mercredi, 14 janvier 2015
Choses vues
12:47 Publié dans Actu, Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 10 janvier 2015
Un morceau de bois flotté
04:10 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : feuilleton, chroniques retrouvées du midi
jeudi, 08 janvier 2015
Immortel
09:26 Publié dans Evénements, Histoire, Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : charlie hebdo
mercredi, 07 janvier 2015
Résistance !
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ? Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme. Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes. Montez de la mine, descendez des collines, camarades ! Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades. Ohé, les tueurs à la balle et au couteau, tuez vite ! Ohé, saboteur, attention à ton fardeau : dynamite... C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères. La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère. Il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves. Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève... Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe. Ami, si tu tombes un ami sort de l'ombre à ta place. Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes. Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute... Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne ? Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh... Le chant des partisans Paroles de Joseph Kessel et Maurice Druon Musique de Anna Marly 1943
22:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 05 janvier 2015
La justice est au-dessus de l’amour
A lire ici sur Les Chroniques retrouvées du midi, le premier épisode d'un feuilleton : La justice est au-dessus de l’amour, dont le héros est François Sabatier
20:32 Publié dans Evénements, Nouvelle | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : françois sabatier
mardi, 30 décembre 2014
Hasard ?
« C’est une règle de la vie que nous pouvons, et devons, apprendre avec tous ceux qui nous entourent. Certains des aspects les plus sérieux de la vie, nous pouvons les apprendre de charlatans et de bandits ; il est des philosophies que nous enseignent les imbéciles, il est des leçons de loyauté et de constance qui nous viennent par hasard, de rencontres de hasard. »
Fernando Pessoa
Maureen O'Hara
17:16 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fernando pessoa
samedi, 20 décembre 2014
Devise de James Joyce
"L'exil, le silence, la ruse."
02:21 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : james joyce
mardi, 16 décembre 2014
Le proche
« Celui qui désire voir les choses extraordinaires doit observer les choses que les autres ne daignent même pas regarder. Celui qui désire atteindre l’inaccessible doit pratiquer ce que les autres négligent. Que celui qui s’exerce dans la contemplation regarde d’abord un char à foin. Que celui qui s’exerce à écouter soit attentif d’abord au son des cloches. Ce qui est facile à réaliser intérieurement n’est pas difficile à réaliser au dehors. »
Lie-Tseu ; Le vrai classique du vide parfait
01:51 Publié dans Chine, Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : proche, lie-tseu, cézanne
samedi, 13 décembre 2014
Lecture
« Celui qui lit sans crayon à la main dort. » Voltaire
18:24 Publié dans Livre, Papillote | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 12 décembre 2014
Lumière du corps
« Mais les idoles d’aujourd’hui les plus mortes sont les mots. Nous nous sommes forgés à partir d’eux des statues invisibles que nous vénérons mécaniquement ; nous nous agenouillons devant les mots magiques agités comme des grigris… Alors qu’il faut replacer les mots dans leur dépense, leur marche, leur chemin, leur passion, dans leur voie ardente. Le langage doit être remis au feu. Notre corps est emporté par la pensée. La respiration nous donne ordre de traverser, nous rappelle que nous sommes des animaux de passage. »
Valère Novarina, Lumière du corps
16:56 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : valère novarina
mercredi, 10 décembre 2014
Pour peu que les viscères se placent sous la dépendance du cœur
"Pour peu que les viscères se placent sous la dépendance du cœur et lui restent soumis, la résolution triomphe, la conduite sera ferme, l'entendement florissant, les humeurs concertées, en sorte que l'on voit tout, entend tout et réussit en tout. Le souci ne trouvera nulle part à s'introduire ni les miasmes par où attaquer."
Ecrits de Maître Wen, ou Livre de la pénétration du mystère.
21:07 Publié dans Chine | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 06 décembre 2014
Tenir le monde entre mes doigts de silence
Terre de collines.
Ocre et rouge.
Achevalé sur ma monture, je parcours les steppes.
Les ombres jouent avec les replis de la terre, le gris de la roche avec le bleu des montagnes.
Alpha et oméga du monde, rien ne semble avoir été posé ici par hasard.
Ni les vallées, ni les lacs, ni les temples.
Vallées fumeuses de brume, étagées de rizières.
Pays cosmique.
Vérité inscrite dans les pierres.
Élan de la pensée.
Le tumulte s’est arrêté.
Le dénuement de la pierre, de la terre ici, me plaît, j’aime ce désordre lent des vallées, l’air de solitude qui flotte sur les collines.
Reflets velours, incarnat du couchant, montagnes au loin, calquées en lignes bleues.
Grand remuement de vagues, statufiées.
Oiseaux blancs qui couvent la terre spongieuse, virevoltant.
D’autres lignes, d’autres montagnes donnent de l’épaisseur au ciel safran, une profondeur de champ.
Les grandes étendues désertiques de la Chine du Nord sont le lit de mes rêves.
Une harmonie bienveillante s’est posée ici.
Je peux rester des heures entières seul au milieu des plaines, à fouir du regard les détours de l’horizon.
Blondeur des collines.
Pureté froide, odeurs de sapins.
Grandes étendues dorées du pays des glaces.
Vagues de givre giflant la peau tendue de froid.
Lucidité coupante de l’air.
Voici un temple taoïste, juché sur une colline.
Encorbellements de la pierre.
Les rizières au loin dessinent leurs courbes lentes.
Après-midi tiède et vert.
Seuls les temples, juchés sur des collines, tracent le passage de l’homme.
Le désir d’immobilité et de silence innervé dans cette terre est proche de l’hallucination.
Mon existence tout d’un coup me semble artificielle.
L’action que je mène bien vaine.
Découverte de l’espace.
Le temps est une pluie de guirlandes sur la mer.
Pourquoi être si près du monde et si loin des siens ?
Rien ne peut me retenir à la terre.
Devant cette solitude étoilée, mes pensées vont vers vous, si loin, et que j’aime.
Puissé-je traverser ces océans et tenir à nouveau le monde entre mes doigts de silence.
Extrait de : L'aube a un goût de cerise, Raymond Alcovère, N&B éditions, 2010
18:55 Publié dans Chine, L'Aube a un goût de cerise | Lien permanent | Commentaires (0)
Peinture chinoise
"Ainsi pour un chinois, « la relation entre un paysage peint et le paysage extérieur n’est pas une relation d’imitation ou de représentation ; la peinture n’est pas un symbole du monde, c’est le lieu de sa présence réelle. (…) L’objet de la peinture n’est pas de décrire les apparences du réel, mais d’en manifester la vérité »
Simon Leys
02:24 Publié dans Chine, Peinture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : peinture chinoise, simon leys
samedi, 29 novembre 2014
Carl Friedrich Lessing
19:33 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carl friedrich lessing
jeudi, 27 novembre 2014
Ecrevisse
« Les Sages quelquefois, ainsi que l’Ecrevisse, marchant à reculons, tournent le dos au port. C’est l’art des matelots. C’est aussi l’artifice de ceux qui, pour couvrir quelque puissant effort, envisagent un point directement contraire, et font vers ce lieu-là courir leur adversaire. »
La Fontaine
21:11 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ecrevisse
mercredi, 26 novembre 2014
Tout l'univers
Encyclo de l'enfance...
18:34 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tout l'univers
dimanche, 23 novembre 2014
Classes moyennes
« Il fut un temps où les hommes croyaient faire l’amour et où la plupart des femmes faisaient constamment des enfants dont la majorité mourrait en bas âge. Tout ça marchait au petit bonheur. Les rois avaient des maîtresses, les reines des descendants légitimes et des bâtards encombrants. Ca vivait, ça mourrait, ça courrait, ça n’allait nulle part, sauf au ciel ou en enfer, c’était du théâtre. Il suffit de lire Saint-Simon, côté cour, ou de suivre, côté jardin, les aventures de Molière. Pour le ciel ou l’enfer, vous avez Bossuet ou Pascal. Ce spectacle s’est achevé il y a deux siècles. Après quoi l’Histoire a, paraît-il, un sens, la Bourgeoisie s’en est occupée, elle a été monogame, hypocrite, héritière, elle s’est fait peur, de temps en temps, avec la société en mouvement, elle a résisté, planifié, organisé son opposition, tout en gardant ses réserves financières. Puis elle s’est largement ouverte, en apparence, aux classes moyennes, foule de domestiques contente d’être abusée avec sa participation active. La pensée, déjà à bout de souffle, s’est éteinte dans un langage stéréotypé et une surveillance globale. Les corps humains sont fabricables, les livres aussi. On en publie encore des milliers qui partent aussitôt en fumée. » Philippe Sollers
05:27 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe sollers
samedi, 22 novembre 2014
On vous tombe sur le dos
« Quand une chose est triste, on trouve ça toujours très bien. Faites quelque chose de gai et on vous tombe sur le dos. »
Auguste Renoir
12:49 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : auguste renoir
vendredi, 21 novembre 2014
Citations
« Les citations, dans mon travail, sont comme des voleurs de grand chemin qui surgissent en armes, et dépouillent le promeneur de ses convictions. »
Walter Benjamin
09:54 Publié dans citation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : walter benjamin
mercredi, 19 novembre 2014
Sur Divergence FM, jeudi à midi
Je serai invité sur Divergence FM jeudi 20 novembre à l'émission Gulliver (12-13 H) pour parler du magazine en ligne Funambule de l'association Autour des auteurs.
Montpellier : 93.9
17:58 Publié dans Radio | Lien permanent | Commentaires (0)