samedi, 25 avril 2009
10 èmes rencontres du livre et du vin à Balma
01:28 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : balma, salon du livre
vendredi, 24 avril 2009
Appel à textes et à créations graphiques
Pour le prochain numéro du Magazine Autour des auteurs, nous rechercons textes de création, chroniques, créations graphiques, etc. propositions à faire parvenir à Françoise Renaud renaudfran@free.fr
Photo de Robert Doisneau, Les jambes du métro
(il n'y pas de rapport direct avec ce magazine, ça fait longtemps que je voulais placer cette photo, pourquoi pas ici et maintenant après tout !)
00:22 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : autour des auteurs, appel à textes, robert doisneau
jeudi, 23 avril 2009
En attendant on rigole bien !
18:18 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : politique, rachida dati
Emil Nolde
Cette oeuvre a été exposée au Grand Palais, voir ici. Pas la même expo au musée Fabre, actuellement à Montpellier, mais superbe quand même...
00:15 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : emil nolde, musée fabre
mercredi, 22 avril 2009
Les ténèbres vertes...
"Les ténèbres vertes dans les soirs humides de la belle saison"
Baudelaire, Fusées
23:09 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire
mardi, 21 avril 2009
Fusées encore
"Ce qu'il y a d'énivrant dans le mauvais goût, c'est le plaisir aristocratique de déplaire"
Baudelaire, Fusées
Photo : (REUTERS/Pouya Dianat)
02:37 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : baudelaire, mauvais goût
lundi, 20 avril 2009
la journée des excuses
Je demande à mon tour à nos amis espagnols d'excuser Jack Lang qui leur a demandé d'excuser Ségolène Royal de s'être excusée auprès de Zapatero des propos du président de la République, lire ici...
Et pendant ce temps Libération attend les excuses de l'Elysée qui a menti en les accusant d'avoir dit des choses fausses, qui s'avèrent être vraies... (c'est là)
Tout ça c'est la faute aux espagnols, ça ne serait pas arrivé s'ils avaient un premier ministre intelligent, comme partout ailleurs !
13:04 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : politique, sarkozy, zapatero, espagne, excuses
Le malentendu
Le monde ne marche que par le malentendu.
- C'est par le malentendu universel que tout le monde s'accorde.
- Car si, par malheur, on se comprenait, on ne pourrait jamais s'accorder
Baudelaire, Mon coeur mis à nu
Emil Nolde (1867 – 1956), Lake Lucerne, c. 1930, Watercolour on Japanese vellum, 34o x 470 mm. Städel Museum, Frankfurt am Main. © Noldestiftung Seebüll
Photo: Ursula Edelmann.
00:15 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire, emil nolde
dimanche, 19 avril 2009
Peau, un inédit de Pierre Autin-Grenier
Il arrive que ne sachant plus quoi faire de ma peau je m’écorche vif, la plie ensuite avec soin et la dépose sur le dossier d’une chaise; me sentant soudain léger ainsi libéré de toutes apparences je peux alors attaquer la journée du bon pied. Il en faut vraiment peu parfois, bien mince stratagème, pour d’une humeur maussade devant le miroir du matin se retrouver en cinq sec réconcilié avec la vie et, claquée la porte derrière soi, prêt à de saines folies.
J’ai connu des petits plaisantins qui changeaient de peau comme de chemise, au gré des circonstances, et sans voir que cela ne menait à rien car c’est bien en chair et en os qu’il convient de se montrer, le cœur à nu et tout le reste avec, très simplement. Certains font ainsi peau neuve chaque jour ou presque ne se doutant que sous ce qu’ils prennent pour une nouvelle manière d’être perce toujours l’âme répugnante du reptile ou l’instinct sauvage du fauve. Ignorent-ils à ce point que sous ces peaux d’emprunt il y a belle lurette qu’ils ne trompent plus grand monde ?
Certes ces journées d’écorché vif où mon vieux cuir cruellement tanné par les vicissitudes de l’existence reste en repos sur sa chaise à la maison, alors tout éclate à chaque coin de rue de ce qui m’anime pour de vrai; bonté ou crapulerie, sévérité ou gourmandise, saute comme une évidence aux yeux du premier venu et je ne puis rien dissimuler des sentiments que j’éprouve, encore moins feindre ceux que je n’ai pas. Il en résulte parfois quelque embarras, certains s’étant mépris de longtemps sur mon compte, méconnaissant jusque-là qui je suis et, m’ayant imaginé toujours bien disposé à leur égard, les voilà violemment dépités de me découvrir soudain les tenant depuis des lunes en piètre estime. À l’inverse, d’autres qui me battaient froid parce que me trouvant un air indifférent et dédaigneux, sous mon véritable jour me voyant curieux d’eux-mêmes et de leur opinion autant que soucieux de leur marquer ma déférence, ne me laissent plus une seconde pour souffler tant est pressante leur soif de me témoigner reconnaissance et amitié.
Je suis bien obligé d’avouer parfois un peu harassantes ces heures passées à parcourir la ville avec seulement mon âme en bandoulière et nulle carapace pour me protéger du jugement toujours téméraire d’autrui. Retour chez moi je remets ma peau, souvent pour longtemps; le monde n’est pas prêt, voyez-vous, à souffrir sans broncher toutes nos vérités.
P.A.G
Extrait de « C’est tous les jours comme ça (Les dernières notes d’Anthelme Bonnard) » inédit.
Photo de Ronan Barrot, qui expose actuellement à l'espace Fernet Branca, voir ici
00:15 Publié dans Inédits | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : pierre autin-grenier, ronan barrot
samedi, 18 avril 2009
Corps artiste, de Françoise Martin-Marie
Le grand artiste souffle le squelette
En mélodie des os
Le grand artiste tricote les doigts
A dessiner les mots
Le grand artiste tisse les cheveux
En antenne vol au vent
Le grand artiste tresse la cervelle
A fabriquer les rêves
Le grand artiste accorde la voix
En grelots enchanteurs
Le grand artiste gonfle le coeur
En accordéon valseur
Le grand artiste gargouille les entrailles
En métamorphose
Le grand artiste pétrit les mains
En pâte à surprises
Le grand artiste modèle les pieds
En pas de danse molletonnés
Le grand artiste pose la cerise à l’eau de vie
Il ose diviser le sexe en deux
En magie à partager
Le grand artiste est patient
Il aime
C’est bien suffisant
Il sait qu’un jour
Ce grand corps trésors
Va lui faire des miracles.
Françoise MARTIN -MARIE ondelavie@free.fr
Camille Claudel, La Vague, ©Musée Rodin (Photo Ch. Baraja), ©ADAGP, Paris
10:34 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : françoise martin-marie, camille claudel
Le manuscrit complet de Madame Bovary
00:15 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : gustave flaubert, madame bovary
vendredi, 17 avril 2009
Une lettre ouverte à Pierre Autin-Grenier
11:33 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : pierre autin-grenier, thomas vinau
Plus de pipe à Tati !
04:31 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : censure, jacques tati
Le Magazine Autour des auteurs n° 13 est en ligne
Avec notamment, Corrida, un inédit de Pierre Autin-Grenier
Un billet bien frappé de Janine Teisson
Une interview de Michel Arbatz, des chroniques livres
Et des créations graphiques de Catherine Olivo, Didier Leclerc, Annie Got, Marie-Lydie Joffre, Claude Teisson
« Danse avec le sable » ©Didier Leclerc/Atelier N89
00:10 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : autour des auteurs, didier leclerc, pierre autin-grenier
jeudi, 16 avril 2009
La musique...
"La musique creuse le ciel"
Baudelaire, Mon coeur mis à nu
19:20 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire
In memoriam, le chant des partisans
00:13 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maurice druon, jean moulin, le chant des partisans
mercredi, 15 avril 2009
Printemps à fréquenter, un inédit de Françoise Renaud
Regarde, mon fils, regarde autour de toi.
N’est-il pas magnifique, ce pays qui se laisse désirer —qui ne se livre qu’au fil d’une vie —, pays de lande qui connaît des saisons violentes à cause du vent, à cause de l’eau — l’eau de la pluie ou bien l’eau de la mer —qui frappe déferle ronge remplit fractures et trous de lapin, pays de broussaille égayée aux prémisses d’avril par les fleurs de l’ajonc.
Vanillée la senteur qui monte sitôt qu’on se penche, esprit du lieu sans doute, arbustes métronomes à l’écoute du temps disposés à tous les sacrifices.
Regarde, mon fils, et fréquente ce printemps.
Il va t’apprendre le ciel aux vastes nuées changeantes, mais comment tout ça peut-il être si beau ? Impensable, vraiment… presque trop… nous sommes toujours si occupés. N’oublie jamais mon fils, qu’un jour arrive où il ne nous reste plus qu’un seul et unique printemps et qu’on ne le sait pas, toutes saisons confondues brusquement derrière soi affûtant l’indescriptible issu de l’enfance, le reléguant au rang de regret.
Mais il suffit de marcher pour que la pensée s’éclaire et se remplisse du gras des choses.
Après moi tu continueras d’emprunter le sentier des douaniers, à moins que ta vie ne s’abrège — mais il ne faut pas penser à ça, à la mort de l’enfant avant soi —, et l’air te parlera de tes aïeux, de leur tempérament taciturne et de leur souffrance à gagner leur pitance. Ils ont bien existé, tu peux en être sûr. Leurs bras étaient durs comme le rocher, leurs barbes aussi grises que le schiste. Ils regardaient les falaises, fixaient depuis leurs champs le liséré scintillant de l’océan. Et la côte vibrait comme un appel, symbolisant l’inaccessible.
Va mon petit, marche et respire le parfum de vanille.
Tu croiseras des lapins, verras les cyprès plier et les murailles s’effriter sous les coups de boutoir des hivers.
Va mon enfant, mon seul et unique enfant.
C’est aussi ton pays, ton corps, ta chair minérale. Et il se dessinera à travers ton sommeil des constellations d’or et d’écume jusque là jamais décrites dans les livres, une sorte de bagage — à l’inverse du fardeau —, ton plus bel héritage.
06:44 Publié dans Inédits | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : inédit, françoise renaud
mardi, 14 avril 2009
Oiseau
Paul Claudel, dans son Journal (cahier X, 1953).
OISEAU — mot fait de cinq voyelles et d’une seule consonne, moins une consonne qu’un souffle : s. Le reste est fait d’horizons et d’ailes. Il y a un cri aigu : i, et des ailes : u. Peut-être un œuf. Aviculus.
Henri Matisse
13:38 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : matisse, claudel, oiseau
Fâcheries
"Tout homme qui a décidé que l'autre est un imbécile, un mauvais gars, se fâche quand l'autre montre enfin qu'il ne l'est pas."
Nietzsche, Humain trop humain
Felix Valloton, Alexandre Dumas fils
00:15 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nietzsche, felix valloton
lundi, 13 avril 2009
Le temps de se sentir vivre
« Prendre d’instant en instant le temps de se sentir vivre, c’est se trouver libéré du droit et du devoir conjoints d’obéir et de commander. »
Philippe Sollers, Carnet de nuit
22:51 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : philippe sollers, carnet de nuit