samedi, 15 novembre 2014
A propos des chefs-d'oeuvre
"Le chef-d’œuvre n’a pas de sujet spécifique. Il ne sert aucune cause. S’il existe une caractéristique commune à ceux que j’ai mentionnés, c’est qu’ils ne démontrent pas. Condition indispensable, sans doute, tellement qu’elle l’est à toute bonne littérature. La littérature ne consiste même pas à montrer. Elle consiste à être. Dans la fiction, quand un écrivain parle d’un arbre, il ne le démontre évidemment pas, il ne le montre même pas, il l’est. Même chose quand on parle d’écrivains ou de quoi que ce soit d’autre. On est la chose. C’est ce qui apparente la littérature aux plus anciens mythes. Elle est métamorphose. Du sujet (et voilà probablement pourquoi, dans la bonne littérature, il n’y a pas de « sujet »), de l’auteur, du lecteur. Cela les transporte un instant dans les cieux."
Charles Dantzig : A propos des chefs-d'oeuvre
02:43 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charles dantzig
jeudi, 13 novembre 2014
Philo
"Si tu veux savoir quel est le bon philosophe, mets-les tous en ligne. Celui qui rit, c'est le bon."
Nieztsche
18:05 Publié dans Papillote, Philo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nietzsche
samedi, 08 novembre 2014
Manet, l'autoportrait à la palette, 1879
02:14 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edouard manet
vendredi, 07 novembre 2014
L’espace-temps
« L’espace-temps ? Espace à quatre dimensions dont les points sont des événements. » : Philippe Sollers
05:10 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : espace-temps, philippe sollers
Pas par faiblesse
« Dieu voulant priver les siens des biens périssables, pour montrer que ce n’était pas par impuissance, il a fait le peuple juif ».
Blaise Pascal
05:00 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pascal
lundi, 03 novembre 2014
Silencieux
Le pas imperceptible et silencieux du temps
20:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 02 novembre 2014
Connais
"Connais donc les jouissances d'une vie âpre, et prie, prie sans cesse."
Baudelaire
22:04 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : baudelaire
samedi, 01 novembre 2014
A propos de "Voltaire contre-attaque" de André Glucksmann
« Le Vieux Continent fait soudain son âge, il se plaint, il s’alarme de la déferlante des nouveaux venus, il s’inquiète de lui-même et se méfie comme de la peste d’une planétarisation des rapports humains qu’il a lui-même initiée », écrit Glucksmann, rappelant que « la mondialisation, c’est le feu de notre civilisation qui, après avoir consommé et consumé l’ensemble des autres continents, nous panique dans un retour de flamme pour le moins ironique ».
16:48 Publié dans Livre, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : andré glucksmann
vendredi, 31 octobre 2014
Clowneries
Y a un clown qui empoisonne, à qui personne ne dit rien...
21:21 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 30 octobre 2014
Il faut chanter !
C. B. - Un jour, j'étais tellement curieuse de savoir comment tout cela fonctionne, que je suis allée chez un médecin, et avec une caméra dans la gorge, j'ai vu que lorsqu'on chante, les cordes vocales sont très étendues, alors que lorsqu'on parle, elles commencent à tricoter. Mais d'une façon horrible. (Rires.) Donc, il faut chanter!
A lire ici tout l'entretien Cecilia Bartoli, Philippe Sollers
03:51 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cecilia bartoli
mercredi, 29 octobre 2014
Peur
L'écrit est ce dont les détenteurs du pouvoir ont le plus peur.
Salman Rushdie
01:02 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
Peur
L'écrit est ce dont les détenteurs du pouvoir ont le plus peur.
Salman Rushdie
01:01 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 27 octobre 2014
Les bras m'en tombent !
Les bras m'en tombent, comme disait la Venus de Milo !
20:11 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : venus de milo
dimanche, 26 octobre 2014
Covoiturage
17:49 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : covoiturage
Minuit
Minuit, l'heure des rimes
10:57 Publié dans humour, Papillote | Lien permanent | Commentaires (0)
Tenir les côtes
« Je suis obligé de tenir les côtes, alors que je voudrais voguer en pleine mer »
Montesquieu
Salvador Dali
02:10 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 23 octobre 2014
Mémoire
« Ce qui touche le cœur se grave dans la mémoire. » : Voltaire
21:25 Publié dans illuminations, Papillote | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cœur, voltaire
mardi, 21 octobre 2014
Le vieil homme et la mer
Santiago, je crois que j’ai toujours vécu avec toi, que je suis toi.
Je suis ce vieil homme qui, tout seul, parle avec un gamin, parle à sa femme qui n’est plus là, parle à un poisson énorme qu’il va tuer et dont il ne profitera pas.
Un homme qui a appris la vie, à économiser ses forces au service de son rêve. Son rêve, c’est ce poisson qui le ferait sortir de la pauvreté et de la malchance, lui rendrait sa fierté, et surtout l’estime du gamin qui pourtant lui est acquise.
Pour l’atteindre, il ira jusqu’au bout de ses forces et de son intelligence.
Dans ce livre où il n’y a que des doubles, et qui ainsi se démultiplie à l’infini, il y a aussi Di Maggio ; lui a tout, la réussite, l’argent, les femmes et c’est un formidable joueur en plus.
Santiago, lui, est l'antihéros par excellence. Je ne connais pas de plus belle métaphore de la vie que cette histoire. La langue d'Hemingway y est à son acmé, d’épure, de vérité et de force.
Nous finirons tous notre course avec, accrochée à notre barque une énorme carcasse de poisson, c’est-à-dire notre rêve vidé de sa substance. Puissions-nous avoir, comme Santiago, un gamin pour veiller sur notre sommeil.
Texte écrit cet été pour le Magazine autour des auteurs, numéro 36 spécial
12:27 | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 19 octobre 2014
La chouette est seule dans le silence à ignorer l’obscur
Flaques grises dans les sous-bois de la nuit.
Des arbres si hauts qu’on en décèle à peine la hauteur.
Les bruits émeraude parviennent étouffés.
La chouette est seule dans le silence à ignorer l’obscur.
Pour elle l’univers brille d’une étrange lumière, argentée, déployée par une main invisible mais partout présente, l’or du temps.
Bona Mangangu (création, jeux d'encre)
Raymond Alcovère, Extrait de "L'aube a un goût de cerise"
N&B éditions, 21 rue du Venasque, 31 170 Tournefeuille
01:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 15 octobre 2014
Au temps de la marine à voile, aucun capitaine n’aurait eu l’idée d’appareiller un vendredi 13
Au temps de la marine à voile, aucun capitaine n’aurait eu l’idée d’appareiller un vendredi 13, mais nous sommes en 2012, et ces vieilles superstitions sont dépassées. On commémore cette année-là le centenaire du naufrage du Titanic, mais ça aussi c’est le hasard.
Pourtant, ce vendredi 13 janvier 2012, au moment où le paquebot Costa Concordia quitte le port de Civitavecchia, comme le Titanic en son temps, il accumule les superlatifs et les chiffres vertigineux. Un des plus grands bateaux de croisière d’Europe, surnommé « le temple du luxe et du divertissement ». Haut de treize étages, il emporte 4 252 passagers. 1 500 cabines, quatre piscines, cinq restaurants, treize bars et un centre thermal parmi les plus fastueux au monde, un casino, un atrium de huit ou neuf étages, de quoi donner le vertige…
Et puis, nous sommes bien loin de l’Atlantique nord, pas d’iceberg en vue en Méditerranée occidentale, de plus le paquebot suivra le plus souvent les côtes. Sept escales en sept jours, départ de Civitavecchia en Italie pour atteindre Savona, puis ce seront Marseille, Barcelone, Palma de Majorque, Cagliari, Palerme et retour.
Il a fière allure ce Concordia et il est presque neuf, baptisé en 2006. La cérémonie, il est vrai, avait été marquée par un incident : la bouteille de champagne, lancée par la top-modèle Eva Herzigova, ne s’est pas brisée, un signe de mauvais sort pour les marins mais bien vite oublié.
Raymond Alcovère, "Tragique vendredi 13", début du texte extrait de "Histoires vraies en mer Méditerranée"
15:28 | Lien permanent | Commentaires (0)