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samedi, 08 novembre 2014

Manet, l'autoportrait à la palette, 1879

Manet_autoportait_a_la_pale.jpg

02:14 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edouard manet

vendredi, 07 novembre 2014

L’espace-temps

« L’espace-temps ? Espace à quatre dimensions dont les points sont des événements. » : Philippe Sollers 

Pas par faiblesse

« Dieu voulant priver les siens des biens périssables, pour montrer que ce n’était pas par impuissance, il a fait le peuple juif ». 

Blaise Pascal

05:00 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pascal

lundi, 03 novembre 2014

Silencieux

Alfred Eisenstaedt.jpgLe pas imperceptible et silencieux du temps

dimanche, 02 novembre 2014

Connais

"Connais donc les jouissances d'une vie âpre, et prie, prie sans cesse."

Baudelaire

22:04 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : baudelaire

samedi, 01 novembre 2014

A propos de "Voltaire contre-attaque" de André Glucksmann

« Le Vieux Continent fait soudain son âge, il se plaint, il s’alarme de la déferlante des nouveaux venus, il s’inquiète de lui-même et se méfie comme de la peste d’une planétarisation des rapports humains qu’il a lui-même initiée », écrit Glucksmann, rappelant que « la mondialisation, c’est le feu de notre civilisation qui, après avoir consommé et consumé l’ensemble des autres continents, nous panique dans un retour de flamme pour le moins ironique ». 

vendredi, 31 octobre 2014

Clowneries

B1TQz9KCEAAjltW.jpgY a un clown qui empoisonne, à qui personne ne dit rien...

21:21 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 30 octobre 2014

Il faut chanter !

bartoli.jpgC. B. - Un jour, j'étais tellement curieuse de savoir comment tout cela fonctionne, que je suis allée chez un médecin, et avec une caméra dans la gorge, j'ai vu que lorsqu'on chante, les cordes vocales sont très étendues, alors que lorsqu'on parle, elles commencent à tricoter. Mais d'une façon horrible. (Rires.) Donc, il faut chanter!

A lire ici tout l'entretien Cecilia Bartoli, Philippe Sollers

03:51 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cecilia bartoli

mercredi, 29 octobre 2014

Peur

L'écrit est ce dont les détenteurs du pouvoir ont le plus peur.

Salman Rushdie

01:02 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

Peur

L'écrit est ce dont les détenteurs du pouvoir ont le plus peur.

Salman Rushdie

01:01 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 27 octobre 2014

Les bras m'en tombent !

venus-milo-a.jpgLes bras m'en tombent, comme disait la Venus de Milo !

20:11 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : venus de milo

dimanche, 26 octobre 2014

Covoiturage

Covoiturage.jpg

17:49 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : covoiturage

Minuit

Minuit, l'heure des rimes

Tenir les côtes

salvador-dali-08.jpg« Je suis obligé de tenir les côtes, alors que je voudrais voguer en pleine mer »

Montesquieu

Salvador Dali

jeudi, 23 octobre 2014

Mémoire

ciné.jpg

« Ce qui touche le cœur se grave dans la mémoire. » : Voltaire

 

mardi, 21 octobre 2014

Le vieil homme et la mer

9_hemingway_montage.jpgSantiago, je crois que j’ai toujours vécu avec toi, que je suis toi.

Je suis ce vieil homme qui, tout seul, parle avec un gamin, parle à sa femme qui n’est plus là, parle à un poisson énorme qu’il va tuer et dont il ne profitera pas.
Un homme qui a appris la vie, à économiser ses forces au service de son rêve. Son rêve, c’est ce poisson qui le ferait sortir de la pauvreté et de la malchance, lui rendrait sa fierté, et surtout l’estime du gamin qui pourtant lui est acquise.
Pour l’atteindre, il ira jusqu’au bout de ses forces et de son intelligence.

Dans ce livre où il n’y a que des doubles, et qui ainsi se démultiplie à l’infini, il y a aussi Di Maggio ; lui a tout, la réussite, l’argent, les femmes et c’est un formidable joueur en plus.
Santiago, lui, est l'antihéros par excellence. Je ne connais pas de plus belle métaphore de la vie que cette histoire. La langue d'Hemingway y est à son acmé, d’épure, de vérité et de force.

Nous finirons tous notre course avec, accrochée à notre barque une énorme carcasse de poisson, c’est-à-dire notre rêve vidé de sa substance. Puissions-nous avoir, comme Santiago, un gamin pour veiller sur notre sommeil.

 

Texte écrit cet été pour le Magazine autour des auteurs, numéro 36 spécial

dimanche, 19 octobre 2014

La chouette est seule dans le silence à ignorer l’obscur

François Plazy.jpgFlaques grises dans les sous-bois de la nuit.

 

Des arbres si hauts qu’on en décèle à peine la hauteur.

 

Les bruits émeraude parviennent étouffés.

 

La chouette est seule dans le silence à ignorer l’obscur.

 

Pour elle l’univers brille d’une étrange lumière, argentée, déployée par une main invisible mais partout présente, l’or du temps.

 

Bona Mangangu (création, jeux d'encre)

Raymond Alcovère, Extrait de "L'aube a un goût de cerise"

N&B éditions, 21 rue du Venasque, 31 170 Tournefeuille

mercredi, 15 octobre 2014

Au temps de la marine à voile, aucun capitaine n’aurait eu l’idée d’appareiller un vendredi 13

 

Costa-Concordia_1.jpgAu temps de la marine à voile, aucun capitaine n’aurait eu l’idée d’appareiller un vendredi 13, mais nous sommes en 2012, et ces vieilles superstitions sont dépassées. On commémore cette année-là le centenaire du naufrage du Titanic, mais ça aussi c’est le hasard.
Pourtant, ce vendredi 13 janvier 2012, au moment où le paquebot Costa Concordia quitte le port de Civitavecchia, comme le Titanic en son temps, il accumule les superlatifs et les chiffres vertigineux. Un des plus grands bateaux de croisière d’Europe, surnommé « le temple du luxe et du divertissement ». Haut de treize étages, il emporte 4 252 passagers. 1 500 cabines, quatre piscines, cinq restaurants, treize bars et un centre thermal parmi les plus fastueux au monde, un casino, un atrium de huit ou neuf étages, de quoi donner le vertige…
Et puis, nous sommes bien loin de l’Atlantique nord, pas d’iceberg en vue en Méditerranée occidentale, de plus le paquebot suivra le plus souvent les côtes. Sept escales en sept jours, départ de Civitavecchia en Italie pour atteindre Savona, puis ce seront Marseille, Barcelone, Palma de Majorque, Cagliari, Palerme et retour.
Il a fière allure ce Concordia et il est presque neuf, baptisé en 2006. La cérémonie, il est vrai, avait été marquée par un incident : la bouteille de champagne, lancée par la top-modèle Eva Herzigova, ne s’est pas brisée, un signe de mauvais sort pour les marins mais bien vite oublié.
Raymond Alcovère, "Tragique vendredi 13", début du texte extrait de "Histoires vraies en mer Méditerranée"

http://www.papillon-rouge.com/

lundi, 13 octobre 2014

Yi King

Yi king"Confucius déclara à ses disciples que si le destin lui avait accordé cent années supplémentaires de vie, il en aurait occupé la moitié à l'étude du Yi King, et l'autre moitié à celle de ses commentaires."

Borges

15:51 Publié dans Chine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yi king

dimanche, 12 octobre 2014

Traversée de l’antiquité

Flora (ou Primavera).jpgSur le bateau vers Naples, par Pozzuoli, Gaète, Cumes, traversée de l’antiquité... La route tournoie et s’enroule comme un serpent, avant de se lover dans le chaudron. Voitures, bruits, odeurs, fournaise, pantomimes, vitesse. Jamais je n’ai senti une telle envie de vivre dans les regards, les gestes des gens, cette passion, l’insouciance. La saison du San Carlo n’est pas commencée. La Galleria Umberto I, voûte tournante, en forme de croix, comme un monde à l’intérieur du monde. Pâtisserie Scaturchio, face à San Domenico, délires sucrés, florilège de saveurs, meringues neigeuses, icebergs de sucre, mûres pulpeuses et boursouflées, fraises fondantes acidulées, pistaches croquantes, abricots blonds veloutés, melons confits, fines lamelles d’amandes, fleurs d’oranger aux saveurs aériennes, marrons glacés...

Spaccanapoli. Merveilles du baroque, les escaliers de San Felice, le bien nommé. A l’image de la ville, vastes, ronds comme des coquilles, tournoyants, espace perdu  mais peu importe,  beauté, rondeurs, plaisir... Les églises ressemblent à des bonbonnières, des biscuits, écrins parfumés, bariolés, lardés de marbre, de stucs,  blancs, écrus, roses, verts, pendeloques, niches, tableaux, gris-gris, tout est fait pour que l’esprit chavire, se  perde.

Raymond Alcovère, extrait de Fugue baroque, roman, n & b éditions, prix 98 de la ville de Balma

Flora (ou Primavera), fresque du 1er siècle issue de la Villa Arianna, Stabies, Italie
peinture murale, 39 x 32 cm