vendredi, 19 juin 2009
Un seul hêtre vous manque...
... Et tout est des peupliers.
Camille Pissaro, "Peupliers à Eragny" 1895
15:49 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : camille pissaro, peuplier
Les mots sont comme les gens
"Les mots sont comme les gens. Leur manière de venir à nous en dit long sur leurs intentions."
Christian Bobin, Tout le monde est occupé
09:45 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : christian bobin
Gaieté
"Point d'injure ; beaucoup d'ironie et de gaieté. Les injures révoltent ; l'ironie fait rentrer les gens en eux-mêmes, la gaieté désarme."
Voltaire
00:15 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : voltaire, jacki maréchal
jeudi, 18 juin 2009
Jack Kerouac lit "Sur la route"
22:06 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kack kerouac
La vérité...
Quand la vérité entre dans un coeur, elle est comme une petite fille qui, entrant dans une pièce, fait aussitôt paraître vieux tout ce qui s'y trouve.
Christian Bobin, Le Christ aux coquelicots
13:37 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : christian bobin
Des cris perçants
13:03 Publié dans Sauce piquante | Lien permanent | Commentaires (0)
Des gens qui se taisent comme dans les livres
Il y a dans la vie des gens qui croient nécessaire, pour être entendus, d'adopter un ton sérieux, de prendre la voix de Dieu le père. Ces gens-là sont à fuir. On ne peut décemment les écouter plus d'une minute, et d'ailleurs ils ne parlent pas: ils affirment. Ils donnent des leçons de morale, des cours de pédagogie, d'ennuyeuses leçons de maintien. Même quand ils disent vrai ils tuent la vérité de ce qu'ils disent. Et puis, merveille des merveilles, on rencontre ici ou là [..] des gens qui se taisent comme dans les livres. Ceux-là on ne se lasserait pas de les fréquenter. On est avec eux comme on est avec soi: délié, calme, rendu au clair silence qui est la vérité de tout.
Christian Bobin, Isabelle Bruges
Picasso, la femme aux cheveux jaunes
00:09 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : christian bobin, pablo picasso
mercredi, 17 juin 2009
La plus belle intro
00:50 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : lou reed, sweet jane
Cela s'approche de nous et pose sa main sur notre épaule
À quoi reconnaît-on ce que l'on aime. À cet accès soudain de calme, à ce coup porté au coeur et à l'hémorragie qui s'ensuit - une hémorragie de silence dans la parole. Ce que l'on aime n'a pas de nom. Cela s'approche de nous et pose sa main sur notre épaule avant que nous ayons trouvé un mot pour l'arrêter, pour le nommer, pour l'arrêter en le nommant.
(Une petite robe de fête, Christian Bobin)
Photo de Robert Doisneau
00:30 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : christian bobin, robert doisneau
mardi, 16 juin 2009
Je me souviens de Georges Perec
“ Ces Je me souviens ne sont pas exactement des souvenirs, et surtout pas des souvenirs personnels, mais des petits morceaux de quotidien, de choses que, telle ou telle année, tous les gens d'un même âge ont vues, ont vécues, ont partagées, et qui ensuite ont disparu, ont été oubliées ; elles ne valaient pas la peine d'être mémorisées, elles ne méritaient pas de faire partie de l'Histoire, ni de figurer dans les Mémoires des hommes d'État, des alpinistes et des monstres sacrés. Il arrive pourtant qu'elles reviennent, quelques années plus tard, intactes et minuscules, par hasard ou parce qu'on les a cherchées, un soir, entre amis : c'était une chose qu'on avait apprise à l'école, un champion, un chanteur ou une starlette qui perçait, un air qui était sur toutes les lèvres, un hold-up ou une catastrophe qui faisait la une des quotidiens, un best-seller, un scandale, un slogan, une habitude, une expression, un vêtement ou une manière de le porter, un geste, ou quelque chose d'encore plus mince, d'inessentiel, de tout à fait banal, miraculeusement arraché à son insignifiance, retrouvé pour un instant, suscitant pendant quelques secondes une impalpable petite nostalgie. ” G.P.
00:19 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : georges perec, je me souviens
lundi, 15 juin 2009
l'amitié, l'amour, la joie
19:32 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : humour
La Chine se met au vert
00:29 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chine, écologie
Les quatre commandements de Courbet (épinglés dans son atelier)
1 Ne fais pas ce que je fais
2 Ne fais pas ce que les autres font
3 Si tu faisais ce que faisait Raphaël, tu n’aurais pas d’existence propre. Suicide
4 Fais ce que tu vois et ce que tu ressens, fais ce que tu veux
Les quatre commandements de Courbet (épinglés dans son atelier)
00:15 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : gustave courbet, nina houzel
dimanche, 14 juin 2009
Un voyage en Chine ancienne
Ce tableau a été peint vers 1085-1145, puis repeint pendant la Dynastie Qing. Il mesure 5m28 de large et 24,8 cm en hauteur. Il est considéré comme un des Grands Trésors de Chine et a été exposé dans le Musée de Hong-Kong d'Art l'année dernière. Contrôlez la vitesse de déplacement avec votre souris. N'oubliez pas de cliquer à l'intérieur des carrés blancs et allumez votre son.
http://www.npm.gov.tw/exh96/orientation/flash_4/index.html
21:06 Publié dans Chine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chine
Je remplace
"Je remplace la mélancolie par le courage, le doute par la certitude, le désespoir par l’espoir, la méchanceté par le bien, les plaintes par le devoir, le scepticisme par la foi, les sophismes par la froideur du calme et l’orgueil par la modestie."
Lautréamont, Poésies, phrase en exergue
Courbet, Bacchante
00:15 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : lautréamont, gustave courbet
samedi, 13 juin 2009
Qu’on l’invoque par le mot juste
Il est parfaitement concevable que la splendeur de la vie se tienne prête à côté de chaque être et toujours dans sa plénitude, mais qu’elle soit voilée, enfouie dans les profondeurs, invisible, lointaine. Elle est pourtant là, ni hostile, ni malveillante, ni sourde ; - qu’on l’invoque par le mot juste, par son nom juste, et elle vient. C'est là l'essence de la magie, qui ne crée pas, mais invoque.
Franz Kafka, Journal. 18 octobre 1921
00:15 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : franz kafka, frédérique azaïs-ferri
vendredi, 12 juin 2009
Home at home !
Le film de Yann Arthus-Bertrand à voir en intégralité, superbe !
Photo de Madagascar vue du ciel. Une grande partie de l'île vue d'avion est ainsi recouverte de plaies dues à l'érosion et à la déforestation.
00:15 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : home, yann arthus-bertrand, madagascar
jeudi, 11 juin 2009
Pourquoi j'ai voté Cohn-Bendit
13:12 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : politique, cohn-bendit, europe-ecologie
Je refuse formellement toute espèce d'illustration
"Jamais, moi vivant, on me m'illustrera, parce que: la plus belle description littéraire est dévorée par le plus piètre dessin. Du moment qu'un type est fixé par le crayon, il perd ce caractère de généralité, cette concordance avec mille objets connus qui font dire au lecteur: 'J'ai vu cela' ou 'Cela doit être.' Une femme dessinée ressemble à une femme, voilà tout. L'idée est dès lors fermée, complète, et toutes les phrases sont inutiles, tandis qu'une femme écrite fait rêver à mille femmes. Donc, ceci étant une question d'esthétique, je refuse formellement toute espèce d'illustration."
Gustave Flaubert à Ernest Duplan, le 12 juin 1862, à propos d'une proposition de faire illustrer la première édition de Salammbô
00:15 Publié dans Illustrateurs | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : gustave flaubert, druillet, salammbô
mercredi, 10 juin 2009
Un article sur Le Sourire de Cézanne
18:18 Publié dans Le Sourire de Cézanne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le sourire de cézanne, daniel bégard