mardi, 03 juin 2008
Chambres avec vues
Nîmes, salon Picasso, Hôtel le Cheval blanc, vendredi 6 et samedi 7 juin, 10 h 30 à 20 h, dimanche 8 juin de 10 h 30 à 19 h
06 71 08 08 16 ou 06 08 57 86 38
19:43 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : expo, photo, art, claude corbier
Là-haut
"Un jour, à Paris, Casanova est à l’Opéra, dans une loge voisine de celle de Mme de Pompadour. La bonne société s’amuse de son français approximatif, par exemple qu’il dise ne pas avoir froid chez lui parce que ses fenêtres sont bien " calfoutrées ". Il intrigue, on lui demande d’où il vient : " de Venise ". Madame de Pompadour : " De Venise ? Vous venez vraiment de là-bas ? " Casanova : " Venise n’est pas là-bas, Madame, mais là-haut. " Cette réflexion insolente frappe les spectateurs. Le soir même, Paris est à lui."
13:37 Publié dans Venise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : venise, casanova, philippe sollers
Carnets Indiens, avec Nina Houzel, suite
Photos de Nina Houzel
« Ici, la mousson vient de commencer,
les flamboyants sont encore en fleurs
et la saison des mangues bat son plein… »
00:02 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : carnets, indiens, nina houze, inde, photo
lundi, 02 juin 2008
Sur l'ouverture des fenêtres
« Dans la précision des assemblages, la rareté des éléments, le poli de la surface, l’harmonie de l’ensemble, n’y a-t-il pas une vertu intrinsèque, une espèce de force divine, quelque chose d’éternel comme un principe ? »
Flaubert
Lire ici quelques éclairages sur son oeuvre
Salvador Dali, "Marché d'esclaves avec apparition du buste invisible de Voltaire"
02:49 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, fenêtre, flaubert, dali
dimanche, 01 juin 2008
François-Xavier Fabre. Peintre et collectionneur
François-Xavier Fabre (1766-1837)
Portrait de Vittorio Alfieri, 1797
Huile sur toile - 105 x 83 cm
Asti, Fondazione Centro Studi Alfieriani
Photo : D. Rykner
Une des révélations majeures de l’exposition est l’extraordinaire portrait d’Alfieri conservé à Asti (ill. 8). Contrairement à l’habitude du peintre de choisir des tons pastel et de leur ménager des transitions subtiles, il choisit ici un rouge vif qui tranche sur le noir du costume. La franchise de ces coloris et l’expression pensive du poète font de ce portrait une œuvre dont il est difficile de se défaire. Un véritable choc visuel que les reproductions restituent difficilement. et qui à lui seul devrait assurer au peintre une place dans le panthéon des grands portraitistes.
L'exposition, après Montpellier, est actuellement à Turin
19:43 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, peinture, françois-xavier fabre
samedi, 31 mai 2008
La Comédie du Livre continue
Demain dimanche 1 er juin, vous pouvez m'y retrouver sur le stand de la librairie Sauramps
20:06 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : comédie du livre
Se mobiliser pour la loi Lang
Aucun débat préalable avec les professionnels n'a eu lieu. L'ensemble de la chaîne du livre, ainsi que le Ministère de la Culture, se mobilise contre cette proposition (communiqué ci-joint). Un autre amendement, qui proposait de réduire ce délai à six mois, a ainsi pu être retiré.
Vous aussi, vous pouvez faire pression : le plus efficace est d'adresser un mél à votre parlementaire. Pour ce faire, rendez vous à l'adresse suivante :
http://www.assemblee-nationale.fr/13/qui/circonscriptions/
et laissez vous guider : en trois clics, vous tomberez sur la page présentant le député de votre circonscription, avec un lien direct sur son adresse mél.
Quelques mots suffisent : il faut agir très rapidement, car l'amendement sera débattu vraisemblablement dès lundi, la LME ayant fait l'objet d'une déclaration d'urgence.
Société des Gens de Lettres – SGDL
Syndicat National de l’Edition - SNE
Syndicat de la Librairie Française - SLF
COMMUNIQUE DE PRESSE
Alerte sur le prix unique du livre
Dans le cadre de l'examen du projet de loi sur la modernisation de l’économie à l'Assemblée nationale, des Députés ont élaboré des propositions d’amendements visant à supprimer l’une des dispositions majeures de la loi du 10 août 1981 relative au prix du livre en réduisant de deux ans à six mois le délai durant lequel les soldes de livres sont interdits. L'intervention de la Ministre de la culture et de la communication, Christine ALBANEL, et de ses services, ainsi que la mobilisation commune des auteurs, des éditeurs et des libraires à travers leurs organisations professionnelles (Société des Gens de Lettres; Syndicat National de l'édition, Syndicat de la librairie française) a permis d'alerter les parlementaires sur les dangers extrêmes de ces amendements et a favorisé le retrait de celui défendu par un membre du groupe UMP. Il semblerait néanmoins que le second amendement, porté par un Député du groupe « Nouveau Centre », puisse encore être maintenu malgré le vote négatif de la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, ce que dénoncent avec la plus grande fermeté les auteurs, les éditeurs et les libraires. En effet, si cette disposition était adoptée par le Parlement, elle signerait la fin du prix unique du livre et amorcerait un bouleversement total du marché du livre. La SGDL, le SNE et le SLF rappellent que les conséquences d'une dérégulation du marché du livre seraient, en premier lieu, pénalisantes pour les consommateurs et les lecteurs. En effet, comme cela s’est vérifié à l’étranger – au Royaume-Uni en particulier où le prix unique a été supprimé en 1995 –, la dérégulation du marché du livre emporterait au moins trois effets négatifs : un appauvrissement de l’offre éditoriale, de nombreux titres ne pouvant plus être publiés par les éditeurs, une augmentation du prix moyen du livre préjudiciable au pouvoir d’achat des lecteurs, les éditeurs étant contraints de compenser le manque de recettes lié aux soldes par une augmentation globale de leurs prix et, enfin, des obstacles supplémentaires pour le public dans son accès au livre du fait de la disparition de librairies en centre-ville. Des livres en moins grand nombre, plus chers et moins accessibles, le consommateur, contrairement aux idées reçues, a tout à perdre à cette dérégulation. Les librairies indépendantes, dont l’une des principales spécificités consiste justement à offrir au public des ouvrages de plus de six mois, ne pourraient résister à l’émergence d’un marché du solde à grande échelle dans les grandes surfaces comme sur Internet. Leur disparition serait dramatique pour la diversité de la création éditoriale et pour la vitalité des centres villes. Les éditeurs, pour leur part, pâtiraient directement d’un report des achats de nouveautés dans l’attente des soldes, d’un « discount » sur les ouvrages du fonds de leur catalogue ainsi que de la fragilisation ou de la disparition de nombreuses librairies. Quant aux auteurs, pour autant que le décompte de leurs droits soit praticable, ils ne mettraient pas longtemps à voir leur montant réduit à bien peu de chose : dans le meilleur des cas, l’exploitation de leurs ouvrages ne dépasserait pas la période considérée, et, le plus souvent, le public n’aurait que six mois à attendre pour acquérir un livre à un prix de liquidation. C’est dire que le système envisagé ne profiterait qu’aux auteurs de « best-sellers ». La SGDL, le SNE et le SLF rappellent que la loi de 1981 a bénéficié depuis l’origine d’un très large consensus, parmi les professionnels comme au sein de la classe politique, la loi ayant été votée à l'unanimité, en 1981 comme en 2003 lors de son extension aux ventes aux collectivités. Cette loi a incontestablement permis un essor du marché du livre grâce à un réseau très dense de points de vente qui garantit la diversité de l’offre éditoriale et, donc, la richesse de la création littéraire. Elle est une vraie loi de concurrence car les différents types de circuits de diffusion, des librairies indépendantes à la grande distribution, en passant par les grandes surfaces culturelles et les librairies en ligne, ont pu se développer sans que l’un de ces circuits n’écrase pour autant ses concurrents. Cette densité et cette diversité des circuits de diffusion permettent à l’ensemble des secteurs éditoriaux de trouver leur public. Enfin, le prix unique a pour autre vertu de contenir l’augmentation du prix du livre. Ainsi, les chiffres de l’INSEE montrent que, sur les dix dernières années, l’indice du prix du livre a évolué deux fois moins vite que l’indice général des prix. La loi du 10 août 1981 sur le prix unique du livre est une loi concurrentielle et, qui plus est, anti inflationniste. Elle constitue l'une des illustrations les plus éloquentes et les plus concrètes de la diversité culturelle. La guerre des prix que certains veulent engager aboutirait à une liquidation de la culture. Les professionnels sont pleinement disposés à ouvrir la réflexion et le débat sur ce sujet avec les parlementaires mais en prenant le temps nécessaire pour mener des analyses pertinentes. C'est pourquoi, les auteurs, les éditeurs et les libraires demandent le retrait de l'amendement sur les soldes de livres et en appellent à l'ensemble des parlementaires et au Gouvernement afin qu'ils rejettent ces tentatives de déstabilisation du marché du livre qui seraient ruineuses et irrémédiables pour l'économie du livre et pour la culture.
Contacts
Syndicat de la Librairie Française : 01 53 62 23 10 / 14 - g.husson@syndicat-librairie.fr Syndicat National de l’Edition : 01 44 41 40 50 - cdemazieres@sne.fr Société des Gens de Lettres : 01 53 10 12 00 – sgdl@sgdl.org10:39 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, politique du livre, loi lang
vendredi, 30 mai 2008
Ce Morse quand même !
14:54 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, peinture, louvre, morse
Pour les "Lumières"
« Il s’agit de militer activement (modestement mais efficacement) pour les "lumières" et contre l’obscurantisme, cet obscurantisme qui risque à nouveau de nous submerger au XXe siècle du fait du retour à la barbarie voulu par la bourgeoisie comme le seul moyen de sauver ses privilèges. »
Francis Ponge (en 1941)
(Né à Montpellier en 1899)
03:52 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésie, francis ponge
jeudi, 29 mai 2008
Ce corps saumoné
"La première fut prononcée par la duchesse de Guermantes; je venais de la voir, passant entre une double haie de curieux qui, sans se rendre compte des merveilleux artifices de toilette et d'esthétique qui agissaient sur eux, émus devant cette tête rousse, ce corps saumoné émergeant à peine de ses ailerons de dentelle noire, et étranglé de joyaux, le regardaient, dans la sinuosité héréditaire de ses lignes, comme ils eussent fait de quelque vieux poisson sacré, chargé de pierreries, en lequel s'incarnait le Génie protecteur de la famille de Guermantes."
Marcel Proust, Le temps retrouvé
20:59 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, marcel proust
Etonnants sélénites
12:56 Publié dans Paysages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, sélénite
Misère de la publicité, publicité de la misère
Cette pub, qui se veut humoristique, donne bien le ton de l’époque misérable...
12:47 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : politique, publicité, société du spectacle
Une revue sur Flaubert
09:58 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, flaubert
mercredi, 28 mai 2008
La Comédie du Livre
C'est ce Week-end à Montpellier : 30, 31 mai et 1 er juin, place de la Comédie
J'y serai sur le stand de la librairie Sauramps samedi après-midi et dimanche sur le stand des éditions Cap Béar (espace des éditeurs régionaux) notamment pour la sortie de :
Mai 68. Échos du Languedoc. Cap Béar Éditions. Autour des Auteurs.
Mai 68, à Carcassonne, Montpellier, Oran, Paris, et bien plus loin…
Un vent de révolte et de liberté agite le monde.
En France, étudiants et ouvriers occupent usines et facultés. Dans la rue, ils se retrouvent pour défier un pouvoir et une société figés.
Une enfant de dix ans, son grand frère en route pour l'Asie, un commerçant montpelliérain, un photographe amoureux, un militant d'extrême droite, un étudiant guinéen, une journaliste stagiaire, une jeune Oranaise, une étudiante allemande, un peintre à l'explosif, un alchimiste...Destins croisés, qui s'enlacent ou se heurtent au fil de quinze nouvelles tissées par des auteurs du Languedoc-Roussillon.
Les auteurs (Raymond Alcovère, Antoine Barral, Lilian Bathelot, Michèle Bayar, Antoine Blanchemain, Anne Bourrel, Marie Dardenne, René Escudié, André Gardies, Dominique Gauthiez-Rieucau, Janine Gdalia, Anne-Marie Jeanjean, Florence Ludi, Françoise Renaud, Jacques Vénuleth) :
Quinze auteurs pour une joute littéraire sur le thème : mai 68 à partir du Languedoc, et pour laquelle chacun des auteurs a pleinement gardé sa liberté d'écriture. Quinze nouvelles dont les personnages se croisent, se rencontrent, s'aiment, s'affrontent ou se fuient. Et, l'alchimie des singularités opérant, les quinze œuvres individuelles se fondent en un ouvrage parfaitement imprévu qui devrait surprendre aussi bien amateurs exigeants de littérature que les passionnés interrogeant le passé.
00:04 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature, comédie du livre, mai 68 echos du languedoc
mardi, 27 mai 2008
Les "Grenelle" ça commence à bien faire !
13:07 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, sarkozy, grenelle
De même que ce n'est pas l'abondance des mets, mais leur qualité qui nous plaît
Habitue-toi en second lieu à penser que la mort n'est rien pour nous, puisque le bien et le mal n'existent que dans la sensation. D'où il suit qu'une connaissance exacte de ce fait que la mort n'est rien pour nous permet de jouir de cette vie mortelle, en nous évitant d'y ajouter une idée de durée éternelle et en nous enlevant le regret de l'immortalité.
Car il n'y a rien de redoutable dans la vie pour qui a compris qu'il n’y a rien de redoutable dans le fait de ne plus vivre.
Celui qui déclare craindre la mort non pas parce qu'une fois venue elle est redoutable, mais parce qu'il est redoutable de l'attendre est donc un sot.
C'est sottise de s'affliger parce qu'on attend la mort, puisque c'est quelque chose qui, une fois venu, ne fait pas de mal.
Ainsi donc, le plus effroyable de tous les maux, la mort, n'est rien pour nous, puisque tant que nous vivons, la mort n'existe pas. Et lorsque la mort est là, alors, nous ne sommes plus.
La mort n'existe donc ni pour les vivants, ni pour les morts puisque pour les uns elle n'est pas, et que les autres ne sont plus. Mais la foule, tantôt craint la mort comme le pire des maux, tantôt la désire comme le terme des maux de la vie.
Le sage ne craint pas la mort, la vie ne lui est pas un fardeau, et il ne croit pas que ce soit un mal de ne plus exister. De même que ce n'est pas l'abondance des mets, mais leur qualité qui nous plaît, de même, ce n'est pas la longueur de la vie, mais son charme qui nous plaît.
Quant à ceux qui conseillent au jeune homme de bien vivre, et au vieillard de bien mourir, ce sont des naïfs, non seulement parce que la vie a du charme, même pour le vieillard, mais parce que le souci de bien vivre et le souci de bien mourir ne font qu'un.
Epicure
De Kooning A Tree in Naples, 1960
01:08 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : epicure, philosophie, de kooning
lundi, 26 mai 2008
Eveil

04:05 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, éveil
dimanche, 25 mai 2008
Il faut être absolument moderne.
"Car je puis dire que la victoire m'est acquise: les grincements de dents, les sifflements de feu, les soupirs empestés se modèrent. Tous les souvenirs immondes s'effacent. Mes derniers regrets détalent, - des jalousies pour les mendiants, les brigands, les amis de la mort, les arriérés de toutes sortes. - Damnés, si je me vengeais!
Il faut être absolument moderne.
Point de cantiques: tenir le pas gagné. Dure nuit! le sang séché fume sur ma face, et je n'ai rien derrière moi, que cet horrible arbrisseau!. . . Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d'hommes; mais la vision de la justice est le plaisir de Dieu seul.
Cependant c'est la veille. Recevons tous les influx de vigueur et de tendresse réelle. Et à l'aurore, armés d'une ardente patience, nous entrerons aux splendides villes.
Que parlais-je de main amie! Un bel avantage, c'est que je puis rire des vieilles amours mensongères, et frapper de honte ces couples menteurs, - j'ai vu l'enfer des femmes là-bas; - et il me sera loisible de posséder la vérité dans une âme et un corps."
Rimbaud, Une Saison en enfer (fin du texte)
21:43 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rimbaud, une saison en enfer
Cristal
10:47 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lautréamont, pensée, gildas pasquet
samedi, 24 mai 2008
Quand rien ne va plus, il reste Dumas...
Et l'étonnant Tréville :
"Avec un rare génie d'intrigue, qui le rendait l'égal des plus forts intrigants, il était resté honnête homme. "
18:24 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, alexandre dumas, tréville