lundi, 02 février 2009
Piero le fou
Rien de plus apaisant que les fresques de Piero della Francesca. Comme Cézanne, il a poursuivi un chemin solitaire, sans chercher la gloire ni la protection d’hommes influents, préférant l’œuvre aux intrigues du monde. Reste la plénitude, un sentiment d’éternité. Personne n’a imprimé à ses personnages autant de grâce, de sérénité sur les visages, jamais on n’a pu lire une telle absence d’anxiété jusque dans les scènes de violence, de guerre.
Visages proches de ceux de Cézanne d’ailleurs, hiératiques, paisibles. L’acte de voir ne se détermine pas à partir de l’œil mais à partir de l’éclaircie de l’être, cette phrase de Heidegger, Léonore la met en exergue de son livre.
Raymond Alcovère, extrait de "Le Sourire de Cézanne", roman, 2007, n & b éditions
PIERO DELLA FRANCESCA ; LE DECES D'ADAM ; DETAIL
00:15 Publié dans Le Sourire de Cézanne | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : raymond alcovere, le sourire de cézanne, piero della francesca
Commentaires
"PIERO OU L'ÉQUILIBRE" aux Éditions L'Escampette,
voilà ce qu'il faut vraiment lire sur Piero della Francesca;
c'est signé Christian GARCIN.
Écrit par : PAG | lundi, 02 février 2009
Oui, Cézanne, plus que solitaire, misanthrope né.
Écrit par : unevilleunpoeme | lundi, 02 février 2009
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