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mercredi, 26 novembre 2008

J'ai joué...

RIMBAUDTIMBRE1.jpgJ'ai joué de bons tours à la folie...

Sans le vrai deux, il n’y a pas de vrai trois

DSC_2429.JPG" Je crois que la Chine peut amener quelque chose à l’Occident avec son intuition ternaire. L’Occident a privilégié la logique duelle, ce qui constitue sa grandeur. Cette séparation du sujet et de l’objet fut sa démarche originale. Cela étant, maintenant qu’on a conquis la matière et le monde entier, il est peut-être temps de valoriser la dimension ternaire. La Chine n’a peut-être pas assez privilégié le deux, qui représente le droit, le respect de l’autre, la démocratie et la liberté. Or sans le vrai deux, il n’y a pas de vrai trois."

François Cheng

Lionel André : encre & pastel (2008)

mardi, 25 novembre 2008

Revoir les films de Pierre Etaix

PETITION POUR LA RESSORTIE DES FILMS DE PIERRE ETAIX:

Belle illustration de la Société du Spectacle

0202_6_-_copie.JPGOù ce qui compte n'est pas ce qu'on a à dire, mais que ça apparaisse. Alors, bravo le PS qui, mourant, monopolise l'attention.

Infos à lire ici : Le Parti socialiste est mis en vente 1 euro sur Ebay. Les enchères sont montées à 1,50 euros

Ou là : "Quand les éléphants se battent, dit un proverbe sénégalais, c'est toujours l'herbe qui est écrasée..."

Photo de Lionel André : "de l'envol légère trace"

7 ateliers s'ouvrent au public

cartonparcoursweb.jpgLes 28, 29 et 30 novembre, Frédérique Azaïs-Ferri mais aussi :

Bénédicte Watine-Eloy

Patricia Dottini

Marjolaine Mayran

Luc Muratet

Talou Coron

Denis Leenhardt

lundi, 24 novembre 2008

Si les vieux imbéciles...

2007 MARRAKECH KASBAH DU PACHA GLAOUI (9).JPGSi les vieux imbéciles n'avaient pas trouvé du Moi que la signification fausse, nous n'aurions pas à balayer ces millions de squelettes qui, depuis un temps infini ! ont accumulé les produits de leur intelligence borgnesse, en s'en clamant les auteurs !
Rimbaud, 15 mai 1871

Photo de Gildas Pasquet

dimanche, 23 novembre 2008

Vous avez déjà vu une résidence secondaire dans un tableau de Cézanne ?

C'est une des répliques désopilantes, de ce film de J.M. Ribes : Musée haut, Musée bas

Le jeu

"En réalité, vous ne devez jamais oublier que vous n'êtes vous-même qu'une partie dans l'histoire du jeu."

Philippe Sollers, Studio

Le match

royalaubry-2.jpgMartine Aubry, dans Match : « Ce n’est pas un hasard si j’ai une passion pour la musique, l’opéra et l’architecture baroques. Je pense que c’est la sublimation de ce que sont les hommes. Le baroque nécessite une très grande technicité et une très grande rigueur auxquelles s’ajoutent une imagination débridée et parfois même un peu de folie. Pour moi, un être humain, c’est cette somme : un mélange de force et de fragilité. C’est aussi ce que je suis, même si l’on me perçoit souvent autrement dans mes fonctions actuelles. »

Philippe Sollers, L’Année du tigre, Journal de l’année 1998

A lire ici, sur Pileface, les deux prétendantes

Va, et appelle l'étoile du matin

Klimt.jpgVa, et appelle l'étoile du matin : car ce n'est qu'au lever du jour que l'on voit bien ce qui est beau et ce qui ne l'est pas.

Angelus Silesius

Gustav Klimt

samedi, 22 novembre 2008

Je travaince

"Maintenant, c'est la nuit que je travaince. De minuit à cinq heures du matin. (...) Le premier matin en été, et les soirs de décembre, voilà ce qui m'a ravi toujours ici."

Rimbaud, juin 1872

Le bonheur est...

GKlimtWaterSerpents1.jpgLe vent s’est calmé. Ici, la mer fait l’amour avec la terre, paisiblement. Dans une infinie solitude, gris, bleu et vert sauge. Les plus belles couleurs du monde. Tout est plat à perte de vue. Seule une langue de sable sillonne entre les étangs et la mer. Au bout d’un moment, on ne sait plus où est la terre, où est l’eau.

Raymond Alcovère, extrait de "Le Bonheur est un drôle de serpent", roman en recherche d'éditeur

Gustav Klimt, Serpents d'eau, I (1907)

 

vendredi, 21 novembre 2008

Une impression de fraîcheur

A864.JPGJe demandais récemment à Jacki Maréchal comment il peignait, s’il « retravaillait beaucoup ses tableaux » ; Voici sa réponse :

La grande difficulté de l'art c'est le recul, Braque disait: "lorsqu'un tableau ne vous semble pas fini, retournez le contre le mur pendant un an, parfois il se finit de lui-même"... Bonnard disait aussi : "je vous attends à la deuxième couche", autrement dit, un premier jet ne suffit pas, il est nécessaire de résoudre la dialectique du" faire" et du "laisser faire", il faut donc de toute façon travailler en profondeur mais sans sur-écrire, ou sur-peindre. Pour moi c'est : au début du laisser faire, au milieu du faire et à la fin du savoir faire... Donc des retouches ou des repentirs, il n'y a que ça dans une toile... Généralement on fait d'abord une toile de travail, c'est une toile qui sert à travailler et qui finit souvent par être usée, fatiguée (Rodin dans le film Camille Claudel reproche aux élèves, "vous fatiguez la terre"), on reprend ensuite cette toile, souvent dans un format plus grand et là les problèmes de compo etc. étant résolus on peint plus directement dans le vrai, ce qui donne une impression de fraicheur...

jeudi, 20 novembre 2008

La face cachée du Canard

A lire ici un dossier de l'Express, avec les bonnes feuilles du livre, et des révélations sur la fameuse page 2

Obama: Sauver le monde, l'humanité et...Libération

Lire ici

Au réveil...

A818.jpg"La branche luisante, au réveil, semble une orchidée."

Lire ici ce texte : "Le Corps chinois"

Oeuvre de Jacki Maréchal

mercredi, 19 novembre 2008

Claude-Henri Bartoli au Mexique

AFFICHE CENTRO CULTURAL POR ENVIO.jpg

Claude Henri-Bartoli, qui a longtemps vécu à Montpellier, est maintenant au Mexique, où il expose. Il explique ici sa démarche :

Ma démarche est très simple : trouver, débusquer, m’approprier, partout, dans toutes les civilisations (peut-être avant la disparition de ce qui fait nos différences) les signes d'un esprit qui nous quitte.

Ne pas réaliser des images, mais comprendre de l’intérieur la ou les raisons qui produisent telle ou telles images, telle représentation de ce qui n’a pas vocation à prendre forme.

Chercher partout où il se trouve le SACRE (au sens d’effroi que lui donne pascal Quignard dans le Sexe et l’Effroi. NRF éditeur)

Alors ce qui semble emprunt redevient analogie…

Ai-je inventé les mots que j’utilise ?……NON

Alors pourquoi devrais-je inventer les formes, les couleurs, je les utilise dans une construction dont je revendique la paternité

Contact

Lecture film à Toulouse

rubon4.jpgLecture-Film le vendredi 21 novembre à 20h, à Toulouse.

Jean-Jacques Marimbert et Bernard Collet présenteront à la galerie Duplex plusieurs de leurs films.

Voir ici

certains "livres-films" de Bernard Collet sont déjà visibles sur le site du cinéma de la littérature : http://www.lecinemadelalitterature.com/

mardi, 18 novembre 2008

Le corps

A830webgi.jpg" L'agilité des muscles a toujours été la plus grande chez moi lorsque la puissance créatrice était la plus forte. Le corps est enthousiasmé. Laissons "l'âme" hors de ça... On m' a souvent vu danser. Je pouvais alors, sans avoir la notion de la fatigue, être en route dans les montagnes pendant sept ou huit heures de suite. Je dormais bien, je riais beaucoup, j'étais dans un parfait état de vigueur et de patience."

Nietzsche (pris sur le superbe blog de Lionel André

Jacki Maréchal : "Acrylique et collage sur toile 100 x 81 -----A866

Citations

"Il ne s’agit pas de citations, mais de preuves."

Sortie de "Grand beau temps". Aphorismes et pensées  de Philippe Sollers