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dimanche, 12 octobre 2008

Dora Maar

Dora2.jpgC'est Soulef qui m'a inspiré ici avec son texte

Photo de Dora Maar

21:23 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : photo, soulef, dora maar

Paris brûle-t-elle ?

Lire ici la réponse à cette angoissante question !

Bon dimanche !

10:48 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris, sexe des mots

samedi, 11 octobre 2008

Une histoire d'entartage

cov_savigneau_point_de_cote.jpg"J’admire son sang-froid, dont voici une anecdote emblématique. Sur le chemin de la Maison de l’Amérique latine à Paris, où je l’accompagnais pour un débat, il se fait entarter, non par l’entarteur « professionnel », Le Gloupier, mais par un plagiaire. Avec une tarte aux myrtilles. Dans l’instant, je fonce sur l’agresseur, et lui saute dessus. Un passant, me croyant aux prises avec un voleur de sacs, me prête main-forte. J’écume. Je parle d’appeler la police. Alors Sollers arrive, tel un spectre, violet de myrtilles. Il me dit de laisser là l’entarteur, et de repartir pour où nous allions. Et pas question d’appeler la police. Il s’approche juste un peu de l’homme qui le traite de « bouffon médiatique » et force la voix en disant : « Riez ! » puisque c’est censé être un gag, la tarte. L’autre est médusé. Sollers hausse encore un peu le ton : « Riez ! Mais riez donc ! » L’autre ne rit pas du tout : l’injonction le terrorise. Et Sollers tourne les talons. À la Maison de l’Amérique latine, où l’on s’inquiétait, on est plutôt stupéfaits de l’apparition. Il demande de quoi s’essuyer et se laver le visage, me tend son imperméable maculé de myrtilles, mon manteau est tout collant aussi. Il entre dans la salle de débat, prie qu’on l’excuse de son retard et parle pendant presque une heure absolument comme si de rien n’était. Moi, quand vient mon tour, je suis encore tremblante de colère. Sans doute, ai-je dit pour amuser certains amis presents, parce que Je n al pas pu cogner assez fort sur l’entarteur..."

Josyane Savigneau, extrait de "Point de côté"

Lire en entier ici

vendredi, 10 octobre 2008

La Crise, vue du Mali...

«'Il est quand même assez incroyable de voir les institutions financières internationales nous sermonner régulièrement pour des problèmes de bonne gouvernance, pour la privatisation des principales entreprises du pays (et donc des sources de revenus pour l'Etat) et de voir ce qui ce passe en ce moment. Voir les Etats du Nord, comme les U.S.A., injecter des masses énormes d'argent dans les banques !»

Lire ici

B comme boire...

A déguster ici chez Bona, le délicieux abécédaire de Gilles Deleuze : B comme boire...

Séraphine, le film

seraphine_home.jpgTrès très beau film de Martin Prouvost, qui raconte l'histoire véridique de Séraphine de Senlis, peintre de la première moitié du XX ème siécle ; elle est femme de ménage le jour, et peint la nuit. Personne ne s'en serait jamais aperçu sans sa rencontre avec un collectionneur allemand. La guerre de 14 puis la crise de 29 passeront par là : malgré tout, l'oeuvre de Séraphine finira par être reconnue. Le film est remarquable par l'interprétation de Yolande Moreau et aussi par l'utilisation de la couleur : la plupart des scènes sont des tableaux et le rendu de ceux de Séraphine est extraordinaire. Prouvost a une façon de filmer la nature tout à fait étonnante : témoin la dernière scène ; jamais je n'avais vu un arbre vivre à ce point au cinéma. Un film avec beaucoup de silences : Séraphine est une sensorielle, elle communie avec l'eau, la terre, la vent, cette matière, elle introduit dans ses toiles : Superbe.

Lire ici la critique du Monde

jeudi, 09 octobre 2008

Danser avec l'Histoire

"Le roman permet de danser avec l'Histoire" : dit Le Clézio dans cette interview ce matin à France Inter, visible et audible ici

Bagdad mon amour

BAGDAD2.jpg

UNE PRODUCTION AMADEE

 

BAGDAD MON AMOUR

Diptyque

UN MONDE (QUI) S’EFFACE

de Naomi Wallace

traduction : Dominique Hollier

 

LES AMANTS DE BAGDAD

de Jean Reinert

adaptations : Flavio Polizzy

conception et mise en scène Flavio Polizzy avec Astrid Cathala et Abder Ouldhaddi

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Lumières : Christophe Mazet – Réalisations scénographie : Anne de Crecy & Gérard Rongier

Vidéo : Fred Ladoué

Du 14 au 25 octobre 2008

Au Théâtre du Hangar

Centre d’art et de recherche

Montpellier

Mardi, vendredi, samedi à 20h45, mercredi, jeudi à 19h, dimanche à 17h 

Première partie : Un monde (qui) s’efface de Naomi Wallace

Texte Français de Dominique Hollier - n’existe que sous forme de manuscrit.

 Un jeune Irakien, Ali, dans l’Irak de l’après-guerre, se sépare de ses oiseaux et de sa bibliothèque. Il vend ces biens précieux pour pouvoir trouver de quoi se nourrir, ou espérer se procurer de l’aspirine. C’est l’époque où la guerre des bombes fait place à celle de l’embargo, où le manque de produits médicaux et alimentaires affecte l’ensemble de la population civile.

Depuis la dernière exposition avicole internationale de Bagdad, Ali ne peut plus entraîner ses pigeons et tourterelles, il doit s’en séparer, … Mais ce choix se fera en dernier recours, après avoir écoulé sa bibliothèque généreuse, où Shakespeare, Hemingway et Becket sont rangés à côté de poètes classiques et contemporains de langue Arabe, Al – Sayab, Kanafani, Darwich… La passion d’Ali pour les oiseaux , Columbia Livia et Zenaide Macroure, pigeon commun et tourterelle triste, est l’occasion de citer Henry Wadsworth Longfellow, poète romantique américain, dont on dit qu’il écrivait comme chantent les oiseaux…

Deuxième partie : Les amants de Bagdad de Jean REINERT

Adaptation : Flavio Polizzy

 Bagdad, avril 2003. La capitale irakienne s’apprête à subir une guerre imminente. Une terrasse dans la ville, espace posé tel un échelon entre ciel et terre, sert de point de rencontre à deux jeunes amants. Lui est palestinien, voyageur et poète, il déclame des vers d’Abû Nuwâs, d’Al-Maari, de Samih Al- Qassim… Elle est étudiante en lettre classique et fougueuse lectrice de poésie.

Tel un orage de feu qui gronde et menace, nos deux protagonistes semblent hors du temps, suspendus entre un conte ancestral des Mille et une Nuits et une guerre technologique dernier cri.

Production Cie Amadée. Coproduction Théâtre du Hangar –Cie Jacques Bioulès

le mot de passe de notre époque

ANIMAUX 032005 (44).jpg"Je n'aime pas le nihilisme. Je déteste le ressentiment et la mélancolie qui va avec. Et je pense que la littérature ne vaut qu'à contrarier ce dépressionnisme qui est, plus que jamais, le mot de passe de notre époque."

Bernard Henri-Lévy, Ennemis publics

Photo de Gildas Pasquet

mercredi, 08 octobre 2008

Appel à textes et à créations graphiques

867476852_bbad970557.jpgRappel : Littérature, arts plastiques, chroniques...
Nous cherchons des textes et des oeuvres d'arts plastiques pour le prochain numéro du Magazine Autour des Auteurs :
http://www.autour-des-auteurs.net/magazine/new_mag.html,

Sur le thème de l'érotisme...
Contact : Françoise Renaud   renaudfran@free.fr

Courbet, La Source, 1862

Conversations avec Paul Valéry

VUESDUCIEL S3 (34).JPGOn trouve dans le Journal de Gide ces notes fort intéressantes sur ses rencontres avec Paul Valéry : « Après-midi avec P.V. Longue conversation qui me laisse fourbu. » « Paul m’invite à dîner. Rentré très tard, épuisé » « Plaisir intense de revoir V., entre deux trains. Mais je repars brisé, la tête en feu. »

Photo de Gildas Pasquet

mardi, 07 octobre 2008

Le décollagiste Jacques Villeglé est à Beaubourg

villegle.jpgJusqu'au 5 janvier 2009, voir ici

Variété

« Variété, c’est ma devise. » : Voltaire

Plus inépuisable que les mines

070630_Versailles_louis14_contexte.jpg« Le roi de France est le plus puissant prince de l'Europe. Il n'a point de mines d'or, comme le roi d'Espagne son voisin ; mais il a plus de richesses que lui, parce qu'il les tire de la vanité de ses sujets, plus inépuisable que les mines. »

Montesquieu, Les Lettres persanes

lundi, 06 octobre 2008

Ennemis publics !

ANIMAUX 032005 (53).jpgIls sont là !

Photo de Gildas Pasquet

Assez pour que je m'abandonne à elle

"Réduire l'imagination en esclavage, quand bien même il irait de ce que l'on appelle grossièrement le bonheur, c'est se dérober à tout ce qu'on trouve, au fond de soi, de justice suprême. La seule imagination me rend compte de ce qui peut-être, et c'est assez pour lever un peu le terrible interdit. Assez pour que je m'abandonne à elle sans crainte de me tromper..."
A. Breton, Manifeste du Surréalisme

Autrefois...

ANIMAUX 032005 (51).jpg"Autrefois on lisait debout devant un lutrin. Se tenir debout, c'était l'habitude. C'est ainsi qu'on se reposait quand on était fatigué d'aller à cheval."

Italo Calvino

Photo de Gildas Pasquet

dimanche, 05 octobre 2008

Pour rire un peu

Trouvé chez Florentine, la guerre des JT, ici

19:35 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humour, politique, jt

Lecture concert de Françoise Renaud

couverture.jpgVendredi 10 octobre 2008, au Centre Culturel International de MUSIQUE SANS FRONTIERES

adresse : 164 rue de Saragosse, square JUPITER, Montpellier

Le Voyageur au-dessus de la mer de nuages : lecture concert

Françoise Renaud : textes et voix

Isabelle Toutain : harpe

Frédéric Tari : compositions et violon

Entrée libre et gratuite

09 54 58 74 18

samedi, 04 octobre 2008

La plus belle ouverture

Ici