jeudi, 14 août 2008
C'était la pluie.
"Un petit coup au carreau, comme si quelque chose l’avait heurté, suivi d’une ample chute légère comme de grains de sable qu’on eût laissé tomber d’une fenêtre au-dessus, puis la chute s’étendant, se réglant, adoptant un rythme, devenant fluide, sonore, musicale, innombrable, universelle: c’était la pluie."
Marcel Proust, Du côté de chez Swann
Proust à Venise
00:28 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : proust, littérature, pluie
Commentaires
Un plaisir ce rappel de Proust que j'avais tant aimé et que j'ai un peu honte de l'avouer, j'avais un peu oublié comme si le souvenir se délitait avec le temps...Bises.
Écrit par : ariaga | jeudi, 14 août 2008
Le plaisir d'y revenir n'en sera que plus intense !
Écrit par : Ray | jeudi, 14 août 2008
J'y fais allusion aujourd'hui.
Ariaga, Ray : tenterez-vous l'expérience offerte par Véronique Aubouy ?
Écrit par : gazelle | vendredi, 15 août 2008
C'est tentant en effet ! Question de temps ensuite !!!
Écrit par : Ray | vendredi, 15 août 2008
Proust mentionne à quelques reprises les alentours de ma région Compiègne, Pierrefonds, il n'a pas dû y rester longtemps car la pluie aurait pris une autre dimension à ses yeux.
Dites-moi Ray, le village de Combray se situe où? Il me semble que le village utilisé par Proust a été renommé Combray justement?
Écrit par : Léopold | samedi, 16 août 2008
C'est Illiers qui a été rebaptisé Illiers-Combray, pas très loin de Chartres, j'y suis allé quand j'habitais à Paris, c'est très intéressant, on visite sa maison, le parc, la chambre de la tante Léonie...
Écrit par : Ray | samedi, 16 août 2008
Je vous remercie de l'information!
Écrit par : Léopold | dimanche, 17 août 2008
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