décrirais les hommes, cela dût-il les faire ressembler à des êtres monstrueux, comme occupant dans le Temps une place autrement considérable que celle si restreinte qui leur est réservée dans l'espace, une place, au contraire, prolongée sans mesure, puisqu'ils touchent simultanément, comme des géants, plongés dans les années, à des époques vécues par eux, si distantes, - entre lesquelles tant de jours sont venus se placer - dans le Temps.
Marcel Proust, Le temps retrouvé (dernier paragraphe)
Photo : Françoise Dorleac
00:10 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : marcel proust, le temps retrouvé, françoise dorleac
lundi, 08 février 2010
Concours de nouvelles de l'Encrier renversé
16:48 Publié dans Concours | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : concours de nouvelles, l'encrier renversé
Une forme d'intelligence extraterrestre
La meilleure preuve qu'il existe une forme d'intelligence extraterrestre est qu'elle n'a pas essayé de nous contacter
Pierre Dac
09:56 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : pierre dac, extraterrestre
9, rue de la Vieille intendance à Montpellier
C'est à cette adresse que Paul Valéry a écrit "Monsieur Teste", tout près de la Place de la Canourgue et de la cathédrale de Montpellier, dans la même maison qui vit naître Auguste Comte. Fruttero et Lucentini, qui avaient réuni leurs chroniques de "La Stampa" sous le titre de "La prédominance du crétin", terminent leur livre par ces lignes sur Valéry : « Monsieur Teste n’est pas un symbole commode, un héros triomphant que l’on peut suivre en rangs, en entonnant des slogans. En un certain sens, il a toujours été vaincu. Mais à intervalles assez longs, quand les trottoirs hurlants se sont momentanément vidés, on peut toujours, si on le désire, entendre son pas nocturne, régulier, imperturbablement solitaire ».
On pourra ici faire une promenade littéraire dans Montpellier
Photo : Le Jardin des Plantes à Montpellier
00:15 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : montpellier, paul valéry, fruttero et lucentini