dimanche, 24 août 2008
Love in vain
03:43 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : musique, rolling stones
Savoir bien écrire mal, dis-je quelquefois.
03:33 Publié dans citation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : citation, paul léautaud, littérature
samedi, 23 août 2008
Les autoportraits d'Elisabeth Vigée le Brun
20:05 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : art, peinture, vigée le brun, autoportrait
Rubens, autoportrait
19:55 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, peinture, rubens, autorportrait
Pour le roman
"L'âme étant une, l'on peut introduire dans le discours la sensibilité, l'intelligence, la volonté, la raison, l'imagination, la mémoire. "
Lautréamont, Poésies
Le Titien
00:13 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lautréamont, pensée, roman, poésies, titien
vendredi, 22 août 2008
Rentrée Nouvelles 2008 à Forcalquier 22-25 août 2008
Première manifestation d´envergure autour de ce genre littéraire depuis la disparition du festival de la nouvelle de Saint-Quentin
Avec notamment Pierre Autin-Grenier
10:16 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, nouvelles, forcalquier, pierre autin-grenier
Lire
"Ma stratégie a toujours été simple : elle consiste à inviter les gens à lire. C’est dans les textes que s’opèrent les identifications décisives. "
Philippe Sollers
08:56 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lire, philippe sollers, lecture
L'aventure humaine
« Depuis toujours, je forme ce projet d’écrire à qui serait situé à des milliers de kilomètres et d’années de ma propre existence, à un être sans attaches, sans croyances, sans amours, et seulement capable d’émotion pour ce qui importe : l’aventure humaine. »
Philippe Sollers, Une curieuse solitude
07:22 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature, philippe sollers, une curieuse solitude
Bonnes feuilles...
07:09 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, parti socialiste, bonnes feuilles
Nous sommes dans une Quatrième Guerre mondiale
On voit donc se dessiner l’enjeu militaire planétaire du XXIe siècle : il opposera les Etats-Unis à la Chine. Nous sommes dans une Quatrième Guerre mondiale, la troisième ayant été gagnée contre les Russes, à la fois par les Américains, pour la force de frappe et la guerre des étoiles, les Anglais, pour l’espionnage, et Jean- Paul II, pour le combat spirituel. Avec les Chinois, cela va être une autre paire de manches. [...]
Il y a une guerre incessante : celle qui nous saute à la figure à travers le terrorisme déchaîné par la stratégie directe. Et une guerre plus secrète qui se mène sans cesse, pas seulement économique, et dont les Chinois sont en train de tirer la plupart des fils. Si l’adversaire est unilatéral, je vais faire du multilatéralisme ; comme l’adversaire est capitaliste, je vais devenir encore plus capitaliste. Pratiquer la défensive stratégique, utiliser la force de l’adversaire pour la retourner en ma faveur. Le Chinois s’appuie d’instinct sur la compréhension interne de ce que l’adversaire ose, veut, calcule et est obligé de faire. Il mène une guerre défensive qui peut durer une éternité : sa conception du temps n’est pas la nôtre. Cette guerre peut se prolonger indéfiniment pour user l’adversaire. Elle ne cherche pas l’anéantissement, mais la domination. C’est donc en prenant le point de vue chinois qu’on voit l’histoire de la métaphysique s’achever dans sa propre perversion : dans le nihilisme accompli, qui peut tout à fait être emprunté par la logique chinoise sans qu’elle sorte réellement de sa propre substance. L’être, le non-être, le néant sont redistribués autrement.
Philippe Sollers, Guerres secrètes
Roy Lichtenstein
00:13 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : géopolitique, politique, guerres secrètes, philippe sollers
jeudi, 21 août 2008
La juste tonalité chromatique de l’ensemble
" Ce qui m’a toujours frappé, et me frappe aujourd’hui encore dans ce tableau, c’est la façon dont les couleurs se disposent à côté les unes des autres, voire se superposent en transparence, sans se mélanger, mais réalisant la juste tonalité chromatique de l’ensemble ; et, par ailleurs, le caractère d’aboutissement du tableau constitué de ses apparents effets d’inachèvement. Je ne connais pas une autre peinture qui traite de cette même façon la facture brossée des couleurs à l’huile. " M. Pleynet, Henri Matisse, 1988.
La femme au chapeau, 1905
12:39 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art, peinture, matisse
A propos de "Guerres secrètes"
02:45 Publié dans Interview | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe sollers, guerres secrètes
Rock'n'Roll norvégien
01:58 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rock'n'roll, julia kristeva, norvège
mercredi, 20 août 2008
Ce Renoir que l'on ne saurait voir
Renoir, qui en 1900 a fêté quant à lui son 59e anniversaire, est engagé depuis quelques années dans un profond renouvellement de son art. Un renouvellement aussi bien stylistique que thématique (les nus, par exemple, deviennent beaucoup plus fréquents que par le passé). Conscient de se trouver au début d’une nouvelle étape de son travail, Renoir venait d’ailleurs d’écrire à son principal marchand, Paul Durand-Ruel, dans une lettre datée du mois de février 1899, qu’il se sentait depuis peu — et je reprends ses mots — « mûr vis-à-vis de [lui-même] pour [sa] peinture ».
C’est donc seulement à partir du milieu des années 1890 que Renoir eut le sentiment d’atteindre une forme de maturité artistique, c’est-à-dire d’arriver enfin à faire, en peinture, ce qu’il voulait. Désormais, s’il cherche encore car il ne cessera jamais de chercher, c’en est toutefois fini de ce qu’il avait pris l’habitude d’appeler sa « maladie de recherches ». Autrement dit, en pleine possession de ses moyens, Renoir a désormais le sentiment de trouver, et chaque jour avec un peu plus de facilité. D’où l’extraordinaire abondance, l’extraordinaire liberté des œuvres qu’il réalise au cours de ses dernières années. D’où aussi cette autre confidence, formulée cette fois-ci à l’extrême fin de sa vie : « Si j’étais mort à 65 ans, je n’existerais pas. »
15:26 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art, peinture, renoir
Choses vues dans la Géorgie en guerre
11:42 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, guerre, géorgie
Le sens
« Il y a des mots incapables d'êtres définis. Le manque de définition est plutôt une perfection qu'un défaut, parce qu'il ne vient pas de leur obscurité mais au contraire de leur extrême évidence.» Cette citation de Pascal dans "De l'esprit géométrique" prise sur le blog "Blogèmes" me fait penser à celle-ci de Roch-Gérard Salager : « La désignation libère ce que le sens concède au monde
03:18 Publié dans citation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : citation, pascal, sens, roch-gérard salager, ferenc rakoscy
mardi, 19 août 2008
Banksy
08:57 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dessin, art, peinture, guerre, politique, banksy
lundi, 18 août 2008
Ce que tu sais, tu es le seul à le savoir
« J’aime écrire, tracer les lettres et les mots, l’intervalle toujours changeant entre les lettres et les mots, seule façon de laisser filer, de devenir silencieusement et à chaque instant le secret du monde. N’oublie pas, se dit avec ironie ce fantôme penché, que tu dois rester réservé, calme, olympien, lisse, détaché ; tibétain en somme… Tu respires, tu fermes les yeux, tu planes, tu es en même temps ce petit garçon qui court avec son cerf-volant dans le jardin et le sage en méditation quelque part dans les montagnes vertes et brumeuses, en Grèce ou en Chine… Socrate debout toute la nuit contre son portique, ou plutôt Parménide sur sa terrasse, ou encore Lao-Tseu passant, à dos de mulet, au-delà de la grande muraille, un soir… Les minutes se tassent les unes sur les autres, la seule question devient la circulation du sang, rien de voilé qui ne sera dévoilé, rien de caché qui ne sera révélé, la lumière finira bien par se lever au cœur du noir labyrinthe. Le roman se fait tout seul, et ton roman est universel si tu veux, ta vie ne ressemble à aucune autre dans le sentiment d’être là, maintenant, à jamais, pour rien, en détail. Ils aimeraient tellement qu’on soit là pour. Qu’on existe et qu’on agisse pour. Qu’on pense en fonction d’eux et pour. Tu dois refuser, et refuser encore. Non, non et non. Ce que tu sais, tu es le seul à le savoir. »
Philippe Sollers, Le Secret
Roy Lichtenstein
16:27 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : littérature, philippe sollers, le secret, lichtenstein
dimanche, 17 août 2008
A propos d'"Un Vrai roman"
09:32 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, philippe sollers, un vrai roman
Zephora
Mais à l'âge déjà un peu désabusé dont approchait Swann et où l'on sait se contenter d'être amoureux pour le plaisir de l'être sans trop exiger de réciprocité, ce rapprochement des cœurs, s'il n'est plus comme dans la première jeunesse le but vers lequel tend nécessairement l'amour, lui reste uni en revanche par une association d'idées si forte, qu'il peut en devenir la cause, s'il se présente avant lui. Autrefois on rêvait de posséder le cœur de la femme dont on était amoureux; plus tard sentir qu'on possède le cœur d'une femme peut suffire à vous en rendre amoureux. Ainsi, à l'âge où il semblerait, comme on cherche surtout dans l'amour un plaisir subjectif, que la part du goût pour la beauté d'une femme devait y être la plus grande, l'amour peut naître - l'amour le plus physique - sans qu'il y ait eu, à sa base, un désir préalable. A cette époque de la vie, on a déjà été atteint plusieurs fois par l'amour; il n'évolue plus seul suivant ses propres lois inconnues et fatales, devant notre cœur étonné et passif. Nous venons à son aide, nous le faussons par la mémoire, par la suggestion. En reconnaissant un de ses symptômes, nous nous rappelons, nous faisons renaître les autres. Comme nous possédons sa chanson, gravée en nous tout entière, nous n'avons pas besoin qu'une femme nous en dise le début - rempli par l'admiration qu'inspire la beauté - , pour en trouver la suite. Et si elle commence au milieu, - là où les cœurs se rapprochent, où l'on parle de n'exister plus que l'un pour l'autre - , nous avons assez l'habitude de cette musique pour rejoindre tout de suite notre partenaire au passage où elle nous attend.
Marcel Proust, Un Amour de Swann
La "Zephora" de Botticcelli, en laquelle Swann voit Odette de Crécy
00:44 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature, proust, botticcelli, amour