Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 23 juillet 2008

Le baroque, toujours

1428137804_924b32eef0.jpgtorinosanlorenzo.jpgSan Lorenzo, à Turin

mardi, 22 juillet 2008

Les chances d'Obama

Lire ici

lundi, 21 juillet 2008

L’Italie est notre rêve à tous

canova_venere_e_adonis.jpgEt Rome. Ville creuset, ville cristal. Ville matrice. Ombre portée. Ici les limites entre soi et les autres se dissolvent. On peut divaguer à loisir en vespa, cheminer des heures durant ou cultiver l’immobilité à la terrasse d’un café devant le plus stupéfiant des spectacles ou même cloîtré dans sa chambre avec la rumeur de la ville tout autour, peu importe, le voyage continue. La vie se justifie par elle-même. Ainsi nous ont été donnés Bernini, Borromini, Canova, Michelangelo et L’extase de Sainte-Thérèse. Tendresse sculpturale. Matière désir. L’Italie est notre rêve à tous.

Raymond Alcovère, extrait de "Solaire", roman en cours d'écriture

Canova, Venus et Adonis

dimanche, 20 juillet 2008

Marseille est une ville selon mon cœur.

21898.jpgLa silhouette de Notre-Dame de la Garde qui surgit, par surprise, c’est toujours un miracle. Léonore ferme les yeux. Les mots de Cendrars, Marseille sentait l’œillet poivré, ce matin-là, résonnent dans sa tête, Marseille est une ville selon mon cœur.

Raymond Alcovère, Extrait du roman : "Le sourire de Cézanne", 2007, éditions N & B

samedi, 19 juillet 2008

Le baroque...

19-8.jpg- Le baroque, c'est justement ça, travestir la réalité, la mettre en scène. Le baroque c'est la peur de l'ennui, de la platitude, c'est l'outrance,  la grandiloquence. Pour défier la vie, sa sécheresse. Le baroque c'est toute une vie d'un seul regard, d'une seule caresse, c'est magnifier les sentiments, leur donner la plénitude, c'est oublier la raison, la mesure, retrouver la vraie vie, son intensité, sa folie. C'est l'Orient, la faconde. C'est un instant saisi au vol, la grâce de la pierre qui saisit la fluidité de la vie, cette sorte de  miracle ! Mais tout ça ne sont que des mots, vous verrez, à Naples, tout sera beaucoup plus clair...

Raymond Alcovère, extrait de Fugue baroque, roman, 1998, prix 98 de la ville de Balma, éditions n & b

 Borromini (San Carlo alle Quattro Fontane, Rome, 1638-41)

jeudi, 17 juillet 2008

Le Voyageur au-dessus de la mer de nuages

couverture.jpgLe Voyageur au-dessus de la mer de nuages de Françoise Renaud, a obtenu le Prix 2008 du Manuscrit Régional VALLEELIVRES Cévennes.

Extrait : 

Le deuxième trimestre était largement entamé quand je revis par hasard Virginia au bar de Jacquelin.

Elle paraissait changée, son visage amaigri, sa peau ternie. Dans l'instant où elle avait franchi le seuil du bar, j'avais cru qu'elle me cherchait des yeux, raison pour laquelle j'avais levé le bras pour lui faire signe. Lentement elle avait marché vers moi, alors j'avais vu combien elle était changée.

Je rentrais d'une excursion à l'île de Groix avec mes camarades de maîtrise, aussi j’entrepris de lui raconter la pointe des Chats, les litages fins et plissés des schistes étonnamment bleus. Bleus à cause du glaucophane. Oui, le glaucophane : un minéral abyssal qui donnait idée de ce qui arrivait quand l'écorce terrestre rencontrait le plancher océanique, un minéral engendré sous de très hautes pressions qui témoignait de chevauchements anciens. J'assurais que sa couleur était inimitable, proche de l'indigo des robes de désert, proche des lavandes du plein été. À la fois marin et végétal. Elle n'avait jamais entendu ce nom-là. Pour conclure elle affirma que je ne manquais pas de talent pour conter les histoires.

En vérité j'étais fou, fou d'avoir découvert les roches à glaucophane et fou de la revoir, persuadé que le premier événement avait suscité l'autre.

Souvent j’avais guetté sa silhouette au sein de la marée d'étudiants qui franchissait le seuil du restaurant, mais jamais ne l'avais aperçue. Chaque fois j’avais refoulé ma déception. Et maintenant j'avais envie de le lui avouer quand, brusquement, elle proposa de sortir dans le parc. L'air lui manquait.

La pluie était tombée une bonne partie de la matinée et les végétaux dégageaient encore des odeurs de tempête. Tout de même, on sentait que le vent du nord était en train de rentrer, que le ciel lentement s'abandonnait à ses courants indécis.

Nous nous assîmes sur un muret à proximité de la bibliothèque.

Les gouttes géantes suspendues aux branches d'arbre au-dessus de nos têtes tremblaient. Parfois chutaient dans nos cheveux.

Quel prix accorder à ces secondes où nous avions les yeux posés sur le même ciel ? Il était plombé comme après un naufrage, pourtant la clarté grandissait à mesure que le vent se précisait, nimbait nos corps et nos visages d’un halo blanc. Tout le reste de la vie aurait pu se dérouler à l'aune de cette clarté, du moins en avoir la saveur : moi assis près d'elle à frôler sa manche, le vent en train de naître, l’imperceptible frémissement du monde après la pluie.

Peut-être que c'était ça le bonheur.

mercredi, 16 juillet 2008

Vous avez aimé le père, vous adorerez le fils !

Autant savoir ce qui nous attend ! voir ici !!!

Montpellier...

montpellier13.jpgToujours ma vie a tourné autour de Montpellier. Je m’y revois pour la première fois, à onze ans, sur la promenade du Peyrou. J’ai su tout de suite que ce lien durerait. Il y flotte en permanence une atmosphère légère et sensuelle. On y sent à peine l’hiver. C’est une ville mystérieuse, transparente, au  charme subtil. On peut y passer à côté, pourtant elle crée un lien étrange et diffus, et ceux qui l’aiment ne savent pas toujours pourquoi.

Raymond Alcovère, extrait de "Solaire", roman en cours d'écriture 

dimanche, 13 juillet 2008

Voyage, par Delbar Shahbaz

DSC07469.JPGVoir ici

samedi, 12 juillet 2008

Le Magazine "Autour des auteurs" n° 9 est en ligne

Le numéro 9 du Magazine Autour des Auteurs est en ligne ici :
http://www.autour-des-auteurs.net/magazine/new_mag.html

Littérature, arts plastiques, chroniques...
Nous cherchons des textes et des oeuvres d'arts plastiques pour les prochains numéros
Contact : Françoise Renaud   renaudfran@free.fr

vendredi, 11 juillet 2008

Foire aux livres de Ruynes en Margeride

ph15_ruynesenmargeride.jpgPoursuivant sans relâche ma tournée internationale, vous pourrez me retrouver lundi 14 juillet à La Foire aux livres de Ruynes en Margeride, (c'est dans le Cantal, quand vous voyez le Viaduc de Garabit, vous êtes arrivé...)

jeudi, 10 juillet 2008

Pendant ce temps, les travaux continuent...

segolene_royal_24.jpgMartyr ou victime ?

Il se passe quand même de drôles de choses...

“Je suis l’époux de la reine, poux de la reine”.

carla_1214922918.jpgQui manipule qui ? voir ici, une histoire de majuscule...

mercredi, 09 juillet 2008

Première chanteuse de France

Et vive la France Inter comme on disait avant !

Jeux de miroirs

009_575-010~Norman-Rockwell-Triple-Self-Portrait-Posters.jpgA lire et voir ici sur Wodka un passionnant dossier sur le miroir dans la peinture et comment il a été utilisé par différents artistes...

Ici Norman Rockwell

mardi, 08 juillet 2008

Pour le livre

IMG_8535.jpgDes amendements proposés par des députés de la majorité parlementaire lors de l’examen du projet de loi de modernisation de l’économie ont ouvert un large débat sur la loi du 10 août 1981 relative au prix du livre, dite « loi Lang ».

Les professionnels du livre, auteurs, traducteurs, éditeurs et libraires, rejoints par les bibliothécaires et de nombreux acteurs du livre en régions, ont expliqué d’une même voix que ces amendements remettaient en cause la loi de 1981 et menaçaient les équilibres du marché du livre, ainsi que la diversité de la création et de l’édition françaises. Leur mobilisation a été relayée par des membres du gouvernement. Madame Christine Albanel, ministre de la culture et de la communication, a souligné combien cette loi restait un outil indispensable pour protéger la littérature. Madame Christine Lagarde, ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, quant à elle, a indiqué ne vouloir changer ni la politique du livre ni le système législatif actuel.

Les acteurs du livre sont néanmoins inquiets car beaucoup d’idées fausses sont colportées sur la loi par quelques multinationales du commerce culturel. Le lobbying qu’elles exercent auprès des parlementaires est à l’origine de ces amendements. Il vise à déréguler le marché du livre afin d’imposer un modèle commercial basé sur une volonté d’hégémonie et une stratégie purement financière. Derrière leurs arguments démagogiques mêlant modernité, défense du pouvoir d’achat et même écologie se cache un combat contre la création, la diversité, la concurrence et l’accès du plus grand nombre au livre.

Voir ce site ici

Peinture de Frédérique Azaïs-Ferri

Une histoire d'aujourd'hui

Au printemps 2007, Aubade licencie 134 ouvrières et ferme l'usine de La Trimouille, dans la Vienne. Des Tunisiennes fabriquent aujourd'hui les dessous de la marque de lingerie haut de gamme, dans des conditions beaucoup plus difficiles. Des deux côtés de la Méditerranée, les ouvrières sont amères.

lundi, 07 juillet 2008

Le nu dans la peinture au XIX ème

1875%20Renoir%20Auguste%20Etude%20torse%20effet%20de%20soleil.jpgFaites votre choix, c'est ici

Sur Renoir, lire ici

14:40 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art, peinture, nu, renoir

vendredi, 04 juillet 2008

Les liseuses

126214.jpgGeorge CLAUSEN Twilight: Interior (Reading by lamplight)

jeudi, 03 juillet 2008

Fête du livre à Saint-Jean de Valériscles

stjean.jpgJe serai ce dimanche 6 juillet à Saint-Jean de Valériscles dans le Gard (au nord d'Alès) à la 7 ème Fête du livre.

Parmi les autres auteurs invités : Françoise Renaud, André Gardies, Isabelle Lacamp, Jean-Pierre Milovanoff, Lydie Salvayre, Jean-Pierre Védrines...

Dimanche de 9 H à 19 H dans le village médiéval.

Association Le livre à Saint-Jean, Les Prats, 30 960 Saint-Jean de Valériscle

04 66 25 65 14