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mercredi, 08 juillet 2009

Toute la vérité

"Dire toute la vérité est impossible, les mots y manquent"

Lacan

13:29 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : lacan

En suspens

les_ailes_du_desir_der_himmel_uber_berlin_1986_diaporama_portrait.jpgQuand le vent souffle, on dirait que tout est déplaçable, en suspens. Au milieu de ce grand cirque, avec le ciel immense, on a continué de parler. Une façon de dévorer l’autre. A notre première rencontre, déjà au Mexique, j’avais eu l’impression que tout se figeait, elle et moi on devenait imperméables à tout mouvement extérieur. De nouveau, presque palpable, une corde, tendue entre nous, entrait en résonance chaque fois qu’on la frôlait. Et on avait envie de la frôler souvent. Pas trop pour ne pas l’agacer et brouiller son mouvement mais cette vibration, ce décalage incessant, troublaient le jeu. On observait l’attirance grandir, deux aimants cherchant inutilement à se retenir.

Raymond Alcovère, extrait de "Le Bonheur est un drôle de serpent", roman en recherche d'éditeur...

mardi, 07 juillet 2009

L'été, la nuit...

L'été, la nuit, les bruits sont en fête.

Edgar Poe

15:32 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : edgar poe

Je m'écris

GILDAS - LES CIEUX DANS LES YEUX[1]1 copie.jpgJ'interprète ma page de vie

J'en use comme plaque de cuivre

Je la grène de plaisirs

Je la crible d'années

Je la saisis en verte saison

Je la racle de nuits d'hiver

Je la ronge en creux d'angoisses

Je m'y taille espace libre

Je l'attaque en matière noire

Je progresse d'épreuves en épreuves

Je la creuse de vaines morsures

Je la burine d'émotions

Je l'entame

Pour nier le temps

Je m'écris

Pour durer."

Andrée CHEDID Rythmes"

Photomontage de Gildas Pasquet

lundi, 06 juillet 2009

Plus fort que la mort de Bambi

Eric Dejaeger ouvre son blog

22:04 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : eric dejaeger

Un article sur Le Sourire de Cézanne

A lire ici, sur Paperblog, un article sur Le Sourire de Cézanne, par Jean-Jacques Nuel

Les mollahs disent merci à Bambi

Des nouvelles du monde quoi, à lire ici

02:35 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (4)

dimanche, 05 juillet 2009

Un peu de Malraux alors...

image0009.jpg« L'artiste n'est pas le transcripteur du monde, il en est le rival »

« Le plus grand mystère n'est pas que nous soyons jetés au hasard entre la profusion de la matière et celle des astres ; c'est que, dans cette prison, nous tirions de nous-mêmes des images assez puissantes pour nier notre néant »

« L'art transforme le destin en liberté, c'est un anti-destin »

Photo : Malraux (à droite) lorsqu'il partit dans les années 30 en expédition pour retrouver la reine de Saba

samedi, 04 juillet 2009

L'évangile selon saint Selon

 P5244654.jpgRimbaud, qui, écrit-il, devient un " opéra fabuleux " (paroles et musique), voit son âme éternelle, et lui donne l'ordre, en la tutoyant, d' " observer son voeu, malgré la nuit seule et le jour en feu ". Un voeu qu'on a prononcé, et qu'on observe (double sens du mot) , passe au-delà de la nuit et du jour. Là, de façon peu démocratique, elle se " dégage des humains suffrages, des communs élans, elle vole selon ".
Le mot important, ici, est selon.
Selon quoi ? Le vent, les circonstances, les situations ? En tout cas, elle vole, cette âme éternelle, c'est un oiseau en langue des oiseaux, un oiseau qui connaît seul sa destination. C'est un nouvel évangile, l'évangile selon saint Selon. En bas, sur terre, plus d'espérance, d'aurore, d'apparitions, de lendemains qui chantent, rien que science, patience, " supplice sûr ", " braises de satin ", " ardeur et devoir ". En haut, le vol sur la mer mêlée de soleil, en bas, la forge infernale du temps aplati. Est-il possible de vivre à la fois et en même temps dans ces deux mondes contradictoires ? L'un d'oiseau sans contraintes, l'autre de piéton clandestin des saisons ?
 
 
°
Philippe Sollers
Les voyageurs du temps
Il s’exprime dans des discours extravagants, dans des paroles inédites, dans des expressions sans queue ni tête, parfois trop libres, mais sans partialité, car sa doctrine ne vise pas à traduire des points de vue particuliers. Il juge le monde trop boueux pour être exprimé dans des propos sérieux. C’est pourquoi il estime que les paroles de circonstance sont prolixes, que les paroles de poids ont leur vérité, mais que seules les paroles révélatrices possèdent un pouvoir évocateur dont la portée est illimitée. Ses écrits, bien pleins de magnificence, ne choquent personne, parce qu’ils ne mutilent pas la réalité complexe. Ses propos, bien qu’inégaux renferment des merveilles et des paradoxes dignes de considération. Il possède une telle plénitude intérieure qu’il n’en peut venir à bout. En haut, il est le compagnon du créateur ; en bas il est l’ami de ceux qui ont transcendé la mort et la vie, la fin et le commencement. La source de sa doctrine est ample, ouverte, profonde et jaillissante ; sa doctrine vise à s’harmoniser avec le principe et à s’élever à lui. Et pourtant, en répondant à l’évolution du monde et en expliquant les choses, il offre une somme inexprimable de raisons qui viennent, sans rien omettre, mystérieuses, obscures et dont personne ne peut sonder le fond."

Tchouang-tseu

Les poèmes

Les poèmes appartiennent à ceux qui les aiment. (Roland Giguère)

03:33 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roland giguère

vendredi, 03 juillet 2009

Sans doute, un jour...

file000211417519.jpg"Sans doute, un jour, devant les étendues arides ou reconquises par la forêt, nul ne devinera plus ce que l'homme avait imposé d'intelligence aux formes de la terre en dressant les pierres de Florence dans le grand balancement des oliviers toscans."

André Malraux; Les Voix du silence

 

jeudi, 02 juillet 2009

Un seul est parti

CartierBresson1.jpgUne souris mélancolique me regarde pendant que je fais la vaisselle. Il y a quelques jours déjà qu'elle sort du tas de bois que j'ai monté devant la fenêtre, et qu'elle me regarde à travers la vitre. Elle a dû faire son nid entre les bûches, et lorsqu'elle entend l'eau de mon évier couler dehors, elle grimpe tout en haut du tas, et ses yeux gris m'évoquent la mélancolie.

A lire ici la suite de cette nouvelle de Hubert Mingarelli :

http://www.telerama.fr/livre/la-mer-la-baie-de-somme-une-...

Photo de Henri Cartier-Bresson

mercredi, 01 juillet 2009

La gloria di colui che tutto move

Watteau_cythere.jpgLa gloire de celui qui meut toutes choses
pénètre l'univers, et resplendit
davantage en un point, et moins ailleurs.
Dans le ciel qui prend le plus de sa lumière
je fus, et vis des choses que ne sait ni ne peut
redire qui descend de là - haut ;
car en s'approchant de son désir
notre intellect va si profond
que la mémoire ne peut l'y suivre.
Dante , La Divine Comédie, Paradiso , chant I
Jean-Antoine WATTEAU "Pélerinage à l'île de Cythère" 1717.

mardi, 30 juin 2009

Latérite, de Jean-Jacques Marimbert

medium_100_0023.jpgJe me disais, n'y va pas. Tu n'en reviendras pas, trop loin, de tout, de tes mots, de tes chemins. Tu cours les yeux fermés, n'y va pas. Je me disais aussi : ce sont des chemins trop anciens, beaucoup trop, tu vas t'y casser le nez. D'un haussement d'épaule j'ai fait le fier, celui qui a lu Conrad, Bouvier ou je ne sais qui, quand je dis lu, bouffé oui, vite mâché, sans voir que le fil tendu entre les pages me piégeait, me ligotait les pieds. N'y va pas. Tu n'es pas bien ici ? La Garonne, les briques, le tremble au fond du jardin, trois oiseaux, le puits, tari mais un puits, des iris, l'été finissant. Je n'en ai fait qu'à ma tête. Partir, le verbe a toujours bourdonné, partir. Filer. Vers quoi ? qui ? Un nom, une sonorité, l'ombre d'un nid, le cri d'une chouette : Cotonou. N'y va pas. Reste et rêve, si tu veux, c'est mieux, tu arrêtes tout quand tu veux, tu fermes les yeux et repars quand tu veux ; mais une fois quitté ici, une fois là-bas -- je n'ose même pas t'imaginer là-bas -- que feras-tu ? C'est décidé : tout noter. Ce refus de sauter, je le note. Cotonou. Tu t'attaches trop aux sons. Tu es matérialiste, dans ton genre. Pour un vieux, c'est douteux. Poésie à trois sous, un enfant aurait honte, rirait de toi. Justement, enfant, tu n'es qu'un enfant. Tu m'avais déjà fait le coup. C'est à peine si tu savais lire... Himalaya et hop, tu t'étalais en plein ciel, te vautrais, tout blanc, et l'écho, plus tard tu disais que l'écho habitait le nom comme une  salle vide. Himalaya, un cri lointain et long écho, i...a...a...a..., sur à-pic blancs, rochers pointus, turlututu ! Pareil avec Istanbul, Valparaiso, Médines et des tas, des tas de villes. Même pas. De la musique ? Rien que de la musique ? Tu as beau accélérer le pas, tu vas rater l'avion, il le faut. Tu sais rater un avion, tu l'as déjà fait, tu les as tous ratés jusqu'à présent, alors un de plus... Tu peux tirer ta valoche, pas usée par les soutes des longs courriers, ça non ! Et puis tu es vieux ! Penses-y : dans trois fois rien septante ! Avant, passe encore, brin de folie, le regard vacillant devant une photo, nez collé à la vitrine d'une agence de voyages, cocotiers, paquebots, châteaux forts, casbahs, ces noms, même pas les lieux, les noms. Une vraie collection sur tes cahiers, pas classés, au hasard. Preuve, tu n'as jamais été bon en géo. Mais qui te parle de géographie ? Je veux seulement savoir ce qu'il y a dans ce nom. C'est la terre qui importe. La terre ou la Terre ? La géo c'est de la couture, voyage immobile sur un bâti, et moi je désorganisais, je glissais toujours au-delà des faufils, longs pointillés pour préparer la guerre, on connaît, ailleurs c'était mieux, et une fois là, je prenais n'importe quelle route, une ligne de dénivelé, un fleuve, j'évitais les villes, je sautais les reliefs, je planais sur les Océans ! La Terre. Tu fermais les yeux, tu disais : "la Terre !" Un enfant,  ça se comprend, mais tu as mal aux os, arthrose, tu craques de partout, tu oublies... La terre m'a toujours ému. J'aurais aimé être vigie et crier "Terre !" après des mois de mer, de solitude, de soleil à n'en plus pouvoir. C'est ton côté stylite ! Grimper à la grand'hune du monde et rêvasser, faire d'un nid de pie ton territoire, ta patrie, à deux pas du divin pour ainsi dire. "Terre !" Libération ! Déflagration ! La mer est là, le ciel immense, quel vent!, naseaux salés, tout tangue et roule, "Terre !" L'air expulsé, jusque-là confiné par un coup de glotte tétanisé, précieux viatique en vue de ce seul moment où libéré il te coupe le sifflet ! Avec la mer, mouillé, avec le fer, feu. Mais terre, c'est solide, le sol tremble sous le talon, juste avant la douceur de l'air, à poumons fermés. Souffle inouï, d'emblée scindé, sifflé, empêché, murmuré, rauque. Air vague ou tassé, feulé, toujours teinté, aux couleurs du temps. L'air du temps, voilà la terre, rouge ici, brune, ocre jaune, noire, pâleur de nacre au fond d'un ravin, et c'est de l'eau qui coule, irrigue, inonde, recouvre. Et sous le terre, terre encore, tôt ou tard enfouie, tassée, aussi noire que lait dessous, là où tout se joue, tes os, dans le secret des odeurs musquées, d'invisibles copulations moléculaires au hasard d'ondulations symphoniques, déplacement mathématique des astres. N'y va pas. Tu rentreras déglingué, perclus de symptômes bizarres dont personne ici ne saura quoi te dire. Croûte latéritique des régions tropicales, alumine, oxyde de fer. Latérite, sang de brique d'où sourd l'humide ambiguïté, le bois parfait, totémique. N'y va pas. À Cotonou, tu ne connais personne. Justement. Tu te vois en Afrique ? Désert, ou bien indescriptible fouillis végétal et humain, au choix ! Entre les deux, des zones inclassables, des acacias avec des épines grandes comme ça, à peine de bois tordu, pâle, calciné par le sable, pour faire cuire des riens, quelques chèvres, un puits tous les..., des chameaux qui se dandinent en blatérant ! Toi tu veux aller plus loin, encore plus loin, là où tout est enchevêtré, inextricable ? Il paraît que tout pousse à une allure folle, que l'humidité, parlons-en, l'humidité n'est pas qu'un mot ! Et ça grouille, bestioles, insectes, racines, les villages bouffés au termites, les enfants faméliques, les yeux traversés de filaires et... Qu'est-ce que tu me chantes ! Je tire ma valise. J'emporte trop de trucs. À tous les coups je vais avoir un excédent de bagages. N'y va pas. J'ai peur. Ouf ! De justesse, la voilà dans la file sur le tapis roulant. Toujours glacé, ces aéroports, illisibles ces billets d'embarquement. Monde fou. Si j'avais pu y aller en bateau ! Porte 48, immédiat. Il fait un froid de canard dans ce coucou ! Une revue, papier glacé, dossier sur la Suède, je sors mon pull et ma carte : Afrique de l'Ouest. Je regarde cette épaule de l'Océan et ne vois rien. Lanières multicolores des pays découpés dans la chair, galons d'une uniforme de carnaval. C'est bon, on vole. La clim' me fait claquer des dents. Toute la nuit comme ça ! Le plaid est minuscule, on va finir gelés. Vers l'avant, un écran muet où s'agite une fille et un gars qui s'engueulent, non, ils rigolent, ne savent pas ce qu'ils veulent, je mets le casque, anglais, j'appuie, allemand, le fil se débranche, ils s'embrassent à bouche goulue, ma voisine sors un masque de décontraction, il fait de plus en plus froid. Je cale mon regard entre Togo et Nigeria, fais le Yo-Yo du nord au sud, accroche çà et là des syllabes vides, rejoins le sud, l'eau, Cotonou, bleu atlantique, ocre béninois. L'atmosphère se stabilise entre vibration et relative apesanteur. Je me lève pour dérouiller mes poulies, manque rester pour l'éternité dans le cercueil des toilettes, décide de dormir jusqu'aubout du voyage. L'écran est mort. Ma voisine est livide, légèrement bleutée. Ici et là, des corps affalés. La carlingue fonce dans la nuit. Je sonne l'hôtesse, superbe métisse type antilope. Je finis par somnoler en suçotant un armagnac parcimonieux. Plus que six heures ! Une ribambelle hétéroclite d'impressions, des images par vagues molles cheminent derrière mes paupières. Je recompose à tâtons l'itinéraire qui m'a mené à ce siège étroit, dur, inconfortable. La pêche est maigre. Toujours revient une fascination ancienne, indatable, détachée de tout souvenir d'enfance, cependant étrangère à aucun. Un mélange pâteux m'envahit, où germe, incertaine puis évidente, la nécessité de ne pas mourir sans avoir vu la Côte des Esclaves.

Latérite : Jean-Jacques Marimbert (texte paru dans la revue L'instant du Monde).

Peinture de Bona Mangangu

lundi, 29 juin 2009

Paroles...

"Ce pour quoi nous trouvons des paroles, c'est que nous l'avons dépassé."

Nietzsche, Crépuscule des idoles

15:54 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nietzsche

Frédérique Azaïs-Ferri expose à Villeneuvette

IMG_8784.jpgVilleneuvette, salle municipale, du 2 au 8 Juillet 2009. 
Frédérique vous invite à venir découvrir ses dernières toiles, ainsi que ses peintures sur bois: "Fragments d'Histoires" et autres, 
sans oublier un travail sur papier : "Les Zazaïlles". 
Le vernissage aura lieu samedi 4 Juillet à 18h. 

Frédérique Azaïs-Ferri 
04 67 87 54 56 
06 87 27 62 91 
 
http://frederiqueazais.hautetfort.com  
"De Glace et de Feu" Toile 

jeudi, 25 juin 2009

Une pause de quelques jours

DSCN5127.JPGPour cause de panne d'ordi, à très bientôt

Lionel André (pastels gras sur papier et photographie , juin 2009)

16:21 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : lionel andré

La Rose de java

41923Y9CGPL__SL500_AA240_.jpgUn bon vieux roman d'aventures, dans les mers de Chine - on serait presque chez Conrad. L'action se passe en 1919 ; deux jeunes aviateurs français viennent de finir la guerre en Sibérie, ils atterrissent au Japon et embarquent vers Shangaï sur un vieux cargo délabré (l'image proposée par Folio est complètement à côté de la plaque, ont-ils lu le livre ?). Bien sûr et contre toute attente, il y aura une femme à bord, forcément sublime et au passé trouble, des trafiquants d'arme sans foi ni loi, un climat pesant, beaucoup d'alcool consommé, mais bon l'intrigue tient la route, Kessel sait de quoi il parle, sans langue de bois, et en dehors de la construction romanesque qui n'est que l'ossature, tout cela sonne juste et se lit d'une traite.

Joseph Kessel, La Rose de Java, Folio

mercredi, 24 juin 2009

Comme un miroir brisé

3175459100_880191055f.jpgspaceball.gifLa vérité est sur la terre comme un miroir brisé dont chaque éclat reflète la totalité du ciel.
Christian Bobin, Ressusciter

Lettres à Van Rappard, par Vincent Van Gogh

van-gogh-vincent-the-olive-trees-1889-2802925.jpg«Ce qui subsistera en moi, c'est un peu de la poésie austère de la bruyère véritable.»

Lire l'article ici

Van Gogh, Les Oliviers, 1889

00:12 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (3)