vendredi, 28 juillet 2023
Voûte
"Les mots sont comme une voûte sur la pensée souterraine."
Jules Renard
16:51 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jules renard
samedi, 11 décembre 2021
Cette sensation poignante
"Cette sensation poignante qui fait qu'on touche à une phrase comme à une arme à feu."
Jules Renard, Journal, 26 octobre 1889
Photo : Stefan Buder
16:03 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jules renard, stefan buder
vendredi, 28 mai 2021
Vous croyez tous ces racontars ? dit Verlaine
Vous croyez tous ces racontars ? dit Verlaine. Je ne me soûle, monsieur, que pour soigner ma réputation, dont je suis l'esclave. Je ne me soûle que quand je vais dans le monde.
Jules Renard, Journal (année 1894)
03:01 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : verlaine, jules renard
jeudi, 22 avril 2021
Il fait calme
11:23 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jules renard
samedi, 03 septembre 2016
Arme à feu
"Cette sensation poignante qui fait qu'on touche à une phrase comme à une arme à feu." Jules Renard, Journal, 26 octobre 1889.
Photo de Zoltan Glass
05:15 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jules renard, zoltan glass
jeudi, 14 avril 2016
Arme à feu
"Cette sensation poignante qui fait qu'on touche à une phrase comme à une arme à feu."
Jules Renard, Journal, 26 décembre 1889
Photo de Nicholas Bell
21:09 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jules renard, nicholas bell
dimanche, 13 juillet 2014
Dimanche
Je sais pourquoi je déteste le dimanche : c'est parce que des gens occupés à rien, se permettent d'être oisifs comme moi.
(Jules Renard, Journal, 29 juin 1895)
11:23 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jules renard
lundi, 06 janvier 2014
Je veux faire une année exceptionnelle
"Je veux faire une année exceptionnelle, et je commence par me lever tard, par trop bien déjeuner et par dormir dans un fauteuil jusqu'à trois heures." (Jules Renard — Journal, 1er janvier 1896)
17:55 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jules renard
vendredi, 20 juillet 2012
Ne s'use pas
Les gens qui se disent blasés n'ont jamais rien éprouvé : la sensibilité ne s'use pas.
(Jules Renard, Journal, 28 décembre 1896)
22:22 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jules renard
mercredi, 16 septembre 2009
Du plaisir d'émietter
"Le plus artiste ne sera pas de s'atteler à quelque gros œuvre, comme la fabrication d'un roman, par exemple, où l'esprit tout entier devra se plier aux exigences d'un sujet absorbant qu'il s'est imposé; mais le plus artiste sera d'écrire, par petits bonds, sur cent sujets qui surgiront à l'improviste, d'émietter pour ainsi dire sa pensée. De la sorte, rien n'est forcé. Tout a le charme du non voulu, du naturel. On ne provoque pas: on attend."
(Jules Renard, Journal, 13 septembre 1887)
00:15 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jules renard, émiettement
mardi, 09 septembre 2008
Allez voir
Allez voir les flamants qui marchent sur des pincettes, de peur de mouiller, dans l'eau du bassin, leurs jupons roses ; les cygnes et la vaniteuse plomberie de leur col ; l'autruche, ses ailes de poussin, et sa casquette de chef de gare responsable ; les cigognes qui haussent tout le temps les épaules (à la fin, ça ne signifie plus rien) ; le marabout frileux dans sa pauvre jaquette, les pingouins en macfarlane ; le pélican qui tient son bec comme un sabre de bois, et les perruches, dont les plus apprivoisées le sont moins que leur gardien lui-même qui finit par nous prendre une pièce de dix sous dans la main.
Allez voir le yack lourd de pensées préhistoriques ; la girafe qui nous montre, par-dessus les barreaux de la grille, sa tête au bout d'une pique ; l'éléphant qui traîne ses chaussons devant sa porte, courbé, le nez bas : il disparaît presque dans le sac d'une culotte trop remontée, et, derrière, un petit bout de corde pend.
Allez donc voir le porc-épic garni de porte-plume bien gênants pour lui et son amie ; le zèbre, modèle à transparent de tous les autres zèbres ; la panthère descendue au pied de son lit ; l'ours qui nous amuse et ne s'amuse guère, et le lion qui bâille, à nous faire bâiller.
Jules Renard, Histoires Naturelles
00:12 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, jules renard, histoires naturelles
mercredi, 18 avril 2007
Miettes
"Je sais pourquoi je déteste le dimanche : c'est parce que les gens occupés à rien, se permettent d'être oisifs comme moi"
Jules Renard, Journal, 29 juin 1895
"Prendre des notes, c'est faire des gammes de littérature"
Jules Renard, Journal, 18 janvier 1896
11:04 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, notes, Jules Renard, oisiveté
vendredi, 24 novembre 2006
Accuser toute la mer
« L’odeur d’un coquillage putréfié suffit pour accuser toute la mer. »
Jules Renard
15:29 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, Jules Renard, coquillage
mercredi, 22 novembre 2006
Les ruines m’en suffiraient
« J’ai bâti de si beaux châteaux que les ruines m’en suffiraient. »
Jules Renard
09:45 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, Jules Renard, photo, Gildas Pasquet
mardi, 21 novembre 2006
Intraduisible
Mallarmé, intraduisible, même en français.
Jules Renard, Journal (1er mars 1898)
21:45 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : littérature, Mallarmé, Jules Renard
Le brochet
Immobile à l'ombre d'un saule, c'est le poignard dissimulé au flanc du vieux bandit
Jules Renard, Histoires naturelles
16:23 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, poésie, Jules Renard, Histoires naturelles