mardi, 04 octobre 2011
Le blog de Jean-Pierre Longre
19:19 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean-pierre longre
vendredi, 30 septembre 2011
Le Magazine Autour des auteurs n° 24 est en ligne
A lire ici :
http://www.autour-des-auteurs.net/magazine/new_mag.html
Pour les prochains numéros, nous attendons vos propositions : textes courts, billets, chroniques livres ou spectacles... Les propositions doivent être inédites, de facture littéraire et, comme d’habitude, autour de 1500 signes.
A envoyer à :renaudfran@free.fr
llustration : Patricia Dottini, sans titre, technique mixte, 46 x 38 cm, collection privée
14:07 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : autour des auteurs, magazine autour des auteurs
mardi, 27 septembre 2011
Crédit pour tous !
A partir du 27 septembre, les Terriens vivent à crédit
Nous consommons plus que ce que la Terre peut produire en une année. Et, selon Global Footprint Network, cela commence tous les ans un peu plus tôt.
13:27 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 23 septembre 2011
La censure
« La censure est détestable à deux niveaux : parce qu’elle est répressive, parce qu’elle est bête ; en sorte qu’on a toujours envie, contradictoirement, de la combattre et de lui faire la leçon. »
Roland Barthes
02:35 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : roland barthes, censure
lundi, 19 septembre 2011
En réalité je n'aimais que les poètes
"En réalité je n'aimais que les poètes. Les vers, ça me frappe, ça me touche, ça m'impose. Je les tourne et les retourne dans ma tête, pour voir comment ils sont faits; comme on examine le mécanisme d'une montre. Ces contraintes mystérieuses, compter les syllabes, chercher des rimes, accueillir des images; cette forme sévère, pareille à celle qui enferme les objets... Les vers ce sont des bijoux bien ciselés et bien astiqués."
Céline
Robert Poulet, Entretiens familiers avec L.-F. Céline, Paris, 1958, p. 68. Repris en 1971 sous le titre Mon ami Bardamu.
10:17 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : céline
vendredi, 16 septembre 2011
Le Secret
Présentation ici (via l'INA) d'un des meilleurs livres de Philippe Sollers
http://www.ina.fr/art-et-culture/cinema/video/CPC93003664/philippe-sollers-le-secret.fr.html
22:22 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : philippe sollers, le secret
lundi, 12 septembre 2011
La primaire "c'est la seule élection que les socialistes (soient) sûrs de gagner", a plaisanté M. Hollande
23:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 08 septembre 2011
Les Vendanges littéraires de Rivesaltes
12:00 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rivesaltes
mercredi, 07 septembre 2011
Ce matin au réveil j'ai toute la peinture
" Ce matin au réveil j'ai toute la peinture et tous les livres...l'expérience intime et sensuelle, les couleurs de la vie... des rivières de romans derrière les yeux... derrière les yeux, le feu nourrit le feu, la terre s'augmente de son propre corps, l'éther ajoute à l'éther... et encore ce matin, proche et lointaine, mais la même, la Laura de Giorgone, la Vénus à la fourrure de Titien, et comme elle se présente... le Concert champêtre... la musique... Poussin, les Saisons... " La grappe de la Terre promise " derrière les yeux... la nuit et la lumière... et de l'une à l'autre... et la ville ce matin... et toutes les vies des anciens peintres... et la danse dans les yeux... et cette fixation, le regard, la main peinte de Manet en son Autoportrait à la palette... et tout ce qui se propose dans ce trait... " l'homme habite poétiquement " sur sa portée... Manet, sa palette et toute la musique peinte dans son jardin... la vie musicale, l'autoportrait comme monde... La Musique aux Tuileries... l'univers de Manet. "
Le savoir-vivre / Marcelin Pleynet / L'Infini / Gallimard / 2006
10:58 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marcelin pleynet
samedi, 03 septembre 2011
L'enchanteur
" La plupart des écrivains d’aujourd’hui sont contre nous, parce qu’ils ne sont pas avec nous : ils ne sont pas des écrivains ; c’est dire qu’ils pèchent contre la langue, laquelle seule importe, d’une certaine façon - contrairement à celle dont ces écrivains veulent exister : en oubliant la langue, en faisant comme si elle n’existait pas, ou qu’elle soit un simple outil de communication : autant dire qu’ils s’oublient eux-mêmes, puis-je avancer, notant cela tandis que le soleil se lève, devant moi, entre l’îlot du Grand Bé, où est enterré un des plus grands artiste de notre langue, et Saint-Servan, à droite, où gît la femme qui l’a mis au monde : angle magnifique dans le compas solaire de l’amour filial et de la langue, dans ce nombre d’or de l’écriture, qui constitue la véritable sépulture de Chateaubriand, lequel repose dans le soleil levant dont sa langue a reçu la semence. Les mauvais écrivains, eux, dispersent au lieu de bâtir dans la lumière, et ils écrivent d’une main desséchée, que rien ne guérira. Qu’ils se haïssent les uns les autres, cela semble une loi du milieu littéraire, la plus basse, avec les serpents qui gardent le temple du Nouvel Ordre moral. Elle n’a pas de sens pour nous. Le désert du sens croît. Diviser les justes, multiplier les méchants, voilà à quoi travaillent nos ennemis, multipliant les pierres en lieu et place du pain, et nous reprochant, à vous comme à moi, de trop publier, c’est-à-dire d’exister. Ils voudraient que notre royaume se divise ici-bas et que nous n’atteignions pas au Royaume du Père. Ils prétendent que nous nous haïssons. Je suis pour ma part dépourvu de haine, mais non d’armes. Ils nous prétendent des imposteurs pour faire oublier qu’ils prêchent le faux. Je n’ai pas de posture d’écrivain : j’écris. La guerre n’est pas une posture mais un acte, comme l’écriture. Elle seule me définit, ou me vouera à l’oubli. Du moins serai-je resté fidèle à la douceur terrible de l’ange qui est en moi. "
Lettre à Philippe Sollers sur la haine et sur le diable / extrait / Richard Millet / L'Infini / 113 / Hiver 2011 / pileface.com
19:33 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : chateaubriand, richard millet
mardi, 30 août 2011
Hemingway à l'ouïe nue
13:45 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : hemingway
dimanche, 28 août 2011
Pensée du matin
"Dans la pensée toute chose devient solitaire et lente."
Heidegger
08:42 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : heidegger
mercredi, 24 août 2011
Véronese pour toujours
L'harmonie, la grâce, la beauté...
19:50 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : veronese
dimanche, 21 août 2011
Le plus simple
« Le plus simple ou le plus proche sera toujours le plus riche et le plus mystérieux. »
Philippe Sollers Nicolas de Staël
10:18 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : philippe sollers, nicolas de staël
mercredi, 17 août 2011
Hölderlin
"Les dieux viennent sans être devinés, seuls les enfants s'efforcent vers eux, le bonheur est trop aveuglant, trop clair."
"Les souffles d'Italie l'accompagnent, la mer envoie avec lui ses nuages, ses plus beaux soleils."
"Les jours se mêlent dans un ordre plus audacieux."
"Tous les visages semblent parents."
"Le Nil s'avance et tend ses bras pleins de désirs."
"Permets à mon âme d'aller au fond de ton abîme, souvenir de ta Tranquillité."
"La fête passe, et tout reprendra demain son chemin sur l'étroite terre."
"Une Loi veut que tout se glisse comme des serpents au coeur des choses."
"Les murs se dressent, silencieux et glacés, les girouettes crient dans le vent."
"La Nature est plus vieille que le temps, elle domine les dieux de l'Orient et ceux du soir."
Hölderlin
19:57 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : hölderlin
lundi, 15 août 2011
Cézanne m'apprit à regarder la nature chinoise
01:51 Publié dans Le Sourire de Cézanne | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 12 août 2011
Poséidon, de Franz Kafka
Poséidon était assis à son bureau et comptait. L’administration de tous les océans représentait une somme de travail infinie. Il aurait pu avoir autant d’assistants qu’il aurait voulus, et il en avait beaucoup, mais comme il prenait sa charge très au sérieux, il recomptait tout lui-même, et ainsi les assistants ne lui étaient pas d’un grand secours. On ne peut pas dire que son travail le réjouissait, et il ne l’accomplissait à vrai dire que parce qu’il lui était imposé. Il avait déjà postulé souvent à des emplois plus joyeux (c’est ainsi qu’il s’exprimait), mais à chaque fois qu’on lui faisait différentes offres, il s’avérait que rien ne lui convenait mieux que son poste actuel. Il était aussi très difficile de trouver quelque chose d’autre pour lui. Il n’était bien sûr pas possible de l’affecter à une mer déterminée, car, sans parler du fait qu’ici aussi le travail comptable n’était pas moindre, mais seulement plus vétilleux, le grand Poséidon ne pouvait avoir qu’un poste de responsabilité. Et si on lui proposait un poste hors de l’eau, il se sentait mal rien qu’à se l’imaginer, son souffle divin s’accélérait, son buste d’airain vacillait. D’ailleurs on ne prenait pas ses plaintes vraiment au sérieux ; quand un puissant ne cesse de se lamenter, il faut essayer de faire semblant de lui céder, même dans les situations sans issue ; personne ne songeait vraiment à le suspendre de sa charge, car il avait été destiné depuis le début des temps à être le dieu des océans et devait le rester. Ce qui l’énervait le plus – et provoquait son insatisfaction à son poste –, c’était d’entendre parler des images qu’on se faisait de lui, comme celle par exemple où il conduisait sans cesse son char à travers les flots tenant son trident. Pendant ce temps-là, il restait assis au fond de l’océan et n’arrêtait pas de compter, cette activité monotone étant uniquement interrompue de temps à autre par un voyage à Jupiter, voyage dont il revenait d’ailleurs furieux la plupart du temps. Ainsi il avait à peine vu les océans, juste de manière fugitive lorsqu’il montait en se dépêchant à l’Olympe, et il ne les avait jamais réellement traversés. Il avait coutume de dire qu’il attendait pour cela la fin du monde, alors il y aurait bien un moment de calme où il pourrait encore, juste avant que tout s’achève et après avoir contrôlé son dernier compte, faire rapidement un petit tour.
21:58 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : franz kafka
mercredi, 10 août 2011
Tout va très bien
13:55 Publié dans Actu | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 31 juillet 2011
L'homme est libre
"L'homme est libre ; mais il ne l'est pas s'il ne croit pas de l'être, car plus il suppose de force au Destin plus il se prive de celle que Dieu lui a donnée quand il l'a partagé de raison. La raison est une parcelle de la divinité du Créateur. Si nous nous en servons pour être humbles, et justes, nous ne pouvons que plaire à celui qui nous en a fait le don. Dieu ne cesse d'être Dieu que pour ceux qui conçoivent possible son inexistence. Ils ne peuvent pas subir une plus grande punition."
Casanova, Histoire de ma vie, préface
22:10 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : casanova
vendredi, 29 juillet 2011
Chaque année, chaque mois, chaque jour s'ouvre sur une perspective qui actualise avec force les points de fuite du passé.
"1949. Je n'avais pas vingt ans. J'en avais à peine seize, lorsque je me trouvais seul à Paris. Je ne connais pas d'autre éducation. Découvrir en même temps Lautréamont, Rimbaud, la porte Saint-Denis et le quartier des Halles. La rue Vacances dans les rues. Une initiation. Les garçons, les filles, la Contrescarpe, la bibliothèque Sainte-Geneviève, les Grands Boulevards, les guichets du Louvre, les quais, Notre-Dame de Paris et les petits cinémas. Tout ensemble spontanément. Avec quelques gnons, mais sans compte à rendre à qui que ce soit. Seize ans, la rue et la bibliothèque, le musée, les muses m'ont fait ce que je suis. Et je ne ressens rien différemment aujourd'hui où l'horizon est infiniment plus large. Bien au contraire... www avec le ciel ouvert, et toutes les planètes.
Chaque année, chaque mois, chaque jour s'ouvre sur une perspective qui actualise avec force les points de fuite du passé."
Marcelin Pleynet, « Situation », L'Infini, n°72, hiver 2000.
00:25 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marcelin pleynet