dimanche, 23 août 2009
Le travail de causalité
Le travail de causalité qui finit par produire à peu prés tous les effets possibles, et par conséquent aussi ceux qu’on avait cru l’être le moins, ce travail est parfois lent, rendu un peu plus lent encore par notre désir – qui, en cherchant à l’accélérer, l’entrave – par notre existence même et n’aboutit que quand nous avons cessé de désirer, et quelquefois de vivre.
Marcel Proust, A l'ombre des jeunes filles en fleur.
De Kooning, untitled, 1977
00:15 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : marcel proust, de kooning
Commentaires
Ce n'est pas parce que j'ai posé mon sac que je n'ai pas plaisir à venir lire ici, au contraire.Bises.
Écrit par : ariaga | dimanche, 23 août 2009
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