mercredi, 18 février 2009
Qu'est-ce que je vais écrire aujourd'hui ?
Réfléchissons...
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dimanche, 21 décembre 2008
Ce que l'on devient
Mon idée - qui était aussi celle de Michel Foucault dans ses tout derniers textes - c'est que l'on écrit moins pour savoir qui l'on est que ce que l'on devient ; ma conviction c'est que l'enjeu d'un livre c'est moins d'être soi, de se rejoindre, de coïncider avec sa vérité, ses ombres, l'éternel enfant en soi et autres idioties du même tonneau, que de se changer, de devenir quelqu'un de différent de celui qu'on était avant de commencer et que la croissance même du livre a rendu obsolète et inintéressant.
Bernard Henri-Lévy, Ennemis publics, p 39
11:25 Publié dans écriture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littératue, écriture, bernard henri-lévy
vendredi, 25 mai 2007
Tao
« La tradition occidentale privilégie la parole, liée au corps, à la respiration, et s'efforce de reléguer l'écrit au rang de reflet inerte. Le petit enfant français apprend "à lire et à écrire", à lire puis à écrire ; en Chine, le caractère est écrit, tracé avant d'être lu. Tracer le caractère est un acte qui engage tout le corps, tout le souffle de façon consciente. C'est pour cette raison que copier une belle calligraphie n'est pas cette pâle corvée que le mot évoque pour nous. Copier pour nous est quelque chose de triste, on pense aux copies que l'on a faites jadis étant petit. Pour un chinois, copier c'est entrer dans le mouvement du corps de l'auteur, c'est retrouver le rythme de la graphie de l'auteur, et cette communication physique est aussi immédiate que celle que vous trouvez à travers la tessiture d'une voix. C'est peut‑être une des raisons du pouvoir social de l'écriture en Chine. » V. ALLETON : intervention, dans La Sociologie de l'art et de sa vocation interdisciplinaire Médiations Ed. Denoël, 1976
Tao, par Shi Bo
01:37 Publié dans Chine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Tao, Chine, calligraphie, écriture
mercredi, 11 avril 2007
La continuation de la politique
L'écriture est la continuation de la politique par d'autres moyens
Philippe Sollers, Théorie d'ensemble
15:24 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : écriture, politique, Philippe Sollers
mardi, 03 octobre 2006
Les claires-voies de la toiture
Je me jetais sur les livres comme s'il devaient nécessairement me livrer la clef de moi-même. Et la serrure avec. Lisant à bride abattue. Dans le métro. Dans la rue. Au bistrot. Dans mon lit. Sur les bancs des squares, au milieu des pigeons et des cris d'enfants, les soirs d'été ou le dimanche après-midi. Et jusque dans les chiottes des usines qui m'employaient, culottes baissées, accroupi au-dessus du trou, une branche nouvelle de marronnier en bourgeons ventrus se balançant au-dessus de ma tête sur le ciel blanc bleuté qui tapissait les claires-voies de la toiture.Louis Calaferte – Septentrion – 1963
Sculpture de Giacometti
13:20 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, écriture, Calaferte
mercredi, 26 juillet 2006
10 conseils de Hemingway aux jeunes écrivains
10. taisez-vous
17:25 Publié dans écriture | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Hemingway, conseils, écriture
lundi, 17 juillet 2006
La liberté de dire et d'écrire ce que nous pensons
"La liberté de dire et d'écrire ce que nous pensons est une faveur trop précieuse pour ne pas provoquer la jalousie du destin" : Alina Reyes note cette phrase de Julien Green dans son Journal, une de ces phrases - et ça a été le cas pour elle - qui relancent l'écriture d'un texte, comme la clé magique qu'on attendait au bon moment pour continuer d'avancer. Celle-ci est parfaite justement, forte, énigmatique, elle ouvre des espaces, donne envie de lutter justement, de plonger dans ce mouvement d'adhésion et de combat simultané qu'est l'écriture.
11:44 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Julien Green, Alina Reyes, écriture, liberté

















