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mardi, 21 novembre 2006

Intraduisible

Mallarmé, intraduisible, même en français.
Jules Renard, Journal (1er mars 1898)

Commentaires

100% d'accord. J'irais même plus loin : illisible, même en braille.

Écrit par : Éric Dejaeger | mardi, 21 novembre 2006

"Aboli bibelot d'inanité sonore"
Cette musique n'est-elle pas belle?

Salut amigo!

Écrit par : Bona | mardi, 21 novembre 2006

Pourquoi sortir un alexandrin de son contexte, Bona ?

Mallarmé, il faisait du poème, non ? Du sonnet. Pas de l'aphorisme ni du "Am-stram-gram" pour choisir un volontaire.

On peut retirer douze mesures d'une partition ? OUI ! Pour une sonnerie de portable.

Je contacte JS Bach et te raconte.

Écrit par : Éric Dejaeger | mercredi, 22 novembre 2006

Salut Bona ! Mallarmé alterne entre le sublime et le comique, ça n'est pas donné à tout le monde ! Reconnais que la saillie de Renard est réussie !

Écrit par : Ray | mercredi, 22 novembre 2006

Mallarmé est l'un des plus raffinés poètes français. Je crois que dans son hermétisme, souvent, l'on peut deviner l'introversion du personnage secret.

Quant à son style, la syntaxe me fait penser souvent à l'anglais, ce qui n'est en rien étrange, émanant d'un professeur ds cette discipline. L'esprit des deux langages se rejoignant parfois, il semblerait que cela ait donné ce ton unique où la sensibilité poétique se mêle à une certaine manière de penser.

Poète original, à l'inspiration recherchée, exigeant et tourmenté, on ne peut rester insensible : on aime, ou pas du tout.

Un merveilleux compagnon de solitude...

Écrit par : endora | mercredi, 22 novembre 2006

D'accord avec toi, amigo, pour la saillie de notre ami Jules. L'illisibilité est une veuve fripée qu'on sort de temps en temps en novembre pour la Toussaint.
De Finnegans wake de Joyce à Cap au pire de Beckett en passant par Amers d'Alexis Saint léger et Ferrements du noble Césaire la liste est inumérable de tous ces éblouissements qui sont classés parmi les intraduisibles. Reste la musique, inimitable, pour compagne de la solitude comme le dit si bien Endora.
Eric, si tu as un extrait de "L'art de la fugue" passe le moi pour la sonnerie de mon portable. Iglésias ça fatigue à la fin...
Bonne journée à tous!

Écrit par : Bona | mercredi, 22 novembre 2006

Rulio essuie-glaces, par temps de pluie, non même pas ?

Écrit par : Ray | mercredi, 22 novembre 2006

Nous communiquons certes en français mais chacun de nous en fait parle une langue étrangère. Entre ce l'on pense et ce que l'on dit, il y a décalage. Entre ce que l'on dit et ce que les autres entendent, décalages. Entre ce qu'ils entendent et ce qu'ils comprennent ou croient comprendre, décalages.
Et je ne parle même pas des intonations et de la gestuelle qui accompagne les propos.
Bref, dans autant de décalages s'immisce sournois le sens qui explose dans tous les sens.
M'a-t-on compris?
Ce ne fut que prose...
Imaginons que ce fut poésie....
Les mots ne sont que balles tirées...les douilles restent, la fumée s'en va et la cible? no one knows.

Écrit par : Marcel | jeudi, 23 novembre 2006

Les mots mais aussi notre corps, ce que nous représentons dans l'imaginaire de l'autre, dans ses souvenirs, ses repères, parfois enfouis, oui la rencontre n'est jamais simple Marcel

Écrit par : Ray | jeudi, 23 novembre 2006

"Pardon pour vous, pardon pour eux, pour les mots inconsidérés,
Pour les phrases venant de lèvres inconnues
Qui vous frappent de loin comme balles perdues..." J.Supervielle

Rassurez-vous, vous n'avez rien à vs faire pardonner, que je sache. C'est le commentaire de Marcel qui m'a fait penser à ce poème qui dit bien le pouvoir des mots.

Mais le sens, celui qui va dans tous les sens... sauf lorsque ce sont des balles qui loupent rarement leur cible.

Écrit par : endora | jeudi, 23 novembre 2006

Les balles aussi sont mo...rtelles

Écrit par : Marcel | samedi, 25 novembre 2006

Les commentaires sont fermés.