dimanche, 27 mars 2011
Laurent Terzieff et Rilke
21:04 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : laurent terzieff, rilke
Liz Taylor par Andy Warhol
05:01 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : andy warhol, liz taylor
mercredi, 23 mars 2011
Le Magazine Autour des auteurs n°22 est en ligne
http://www.autour-des-auteurs.net/magazine/new_mag.html
nous attendons vos textes, également celles de vos proches, artistes ou écrivants pour le numéros 23 qui paraîtra au début de l'été ; il aura pour thème « Résistance(s) »
nous sommes preneurs en matière d’INEDITS, de BILLETS, de CHRONIQUES LIVRES dans les formats habituels (autour de 1500 signes ou moins), également en contacts ARTS PLASTIQUES
merci d’envoyer vos propositions à renaudfran@free.fr
14:27 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : autour des auteurs
samedi, 19 mars 2011
Le plus grand mystère
« Le plus grand mystère n’est pas que nous soyons
jetés au hasard entre la profusion de la
matière et celle des astres ; c’est que, dans cette prison, nous tirions
de nous-mêmes des images assez puissantes pour nier notre néant. »
André Malraux
Goya
05:30 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : andré malraux, goya
jeudi, 10 mars 2011
Femmes (Manet)
Il me semble le voir encore dans ce grand atelier clair qu’il avait loué tout en haut de la rue d’Amsterdam, au milieu de ses tableaux qui mettaient sur le murs des taches lumineuses de couleurs et de toiles inachevées, empilées par tas où apparaissaient de vagues silhouettes de femmes venues une fois et surprises par le peintre dans leurs poses familières.
La figure fine et spirituelle, d’une mobilité extrême, avait quelque chose de franc, de subtil, qui attirait tout de suite. Et à le regarder peindre, à l’entendre causer de son art, on sentait l’homme qui n’est pas du commerce, qui a le feu au ventre. Le plissement de l’œil gauche, comme ébloui par des coups de lumière, rappelait certains portraits de Goya. Les prunelles paraissaient un peu fatiguées par le travail en plein air, par l’étude assidue et directe des horizons et de la campagne. Le profil avait une distinction malicieuse. Et avec ses vêtements coupés à la dernière mode, sa barbe blonde, ses manières affinées et simples, Manet ne ressemblait en rien aux artistes bohèmes qui se font « une tête ».
Il avait des emballements brusques, des poussées soudaines d’idées qui le prenaient en entier, des rages de travail que suivaient bientôt de pénibles lassitudes, un dégoût absolu de l’ébauche commencée. Il voyait, en effet, plus vite qu’il ne peignait. Sa main était moins active que son cerveau, que ses yeux dont l’acuité étonnait et, les trois quarts du temps, il abandonnait le tableau qu’il n’avait presque pas fini dans une première séance.
De là, tous ces pastels, tous ces portraits oubliés aux quatre coins de l’atelier. On aurait dit que toutes les jolies petites femmes de Paris avaient passé par là, passé cinq minutes comme des mouches curieuses, le temps de se laisser admirer, d’enlever et de remettre leur chapeau devant l’élégante Psyché Empire qui se dressait tout près de la porte. Et de ce défilé galant, des odeurs de jupes remuées, de nuques blondes, des promesses de revenir, il ne restait que quelques « quadrots » barbouillés de teintes tendres et claires.
René Maizeroy, Petites femmes, 1885.
22:54 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manet
Avarice
"L’homme ne peut se trouver qu’à la condition, sans relâche, de se dérober lui-même à l’avarice qui l’étreint."
Bataille
03:46 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : georges bataille
mardi, 08 mars 2011
Manet et manebit
Il reste et il restera (Paul Valéry à propos de Manet)
"Ce révolutionnaire – le mot n’est pas trop fort – avait les façons d’un gentleman accompli. Avec des pantalons volontiers voyants, de courts vestons, un chapeau à bords plats posé sur le derrière de la tête, toujours irréprochablement ganté de Suède, Manet n’avait rien d’un bohème et n’était bohème en rien. C’était une façon de dandy. Blond, avec une barbe rare et menue qui s’effilait en pointe double, il avait dans la vivacité extraordinaire des yeux – de petits yeux gris pâle et très constellés, – dans l’expression de la bouche moqueuse, – une bouche aux lèvres minces avec des dents irrégulières et inégales, – une forte dose de gaminerie parisienne. Très généreux et très bon, il était volontiers ironique dans le discours et souvent cruel. Il avait le mot à l’emporte-pièce, coupant et déchiquetant d’un coup. Mais quel bonheur dans l’expression et souvent quelle justesse dans l’idée !"
Armand Silvestre, « Souvenir littéraire. Le café Guerbois »,
La Revue générale : littéraire, politique, artistique, 1886.
Portrait de Berthe Morisot
04:06 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manet
samedi, 05 mars 2011
Penser comme tout le monde
"Quand on lit la même chose que tout le monde, on ne peut que penser comme tout le monde."
Haruki Murakami
Collage de Jacques Villeglé
00:03 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jacques villeglé, haruki murakami
mardi, 01 mars 2011
"Puisque ces événements nous dépassent, feignons d'en être les organisateurs !"
"Nous voulons qu'à l'étranger, aux Etats-Unis et en Europe, vous soyez patients avec nous. Nous n'avons pas vraiment organisé cette révolution. Nous ne sommes pas des professionnels de la politique. Alors, s'il vous plaît, soyez patients."
14:32 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : printemps arabe
lundi, 28 février 2011
LR2L et l'ADA s'associent sur l'édition numérique d'un magazine
Languedoc-Roussillon livre et lecture et l'association Autour des auteurs (ADA), association des auteurs de la région, s'étaient associés en 2010 dans le but de promouvoir la création littéraire du territoire, en diffusant le magazine de l'ADA, dit le "Mag", à partir du site Internet de LR2L.
C'est le Mag, envoyez vos textes !
19:06 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : autour des auteurs
vendredi, 25 février 2011
Le meilleur de Wikileaks : recommandé !
Les documents révélés par WikiLeaks et regroupés dans ce hors-série, classés par grandes zones géopolitiques ou pays ( Etats-Unis, France, Russie et Communauté des Etats indépendants, Asie, Proche-Orient, etc), sont mis en perspective avec une introduction qui replace dans son contexte la publication de ces contenus et répond aux questions concernant ces fuites d’Etat.
Un hors-série original, à retrouver chez votre marchand de journaux - 7,50€. 164 pages.
16:34 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : wikileaks
jeudi, 24 février 2011
L'arc de l'Histoire
"Barack Obama s'est tenu debout derrière un pupitre sur le perron de la Maison Blanche. Il était grave et posé. Il n'a pas eu le ton d'un triomphateur. Il a parlé de Gandhi, de Martin Luther King, de la chute du mur de Berlin et des étudiants d'Indonésie qui manifestaient jadis contre Suharto. Une phrase, en particulier, mérite attention : "En Egypte, c'est la force morale de la non-violence - non pas le terrorisme ni la tuerie absurde - qui a une fois de plus incliné l'arc de l'Histoire vers la justice", a-t-il dit."
22:17 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : barack obama
lundi, 21 février 2011
Blanc, bleu gris, soleil voilé
Blanc, bleu gris, soleil voilé. Un peu plus tard, à Sainte-Marie, au bord de l’océan Indien. Mer miroitante, bleu plus léger des vagues, ombre du ciel sur la mer. Blanc, bleu gris, presque infini et toujours renouvelé. Tout revient toujours à son point de départ. Aujourd’hui, le vent balaye le monde et disperse la brume. Place à la nouveauté. Une vérité émerge. Je vais rendre les armes. Passer outre. Le ciel est gris de nuages. L’océan s’en mêle. L’horizon, profond et immense, est subjugué, défait, anéanti.
Raymond Alcovère, extrait du roman : "Le bonheur est un drôle de serpent", Lucie éditions, 2009
Photo : Raymond Alcovère
21:19 Publié dans Le Bonheur est un drôle de serpent | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : le bonheur est un drôle de serpent
dimanche, 20 février 2011
Empreintes
"Il est bien des merveilles dans le monde, il n'en est pas de plus grande que l'homme.
Il est l'être qui sait traverser la mer grise, à l'heure où soufflent le vent du Sud et ses orages, et qui va son chemin au milieu des abîmes que lui ouvrent les flots soulevés."
Sophocle, Antigone
A voir ici, jusqu'au 25 février, le film de l'émission Empreintes, sur Philippe Sollers
23:14 Publié dans Télévision | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe sollers, sophocle
samedi, 19 février 2011
Dernier appel Mag
Il est grand temps d'envoyer vos textes, billets ou chroniques pour le prochain mag.
Pas de thème spécial pour ce numéro 22.
Le numéro 23 sera en principe consacré à Résistance(s).
Envoyer vos propositions à renaudfran@free.fr
nous attendons vos textes, également celles de vos proches, artistes ou écrivants
nous sommes preneurs en matière d’INEDITS, de BILLETS, de CHRONIQUES LIVRES dans les formats habituels (autour de 1500 signes ou moins), également en contacts ARTS PLASTIQUES
voir le Mag ici :
http://www.autour-des-auteurs.net/magazine/new_mag.html
Dessin de Rodin
10:39 Publié dans Appel à textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rodin, magazine autour des auteurs
vendredi, 18 février 2011
La théorie du K.O., de Lilian Bathelot
"Il n'en reste pourtant pas des masses, des endroits où les pauvres persistent à s'entraider." Ce polar de Lilian Bathelot clôt le cycle sétois entamé par Avec les loups et poursuivi par Spécial Dédicace. La Théorie du K.O. c'est le nom de code d'une opération décidée par le ministère de l'intérieur. Le nom a été trouvé par un des chefs des services spéciaux qui a fait ses classes à La Havane, il y a bien des années de là, et pour d'autres causes, tout passe... De fait quelques péquenots sétois comme les appellent les superflics parisiens vont leur donner du fil à retordre. Tout ceci se passe sur fond de manipulation bien sûr. Les services de sécurité du Président du Conseil local, noyautés par un parti fasciste, ont commis quelques bavures, du coup c'est un véritable chaos qui enflamme L'île singulière. Priorité sera donnée à la protection du président, et toute l'opération sera maquillée en règlement de comptes de mafias rivales. Lilian Bathelot articule son polar de main de maître, les scènes d'action, la description du dessous des cartes de la politique locale, tout s'imbrique judicieusement comme la manipulation qu'il décrit. On en a le souffle coupé tout du long et on réfléchit en même temps à l'enchaînement des faits et des causes, au rapport entre les médias et le pouvoir, entre l'histoire secrète et l'histoire officielle. C'est bien un regard politique que nous livre ici Lilian Bathelot.
éditions Jigal
16:37 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lilian bathelot
mercredi, 16 février 2011
Le Désert de l'iguane
"Brutale éclate la stridence d'une sonnerie sciemment prolongée par le maton du kiosque, nouant les nerfs sous le cocon soudain crevé des chauds bien-être en oubli... Bondir du lit ?... Une gageure... Mais se laisser lentement remonter à la surface, délaissant pour douze heures les oniriques profondeurs, et prendre pied sur le rivage-punition... Poser un orteil audacieux... Un autre... Sadiquement bercé... Brutalisé par le vacarme... Bruits de verrou qui claquent et harcèlent... Beuglement des brutes à cravate, barbares soucieux de jeter bas ces bon dieu de Bandits des bras complices de Morphine (et tous ces dérivés), louche déesse de l'A.P., l 'Administration Pénitentiaire, où l'austère Pandémonium qu'il ne faudrait pas prendre pour les berges balinaises... Et se lever enfin, vacillant, ouvrir en grand les deux battants de la lucarne du clapier, et respirer, et regarder..."
Alain Dubrieu, dans « Le désert de l’iguane », raconte avec son style flamboyant mais sans rien cacher de la vérité ses dix ans passés en prison. Dans la mouvance des années 70 et du gauchisme, il avait participé à des casses, tout en refusant la violence sur la personne. Dénoncé, il était tombé. Au lieu de se tenir tranquille et d’attendre les remises de peine, il deviendra actif dans la constitution des comités de prisonnier et ne bénéficiera d’aucune remise de peine. C'est ce processus qu'il décrit dans "Le désert de l'iguane" : l’univers de la prison et ses mécanismes. Pierre Torreilles, poète et fondateur de la librairie Sauramps à Montpellier lui avait donné sa chance en l'embauchant comme libraire. J’ai rencontré Alain, les dernières années de sa vie, on a participé ensemble au roman collectif « 13, cours des chevaliers du mail ». Il ne s’est jamais remis de ces dix années. Il avait une aversion profonde pour l’injustice et n’a jamais accepté les compromis. Après avoir été un des auteurs phares du néo-polar dans les années 70, et fait un peu tous les boulots de l’écriture (nègre, auteur de romans érotiques), il était pratiquement oublié à la fin de sa vie. Il publia notamment, sous forme de pamphlet, avant de mourir : « Citadelles de l’oubli », un nouveau et actualisé réquisitoire contre la prison.
Gallimard, collection La noire
On peut voir Ici Alain Dubrieu, invité d'Apostrophes, en 1979
18:05 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : alain dubrieu
lundi, 14 février 2011
Emprumpté à l'ami Bona
Emprumpté à l'ami Bona, ce poème de Brecht, si actuel...
ELOGE DE LA DIALECTIQUE L’injustice aujourd’hui s’avance d’un pas sûr. Les oppresseurs dressent leurs plans pour dix mille ans. La force affirme: les choses resteront ce qu’elles sont. Pas une voix, hormis la voix de ceux qui règnent, Et sur tous les marchés l’exploitation proclame: c’est maintenant que je commence. Mais chez les opprimés beaucoup disent maintenant : Ce que nous voulons ne viendra jamais. Celui qui vit encore ne doit pas dire : jamais! Ce qui est assuré n’est pas sûr. Les choses ne restent pas ce qu’elles sont. Quand ceux qui règnent auront parlé, Ceux sur qui ils régnaient parleront. Qui donc ose dire: jamais ? De qui dépend que l’oppression demeure? De nous. De qui dépend qu’elle soit brisée? De nous. Celui qui s’écroule abattu, qu’il se dresse! Celui qui est perdu, qu’il lutte ! Celui qui a compris pourquoi il en est là, comment le retenir? Les vaincus d’aujourd’hui sont demain les vainqueurs Et jamais devient: aujourd’hui. (traduction Maurice Regnaut)
23:43 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3)
dimanche, 13 février 2011
Mediapart nouveau partenaire de Wikileaks
11:38 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mediapart, wikileaks, julian assange
vendredi, 11 février 2011
Sept groupes pour un baptême
C'est ce soir, à Montpellier, le lancement de Montpellier Temps Chante, au Rockstore, voir ici :
http://www.midilibre.com/articles/2011/02/11/MONTPELLIER-...
10:42 Publié dans Chanson | Lien permanent | Commentaires (0)