Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 11 février 2009

A Rotterdam...

La deuxième ville des Pays-Bas vient justement de se doter d’un maire d’origine marocaine, Ahmed Aboutaleb, au grand dam des lepénistes du cru. Lire ici

Madagascar une fois de plus en crise

Comp1.JPGLire ici les infos de Courrier International

Photo : Raymond Alcovère, 2007, environs de Tana

lundi, 09 février 2009

La dimension métaphorique d'un énoncé

Watteau_-_Laccord_parfait.jpg"Un romancier est quelqu'un qui a vu, au moins deux fois, quelque chose qu'il ne devait pas voir, et qui en triomphe. C'est tout."

"Dès que la pensée baisse, l'intolérable surgit. La pensée n'est qu'un camouflage de l'intolérable."

"L'énorme majorité des êtres parlants, vous le savez, sont enclins à juger tout à la lettre et c'est Freud lui-même qui nous dit que l'hystérie ça consiste à ne pas comprendre la dimension métaphorique d'un énoncé. Son érectibilité en somme."

Philippe Sollers, extraits de Grand beau temps, Aphorismes et pensées choisies

Watteau, L'Accord parfait

samedi, 07 février 2009

Profession : Voyageur du temps !

Philippe_Sollers_grand_beau_temps.jpgPhilippe Sollers, Grand beau temps, Aphorismes et pensées choisies, Le Cherche Midi, 2008, extraits :

  • Le temps ne travaille pas, c'est pourquoi il t'est favorable
  • Apprenez à manquer
  • C'est très beau des gens qui s'efforcent vers ce qu'ils sentent comme essentiel. Cela ne veut pas dire qu'ils l'atteindront, mais c'est très beau qu'ils fassent cet effort
  • Lacan a dit un jour "les sentiments sont toujours réciproques"

Lionel André, encre sur papier et photographie

 DSCN2692.JPG

mercredi, 04 février 2009

Une pause de quelques jours...

Vous pouvez lire ici le numéro 12 du Magazine Autour des auteurs, avec notamment un dossier Le Clézio, et quelques habitués de ces colonnes...

Comme toujours, vous pouvez soumettre pour les prochains numéros vos textes (courts), chroniques ou créations graphiques à Françoise Renaud, rédactrice en chef, ici : renaudfran@free.fr

mardi, 03 février 2009

L'autoportrait à la palette

Manet_autoportait_a_la_pale.jpgManet; 1879

00:15 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : manet

lundi, 02 février 2009

Zazie

zazie2.jpgDans le métro bien sûr !

21:10 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : queneau, zazie, louis malle

Piero le fou

0212-0018_der_tod_adams_detail.jpgRien de plus apaisant que les fresques de Piero della Francesca. Comme Cézanne, il a poursuivi un chemin solitaire, sans chercher la gloire ni la protection d’hommes influents, préférant l’œuvre aux intrigues du monde. Reste la plénitude, un sentiment d’éternité. Personne n’a imprimé à ses personnages autant de grâce, de sérénité sur les visages, jamais on n’a pu lire une telle absence d’anxiété jusque dans les scènes de violence, de guerre.

Visages proches de ceux de Cézanne d’ailleurs, hiératiques, paisibles. L’acte de voir ne se détermine pas à partir de l’œil mais à partir de l’éclaircie de l’être, cette phrase de Heidegger, Léonore la met en exergue de son livre.

Raymond Alcovère, extrait de "Le Sourire de Cézanne", roman, 2007, n & b éditions

PIERO DELLA FRANCESCA ; LE DECES D'ADAM ; DETAIL

dimanche, 01 février 2009

Le cabinet de curiosités de Eric Poindron

Un nouveau blog à découvrir ici

Débranche !

Internet partout, tout le temps : et si on se débranchait  : lire ici

Ou, en musique, là !

Les Variations Goldberg

cezanne_1897.jpgLe soleil caresse les toits. Les rayons bas traversent le studio. L’artiste décompose puis recompose le monde. Volume, éclairage, couleurs, forme, les éléments s’assemblent dans un ordre amoureux.

Comme dans les Variations Goldberg, les lignes mélodiques sautillent, s’avancent, mordent l’une sur l’autre, se déchirent, s’entrechoquent, reviennent au point de départ, plus tout à fait les mêmes, puis s’envolent comme des sinusoïdes ou des parallèles, à ne jamais se rejoindre.

 Les couleurs chez Cézanne se parlent, lancent des cris, des injures parfois, ensuite douceur, repos. L’ensemble est réconcilié. On a vu d’abord une mer en furie, le déchaînement des éléments, flux et reflux de l’ombre et du soleil. Une multitude de plans apparaissent, des ouvertures, des contrechamps. Une résonance, un abîme, des passerelles.

Raymond Alcovère, extrait de "Le Sourire de Cézanne", roman, 2007, n & b éditions

Cézanne, La Montagne Sainte-Victoire, 1897-98

Les Variations Goldberg, extrait ici

samedi, 31 janvier 2009

300 000 km/s

monet-pont-argenteuil.jpgmonet_selfpor_.jpgC'est la vitesse de la lumière, c'est bien ce qu'avait compris Claude Monet, "l'oeil sublime"

Le Pont d'Argenteuil et autoportrait

vendredi, 30 janvier 2009

Tout a lieu maintenant

1455_piero_della_francesca_dream.jpgPiero della Francesca, Le Songe de Constantin

jeudi, 29 janvier 2009

Provocation ?

hotel-fouquets-barriere-1.jpgJT de 20 heures ce soir sur France 2. Après les reportages sur les manifestations, comment vivre avec 900 euros aujourd'hui, interviewes diverses ; un peu après, arrive un reportage sur les palaces parisiens qui pourront enfin afficher 5 étoiles et non plus seulement 4. Soulagement des propriétaires, on visite la suite impériale, 11 000 euros la nuit, interview d'un jeune client : "je me sens ici comme chez moi"...

A vendre : pays pauvres

Au moment où de graves émeutes secouent Madagascar, où 70 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, et où le président vient d'acheter un deuxième appareil "Air Force 1" (coût : 60 millions de dollars) pour ses déplacements, il est bon de rappeler ce qui s'est passé en fin d'année dernière :

"Début novembre, la Corée du Sud vient de frapper un grand coup en raflant la moitié - vous avez bien lu : la moitié ! - des terres arables de Madagascar "

Lire ici, et

Le nerf de la guerre

Jean-Antoine-Watteau-L-Indifferent-The-Casual-Lover-.jpgJe lis ces temps-ci les Mémoires de Saint-Simon. Il n’y a rien de plus urgent, à mon avis, à lire aujourd’hui. Je vais essayer de vous expliquer pourquoi. Ouvrez n’importe quel volume, et vous allez être absolument passionné par la description de l’époque. Je ne parle pas de ceux qui imitent Saint-Simon pour décrire aujourd’hui la situation politico-mondaine dans laquelle nous sommes plongés, je parle de Saint-Simon lui-même. Et si vous lui aviez dit, au duc de Saint-Simon : « Alors, vous faites de la littérature, vous êtes écrivain ? », il vous aurait regardé avec un air de profonde stupéfaction : « Écrivain ? je ne suis pas écrivain ! » Il s’excuse même de son style, alors que c’est le plus brillant qui ait jamais existé en français, le plus remarquable, le plus pointu… « Je n’ai jamais su être un sujet académique, je n’ai jamais pu me défaire d’écrire rapidement. Je ne comprends pas ce que vous dites, je ne suis pas écrivain, je suis le duc de Saint-Simon, j’écris mes Mémoires. De la littérature ! Mais de quoi parlez-vous ? J’écris la vérité, la vérité à la lumière du Saint-Esprit. » Là, tout à coup, le concept de littérature explose. Nous pénétrons dans ce que le langage peut dire à un moment comme vérité. La vérité pour Saint-Simon, c’est quelque chose de tout à fait saisissant : tout est mensonge, corruption, chaos, la mort est là toutes les trois pages, les intrigues n’arrêtent pas, c’est un brasier de complots, l’être humain a l’air de passer comme une ombre, attaché à tout ce qu’il peut y avoir de plus sordide, de plus inquiétant. Lisez, par exemple, son portrait du duc d’Orléans, et vous serez saisi d’admiration. Vous êtes devant quelque chose qu’un universitaire vous dira être de la littérature et, évidemment, c’est tout autre chose: c’est une position métaphysique très particulière, quelqu’un qui écrit en fonction de ce qu’il veut dire comme vérité.
Philippe Sollers, extrait de "La littérature ou le nerf de la guerre", lire ici en entier

Watteau, L'indifférent

mercredi, 28 janvier 2009

Rassurant ?

sncg2.jpg

Fragments d'histoires

p5MVi7.jpgSalon Créativa, Parc des Expositions de Montpellier, du 29 janvier au 1 février, de 10 H à 19 H

Frédérique Azaïs-Ferri

04 67 87 54 56

06 87 27 62 91

Vernissage vendredi 30 janvier, de 17 H à 19 H précises

mardi, 27 janvier 2009

La Fontaine de jouvence

CalvetRogniatcochetchatsouriceaumini.jpgQuand je suis fatigué de mauvais langage, de français lourd, empesé, bref quand tout va mal, je m'administre un bain de jouvence avec les Fables de La Fontaine ; à mon sens, c'est un des sommets de notre langue, personne n'a été aussi précis et percutant à la fois...
Ici (merci Gazelle !) ce sont des illustrations qui replongeront peut-être certains comme moi dans de lointains souvenirs...

Mais les textes eux, dont d'une fraîcheur exceptionnelle !

lundi, 26 janvier 2009

En boucle

Kandinsky1_large.jpgCe qu’il y a de beau et de terrible, désormais, dans le Spectacle généralisé, c’est sa plasticité immédiate. Vous n’êtes jamais sûr d’avoir vu ce que vous avez vu, ni entendu ce que vous avez entendu. Le Spectacle est à la fois puissamment réel, permanent, passé, irréel, de plus en plus virtuel, et malgré tout réel. Hier est déjà très loin, demain a déjà eu lieu, tout se remplace et s’efface. Exemple : vous dites « Gaza », mais s’est-il vraiment passé quelque chose à Gaza ? Vous dites « Fatah », « Hamas », « Hezbollah », mais que recouvrent ces noms, quelle est leur signification profonde ? Vous dites : j’ai vu des ruines, des cadavres, des linceuls à répétition, des visages égarés de souffrance, et puis j’ai entendu des hurlements, des cris, des sirènes, des bombardements, mais ces morts existent-ils, ces bombardements ont-ils eu lieu ? Oui, aucun doute, mais tout disparaît aussitôt pour recommencer. Le film vous est diffusé en boucle, vous l’avez déjà vu, mais ça continue.

Philippe Sollers, Journal du Mois, janvier 2009, lire la suite ici

Kandinsky