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mercredi, 15 juillet 2009

Jessica

Par les Allman brothers band (Eric, c'est bien toi aux claviers ?)

Exposition Jacki Maréchal

GetAttachment.jpg2 évènements
Du 16 au 25 juillet: exposition
Jacki maréchal
Vernissage le jeudi 16 juillet à 18h

+ performance avec Fred Louvet
lors du
Décrochage samedi 25 juillet + pot à partir de 18h

"La performance de Fredéric Louvet (musicien) et Jacki Maréchal (plasticien) est une mise en place scénographique : Une action spontanée de peinture en conjonction d'une scène musicale.  Le musicien improvise sur une base composée et préparée sur ordinateur. La gestuelle picturale et l'osmose avec l'improvisation musicale suivent le mouvement tantôt de la peinture, tantôt de la musique. Les deux esprits se réunissent peu à peu dans une introversion  consentie et délivrent un sentiment d'ampleur et d'ouverture à des intuitions sensitives. L''auditeur spectateur est progressivement englobé par ce monde auditif et visuel..."
entrée gratuite / ouvert tous les jours de 17h à 20h sauf dimanche de 14h à 17h
l’étable de Monsieur +
"lapeyrouse" 39320 Louvenne tél: 03 84 85 59 19
rwww.monsieur-plus.fr

Frédéric Louvet est guitariste professionnel, il a obtenu avec différents groupes le 1er prix au Concours  de jazz  de Roquebrune-sur-Argens, le Prix de la meilleure interprétation au concours Allum’jazz 1998, le Prix du public à ce même festival et a finit Troisième au concours  de Franche-Comté. Il a joué dans des clubs prestigieux notamment au Hot club de Lyon, au Duc des Lombards à Paris à l’Opéra de Lyon en résidence avec le célèbre saxophoniste Andy Sheppard. Il a enregistrer 4 CD dont 1 avec David Linx, chanteur plébiscité des milieux du jazz et un cinquième CD sortira bientôt chez Harmonia Mundi. Membre de la Sacem il est auteur de plus de 50 compositions dont l’une d’entre elle est reprise par l’opéra de Lyon sur leur site internet. Il improvisera sur la base d’une de ses créations de musique contemporaine.

 Jacki Maréchal est artiste peintre professionnel depuis fin 2006. En deux ans et demi il a exposé : dans plusieurs foires internationales notamment à Florence, La Haye , Innsbruck, Gant, Padoue - dans plusieurs galeries à Espagne à Madrid, en Italie à Florence et Bologne, à Genève, en Allemagne à Coblenz et dans plusieurs salons professionnels notamment « Réalités Nouvelles » à Paris et « Art en capital » au Grand Palais à Paris. Il est lauréat du 2ème Prix Pier Paolo Castellucci à Florence en Italie.

Moby Dick

118095-004-E9D5AC09.jpgDéjeuner chez des amis, sous des arbres encore. Je leur ai offert "Prélude à la délivrance" de Yannick Haenel et François Meyronnis, mon livre préféré cette année, lu trois fois. Au moment que nous vivons de la plus grande dévastation, au moment où le danger est le plus grand, une étincelle peut s'allumer, la dimension du divin. Celle de Nietzsche et de l'éternel retour, de Lautréamont, Rimbaud et quelques autres. Et puis il y a Moby Dick de Melville que H et M décortiquent et font apparaître comme un véritable traité de théologie. Dans un de ces autres livres : L'Axe du néant, François Meyronnis écrit : "Le langage est le lieu du combat. Ce fut la grande intuition de Heidegger : "Le passage de la ligne du nihilisme interviendra, s'il intervient, par et dans le langage."

"L'été est une saison qui prête au comique. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Mais cela est" a écrit Gustave Flaubert. L'été c'est aussi le moment où tout s'arrête, où le vide permet de renaître.

mardi, 14 juillet 2009

Le Magazine "Autour des auteurs" n° 14 est en ligne

http://www.autour-des-auteurs.net/magazine/new_mag.html

Vous y trouverez un inédit de Pierre Autin-Grenier, "Une histoire d'anoures" par Claude Henri-Bartoli, d'autres inédits, chroniques, entretiens, etc...

Vous pouvez proposer des contributions pour les prochains numéros ici : renaudfran@free.fr

 

Décidément

fantomas1.jpgDécidément non, rien ne vient, pas d'idée de roman, de nouvelle ou autres billevesées, même le tour de France est en repos, demain c'est la Fête Nationale dont tout le monde se fout, c'est peut-être logique après tout, cette Révolution n'a rien arrangé, tout le monde se croit libre, alors que jamais l'asservissement n'a été aussi grand, tout se délite lentement, même l'été ne ressemble plus à l'été, on voit bien que personne n'y croit plus, et fait semblant...

00:15 Publié dans Journal | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : journal, fantomas

lundi, 13 juillet 2009

Journée de chaleur

pierre-bonnard-table-set-in-a-garden.jpgJournée de chaleur, chant ininterrompu des cigales sous le marronnier, mais vent ondoyant, léger et presque frais qui rend l'atmosphère supportable. Vraie journée d'été où ce pays, au pied des Cévennes, prend sa vraie dimension. Là où le vent ne circule pas, l'air est vraiment écrasant. Sur la table, abandonné, un magazine avec le visage cadavérique de Michaël Jackson, mort vivant bien à l'image de notre monde qui le ressuscite, icône idéale.

Pierre Bonnard, Mise de table dans un jardin

00:15 Publié dans Journal | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : journal, pierre bonnard

dimanche, 12 juillet 2009

Aujourd'hui

18964112_w434_h_q80.jpgAujourd'hui temps doux, ciel vaste, illimité, oiseaux qui sillonnent le ciel, après-midi vague, la mer est là proche, mais pas envie d'y aller, seulement la rêver un peu comme j'ai rêvé de Lisbonne et de sa langueur, l'été est là, pour la troisième année consécutive il n'est ni très chaud ni étouffant, de même que les deux derniers hivers ont été froids, est-ce le changement climatique annoncé, le Gulf Stream qui a perdu de sa force ne nous réchaufferait plus, tout à l'heure il y a Shining de Kubrick à la télé...

00:15 Publié dans Journal | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : kubrick, journal

samedi, 11 juillet 2009

Si vous passez par Montauban...

273.jpgUne exposition Ingres et les modernes, du 4 juillet au 4 octobre, voir ici

10:15 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : ingres, montauban

Oui on l'aime le Tour de France !

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00:22 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tour de france

vendredi, 10 juillet 2009

Déviations

artwork_images_119116_435732_ralph-gibson.jpg« Un général est comme un écrivain qui veut faire une certaine pièce, un certain livre, et que le livre lui-même, avec les ressources inattendues qu’il révèle ici, l’impasse qu’il présente là, fait dévier extrêmement du plan préconçu. » 

Marcel Proust

Photo : Ralph Gibson

jeudi, 09 juillet 2009

Les organes remontaient

nu_ronis1.jpgVous savez ce que c’est que le soutien-gorge ? Au XIXe siècle, on ne disait pas la bite, la vulve, on disait le ventre, le bas-ventre. On ne disait pas le ventre, on disait l’estomac. On ne disait pas l’estomac, on disait le cœur. Les organes remontaient. La pudeur faisait qu’on n’avait pas de seins mais une gorge. D’où le soutien-gorge au lieu du soutien- seins.

Michel Serres Entretien avec Alain Barbanel et Daniel Constantin Revue Médias N°11 juillet 2007

Photo de Willy Ronis

mercredi, 08 juillet 2009

Toute la vérité

"Dire toute la vérité est impossible, les mots y manquent"

Lacan

13:29 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : lacan

En suspens

les_ailes_du_desir_der_himmel_uber_berlin_1986_diaporama_portrait.jpgQuand le vent souffle, on dirait que tout est déplaçable, en suspens. Au milieu de ce grand cirque, avec le ciel immense, on a continué de parler. Une façon de dévorer l’autre. A notre première rencontre, déjà au Mexique, j’avais eu l’impression que tout se figeait, elle et moi on devenait imperméables à tout mouvement extérieur. De nouveau, presque palpable, une corde, tendue entre nous, entrait en résonance chaque fois qu’on la frôlait. Et on avait envie de la frôler souvent. Pas trop pour ne pas l’agacer et brouiller son mouvement mais cette vibration, ce décalage incessant, troublaient le jeu. On observait l’attirance grandir, deux aimants cherchant inutilement à se retenir.

Raymond Alcovère, extrait de "Le Bonheur est un drôle de serpent", roman en recherche d'éditeur...

mardi, 07 juillet 2009

L'été, la nuit...

L'été, la nuit, les bruits sont en fête.

Edgar Poe

15:32 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : edgar poe

Je m'écris

GILDAS - LES CIEUX DANS LES YEUX[1]1 copie.jpgJ'interprète ma page de vie

J'en use comme plaque de cuivre

Je la grène de plaisirs

Je la crible d'années

Je la saisis en verte saison

Je la racle de nuits d'hiver

Je la ronge en creux d'angoisses

Je m'y taille espace libre

Je l'attaque en matière noire

Je progresse d'épreuves en épreuves

Je la creuse de vaines morsures

Je la burine d'émotions

Je l'entame

Pour nier le temps

Je m'écris

Pour durer."

Andrée CHEDID Rythmes"

Photomontage de Gildas Pasquet

lundi, 06 juillet 2009

Plus fort que la mort de Bambi

Eric Dejaeger ouvre son blog

22:04 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : eric dejaeger

Un article sur Le Sourire de Cézanne

A lire ici, sur Paperblog, un article sur Le Sourire de Cézanne, par Jean-Jacques Nuel

Les mollahs disent merci à Bambi

Des nouvelles du monde quoi, à lire ici

02:35 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (4)

dimanche, 05 juillet 2009

Un peu de Malraux alors...

image0009.jpg« L'artiste n'est pas le transcripteur du monde, il en est le rival »

« Le plus grand mystère n'est pas que nous soyons jetés au hasard entre la profusion de la matière et celle des astres ; c'est que, dans cette prison, nous tirions de nous-mêmes des images assez puissantes pour nier notre néant »

« L'art transforme le destin en liberté, c'est un anti-destin »

Photo : Malraux (à droite) lorsqu'il partit dans les années 30 en expédition pour retrouver la reine de Saba

samedi, 04 juillet 2009

L'évangile selon saint Selon

 P5244654.jpgRimbaud, qui, écrit-il, devient un " opéra fabuleux " (paroles et musique), voit son âme éternelle, et lui donne l'ordre, en la tutoyant, d' " observer son voeu, malgré la nuit seule et le jour en feu ". Un voeu qu'on a prononcé, et qu'on observe (double sens du mot) , passe au-delà de la nuit et du jour. Là, de façon peu démocratique, elle se " dégage des humains suffrages, des communs élans, elle vole selon ".
Le mot important, ici, est selon.
Selon quoi ? Le vent, les circonstances, les situations ? En tout cas, elle vole, cette âme éternelle, c'est un oiseau en langue des oiseaux, un oiseau qui connaît seul sa destination. C'est un nouvel évangile, l'évangile selon saint Selon. En bas, sur terre, plus d'espérance, d'aurore, d'apparitions, de lendemains qui chantent, rien que science, patience, " supplice sûr ", " braises de satin ", " ardeur et devoir ". En haut, le vol sur la mer mêlée de soleil, en bas, la forge infernale du temps aplati. Est-il possible de vivre à la fois et en même temps dans ces deux mondes contradictoires ? L'un d'oiseau sans contraintes, l'autre de piéton clandestin des saisons ?
 
 
°
Philippe Sollers
Les voyageurs du temps
Il s’exprime dans des discours extravagants, dans des paroles inédites, dans des expressions sans queue ni tête, parfois trop libres, mais sans partialité, car sa doctrine ne vise pas à traduire des points de vue particuliers. Il juge le monde trop boueux pour être exprimé dans des propos sérieux. C’est pourquoi il estime que les paroles de circonstance sont prolixes, que les paroles de poids ont leur vérité, mais que seules les paroles révélatrices possèdent un pouvoir évocateur dont la portée est illimitée. Ses écrits, bien pleins de magnificence, ne choquent personne, parce qu’ils ne mutilent pas la réalité complexe. Ses propos, bien qu’inégaux renferment des merveilles et des paradoxes dignes de considération. Il possède une telle plénitude intérieure qu’il n’en peut venir à bout. En haut, il est le compagnon du créateur ; en bas il est l’ami de ceux qui ont transcendé la mort et la vie, la fin et le commencement. La source de sa doctrine est ample, ouverte, profonde et jaillissante ; sa doctrine vise à s’harmoniser avec le principe et à s’élever à lui. Et pourtant, en répondant à l’évolution du monde et en expliquant les choses, il offre une somme inexprimable de raisons qui viennent, sans rien omettre, mystérieuses, obscures et dont personne ne peut sonder le fond."

Tchouang-tseu