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dimanche, 16 mai 2010

Solutions locales pour un désordre global, un film de Coline Serreau

affiche-soluctionslocales.jpgOn découvre à travers ces entretiens comment après la deuxième guerre mondiale, les surplus d'explosifs, de gaz de combat et de tanks ont été recyclés vers l'agriculture pour le plus grand profit de l'industrie chimique et pétrolière. Cette prétendue "révolution verte", en guerre contre la terre, a éradiqué les écosystèmes gratuits et pérennes qui avaient nourri l'humanité depuis la nuit des temps, pour leur substituer les intrants polluants et coûteux de la pétrochimie.

La conséquence de cette "révolution verte" c'est la mort des sols, l'éradication de la biodiversité, l'exode rural massif ou le suicide des paysans, la confiscation de notre bien commun primordial, la semence, la malnutrition de ceux qui mangent et la famine pour un milliard d'humains.
Cette agriculture n'est pas pérenne, elle repose sur une ressource épuisable et bientôt épuisée, le pétrole, elle nous emmène vers des crises alimentaires qui frapperont les pauvres d'abord, mais aussi les pays riches.

Voir ici le site du film, avec plein d'infos

samedi, 15 mai 2010

Malheur à celui par qui le Stendhal arrive !

Gericault_Main_Mouche_430px.jpg"Vos plats ennemis ne seront connus que par le bonheur qu'ils auront eu d'être vos ennemis."

Stendhal

Géricault, Etude de main attrapant une grosse mouche
Musée Bonnat (Bayonne)

vendredi, 14 mai 2010

Une histoire parallèle

Veronese_-_Allegory_of_love_Respect.jpgNe croyez pas quelqu'un qui vous dit qu'une phrase ne pourra jamais transformer quoi que ce soit. C'est un flic. Le temps historique continue de se scander au calendrier des impostures politiques ; il s'est définitivement résorbé, sur l'ensemble de la planète, en guerre.
Il existe une autre histoire - une histoire parallèle.
C'est l'histoire des gestes poétiques ; et de leur transmission secrète à travers le temps. Cette transmission opère d'oeuvre à oeuvre. Elle ne s'arrête jamais.

Y.Haenel,
évoluer parmi les avalanches
Véronèse, Allégorie de l'amour, III Le Respect

jeudi, 13 mai 2010

Pierre Autin-Grenier à Carpentras

tous-les-jours.jpgPour la sortie de son dernier livre "C'est tous les jours comme ça" aux éditions Finitude

Lire ici un article de Pierre Assouline

Vendredi 14/05/2010 : 19H00

Librairie de l’Horloge
35 place de l’Horloge
84200 CARPENTRAS
04 90 63 18 32

Le Stade du miroir

la_condition_humaine-magritte.jpgLe sens de la création littéraire : dépeindre des objets ordinaires tels que leur reflet apparaîtrait dans des miroirs magiques

Nabokov

René Magritte, La Condition humaine

01:47 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nabokov, magritte

mercredi, 12 mai 2010

Erri de Luca, Valeur, Valore

313462SYETL._SS500_.jpg"J'attache de la valeur à toute forme de vie, à la neige, la fraise, la mouche.
J'attache de la valeur au règne animal et à la république des étoiles.
J'attache de la valeur au vin tant que dure le repas, au sourire involontaire, à la fatigue de celui qui ne s'est pas épargné, à deux vieux qui s'aiment.
J'attache de la valeur à ce qui demain ne vaudra plus rien et à ce qui aujourd'hui vaut peu de chose.
J'attache de la valeur à économiser l'eau, à réparer une paire de souliers, à se taire à temps, à accourir à un cri, à demander la permission avant de s'asseoir, à éprouver de la gratitude sans se souvenir de quoi.
J'attache de la valeur à savoir où se trouve le nord dans une pièce, quel est le nom du vent en train de sécher la lessive.
J'attache de la valeur au voyage du vagabond, à la clôture de la moniale, à la patience du condamné quelle que soit sa faute.
j'attache de la valeur à l'usage du verbe aimer et à l'hypothèse qu'il existe un créateur.
Bien de ces valeurs, je ne les ai pas connues.
Considero valore l'uso del verbo amare e l'ipotesi che esita un creatore."

Erri de Luca

Extrait du site toujours magnifique "Fleuves et Montagnes sans fin"

00:10 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : erri de luca

mardi, 11 mai 2010

Appel à textes pour le Magazine Autour des Auteurs

 

boubot, fenêtre à Collioure.jpgNous attendons vos propositions de textes à tout moment pour nourrir notre magazine en ligne.

Comme vous le savez, ces textes doivent répondre aux critères suivants : être brefs, de nature inédite et de facture littéraire, qu'ils s'agissent de textes personnels, de chroniques livres ou autres billets.

Pour ce qui est des inédits, ils peuvent être fictions, récits ou très courtes nouvelles (il existe une infinité de genres, y compris dans la forme courte)

1500 caractères est une bonne mesure

En résumé, densité et brièveté : une condition de la réussite de notre revue

Nous rappelons que les propositions qui s’accordent avec ce format sont soumises à notre comité au lecture

date limite d’envoi pour le prochain : fin mai

Le comité de rédaction du MAG

Adresse d'envoi des textes : renaudfran@free.fr


Photo : Edouard Boubat, Fenêtre à Collioure

lundi, 10 mai 2010

Comme sont jetés les ouvriers vieillissants dans l'industrie délocalisée

Vous avez alors des auteurs qui ont 45 à 60 ans, qui ont une oeuvre importante et très honorable derrière eux, et qui sont jetés exactement comme sont jetés les ouvriers vieillissants dans l'industrie délocalisée...

A lire ici l'interview de Claude Durand

13:58 Publié dans Edition | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : édition

Prix unique du livre

escher_street_on_a_table.jpgS'il n'avait pas été mis en plance en 1981 (loi Lang) le secteur du livre serait aujourd'hui sinistré ; les librairies indépendantes auraient disparu ainsi que les petits éditeurs. Le prix du livre avait été libéralisé fin 1978 par le ministre Monory (père spirituel de Raffarin !) ; il était temps que la loi Lang arrive, le secteur en deux ans était déjà sinistré, imaginons ce qui pourrait arriver aujourd'hui...

Marc Escher, Rue sur une table

13:34 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : prix unique du livre

samedi, 08 mai 2010

Des livres et du vin, que demander de plus ?

vin01.jpgUne petite pause de blog donc, serai ce We à Balma, voir ici

vendredi, 07 mai 2010

Edouard Boubat

Madras-1971.jpg"Est-il besoin de dire que cette image - sans doute parce qu'elle illustre avec noblesse la plus exquise la secrète affinité de ces deux maîtres-mots : la mer et la mère - est l'une des plus belles qui furent jamais faites depuis l'invention de la photographie ? La plus belle peut être."

Michel Tournier

Edouard Boubat, Madras, 1971

00:15 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edouard boubat

jeudi, 06 mai 2010

"Le roman doit avoir pour but la poésie pratique"

Studio-2.jpg"Je crois effectivement que le travail fondamental de l’écrivain ne peut plus se faire autrement que dans la clandestinité, malgré d’ailleurs une apparence soit tout à fait convenable, soit tout à fait trompeuse. Cette séparation radicale entre le paraître et la réalité n’a sans doute jamais été aussi grande. Cela vient du fait que, désormais, la société contrôle tout et se raconte à elle-même dans des séries d’images. J’ai une grande habitude d’être pris pour quelqu’un d’autre. Je suis aussi habitué à ce qu’on ne lise pas du tout ce que j’écris. J’en retire à la fois un sentiment d’impunité et de liberté très grande. Je peux vivre selon l’image qu’on a de moi et poursuivre dans le même temps des activités tout autres..."

Philippe Sollers, article à lire en entier ici

mercredi, 05 mai 2010

Peut-être avais-je atteint...

boubat31.jpgPeut-être avais-je atteint cet état mystérieux, insondable, ce trouble léger qu’on appelle bonheur. Cet état, cette limite plutôt, qui était ma quête, que j’étais venu chercher ici au bout du monde, que tant d’autres avant moi avaient poursuivi et si peu atteint, cette fêlure dans le réel qui fait oublier la rumeur des jours pour nous plonger transis dans une extase fragile et passagère que l’on cherche à recréer sans cesse sans y parvenir souvent.

Raymond Alcovère, extrait de "Le bonheur est un drôle de serpent", 2009,  éditions Lucie

Photo : Edouard Boubat, Graffiti, mai 68


mardi, 04 mai 2010

Histoire sans parole

ornella-muti-felliniestatecopertina.jpgA voir ici, ce petit chef d'oeuvre, extrait de ce film à sketches, Les Nouveaux monstres, de Risi, Scola et Monicelli (1978)

Erri De Luca : “J’ai fait le plus vieux métier du monde”

« J’ai fait le plus vieux métier du monde. Pas celui de la prostituée, mais l’équivalent masculin, l’ouvrier, qui vend son corps à la force de son travail. »

Erri de Luca, lire la suite ici

13:38 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : erri de luca

Les femmes chez Watteau

Watteau_cousines_m.jpgQuelle allure ! comme celle-ci dans "Les deux cousines"

00:15 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : watteau

lundi, 03 mai 2010

11 èmes rencontres du livre et du vin à Balma, les 7, 8 et 9 mai 2010

L'Aube a un goût (couv3).jpgJ'y serai samedi 8 après-midi et dimanche 9 sur le stand des éditions N&B...

Vous n'êtes pas sérieux

JoanCollins-CornelLucas.jpg"Du moment que vous savez écrire, vous n'êtes pas sérieux, et vos amis vous traitent comme un gamin."

Flaubert

Photo : Joan Collins par Cornel Lucas

dimanche, 02 mai 2010

La mouche

9782909953106_5.jpg"La mouche ne raisonne pas bien à présent. Un homme bourdonne à ses oreilles."

Lautréamont

Photo de Willy Ronis

 

samedi, 01 mai 2010

Whole lotta love

Très étonnante version de ce mythique Led Zep, ici, à la Nouvelle Star !

03:00 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : led zeppelin