lundi, 25 août 2008
Régime balzacien
« Je me couche à six heures du soir ou à sept heures comme les poules ; on me réveille à une heure du matin et je travaille jusqu’à huit heures ; à huit heures, je dors encore une heure et demie ; puis je prends quelque chose de peu substantiel, une tasse de café pur et je m’attelle à mon fiacre jusqu’à quatre heures ; je reçois, je prends un bain, ou je sors, et après dîner, je me couche »
Balzac
Balzac par Rodin
04:12 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : littérature, balzac, régime
Commentaires
Un autre point de vue : "Quiconque se lève à 6 heures du matin pour écrire n'a pas le sens de l'humour. Il cherche à se punir. " (Bukowski)
Écrit par : Éric | lundi, 25 août 2008
Et à une heure du mat, alors ?
Écrit par : Ray | lundi, 25 août 2008
Devine !
Écrit par : Éric | mardi, 26 août 2008
Résultat : nous sommes tous des personnages balzaciens !
Écrit par : Ray | mardi, 26 août 2008
Lequel es-tu donc, Ray ?
Écrit par : Éric | mardi, 26 août 2008
J'aime bien cette phrase (j'en ignore l'auteur) : "nous sommes tous des personnages balzaciens", que je trouve assez juste, dans le sens où nous sommes tous (peu ou prou) mus par l'ambition et le désir de briller ; il n'y a pas très longtemps, j'ai vécu à Paris, et ce Paris-là qu'a décrit Balzac, est toujours là
Écrit par : Ray | mercredi, 27 août 2008
Moravia travaillait toute la matinée tous les jours...
Nous sommes tous des personnages balzaciens? A quel cycle appartenons-nous? Celui de la bourgeoisie (le critiqué), l'aristocratie (le loué) ou celui du prolétariat voire du lumpenprolétariat... Il est difficile de se prononcer.
Le désir de briller et l'ambition, oui, quelle omniprésence aujourd'hui. Balzac lui sanctionnait les parvenus arrogants, aujourd'hui on leur ouvre les champs élysées. Paradis (fiscal) quand tu nous tiens.
Écrit par : Léopold | mercredi, 27 août 2008
Nous sommes dans le cycle (inédit) minutieusement décrit par Guy Debord !
Écrit par : Ray | jeudi, 28 août 2008
Guy Debord : marxien, dénonciateur de la société du spectacle, amateur de la décroissance, un proche d'Orwell finalement.
Espérons trouver notre propre cycle...
Écrit par : Léopold | jeudi, 28 août 2008
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