vendredi, 18 juillet 2014
Les coordonnées se redistribuent
« Tout au long du XXe siècle, des écrivains ont mis leurs phrases à l’épreuve des Chants et des Poésies : Jarry, Tzara, Aragon et Breton, Ponge, Sollers, Debord. A chaque fois se produit un renversement des perspectives, une avant-garde naît, les coordonnées se redistribuent. »
01:58 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yannick haenel
Au temps de la marine à voile, aucun capitaine n’aurait eu l’idée d’appareiller un vendredi 13
Au temps de la marine à voile, aucun capitaine n’aurait eu l’idée d’appareiller un vendredi 13, mais nous sommes en 2012, et ces vieilles superstitions sont dépassées. On commémore cette année-là le centenaire du naufrage du Titanic, mais ça aussi c’est le hasard.
Pourtant, ce vendredi 13 janvier 2012, au moment où le paquebot Costa Concordia quitte le port de Civitavecchia, comme le Titanic en son temps, il accumule les superlatifs et les chiffres vertigineux. Un des plus grands bateaux de croisière d’Europe, surnommé « le temple du luxe et du divertissement ». Haut de treize étages, il emporte 4 252 passagers. 1 500 cabines, quatre piscines, cinq restaurants, treize bars et un centre thermal parmi les plus fastueux au monde, un casino, un atrium de huit ou neuf étages, de quoi donner le vertige…
Et puis, nous sommes bien loin de l’Atlantique nord, pas d’iceberg en vue en Méditerranée occidentale, de plus le paquebot suivra le plus souvent les côtes. Sept escales en sept jours, départ de Civitavecchia en Italie pour atteindre Savona, puis ce seront Marseille, Barcelone, Palma de Majorque, Cagliari, Palerme et retour.
Il a fière allure ce Concordia et il est presque neuf, baptisé en 2006. La cérémonie, il est vrai, avait été marquée par un incident : la bouteille de champagne, lancée par la top-modèle Eva Herzigova, ne s’est pas brisée, un signe de mauvais sort pour les marins mais bien vite oublié.
Raymond Alcovère, "Tragique vendredi 13", début du texte extrait de "Histoires vraies en mer Méditerranée"
01:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 17 juillet 2014
Visionnaire !
Décidément : il était visionnaire !
"Conseils: Ne respirez pas sans avoir, au préalable, fait bouillir votre air."
(Erik Satie)
11:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 15 juillet 2014
Bête !
L'ennemi est bête : Il croit que c'est nous l'ennemi, alors que c'est lui !
Pierre Desproges
19:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 14 juillet 2014
#Minuit
Minuit vint
Minuit disparut
Minuit dix parut
Minuit vingt.
André de Richaud
21:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Penser ?
« La plupart des penseurs écrivent mal parce qu’ils ne nous communiquent pas seulement leurs pensées, mais aussi le penser de leurs pensées » Nietzsche. Humain trop humain.
20:46 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 13 juillet 2014
Suspension
« La lâcheté est presque toujours due à la simple incapacité de suspendre l’activité de son imagination. »
[ Ernest Hemingway ]
16:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Dimanche
Je sais pourquoi je déteste le dimanche : c'est parce que des gens occupés à rien, se permettent d'être oisifs comme moi.
(Jules Renard, Journal, 29 juin 1895)
11:23 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jules renard
Vivere
" Je ne veux surtout pas laisser cela se figer, se pétrifier en doctrine. Je veux le vivre."
Rainer Maria Rilke, Journaux de jeunesse
11:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 12 juillet 2014
Roi-Soleil
"Quand le Roi-Soleil s'est couché, c'en fut fait de la grandeur de la France"
Ramon Gomez de la Serna
13:55 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 11 juillet 2014
Mazarin
"On raconte que le cardinal Mazarin mourant, le flambeau à la main, en larmes, se fit porter en chaise à porteur parmi ces cinq cent quarante-six peintures suspendues sur les murs de son palais de la rue de Richelieu."
Pascal Quignard
Rembrandt
15:58 | Lien permanent | Commentaires (1)
jeudi, 10 juillet 2014
Art de la guerre
"Quelques critiques que puissent être la situation et les circonstances où vous vous trouvez, ne désespérez de rien ; c'est dans les occasions où tout est à craindre qu'il ne faut rien craindre ; c'est lorsqu'on est environné de tous les dangers qu'il n'en faut redouter aucun ; c'est lorsqu'on est sans aucune ressource qu'il faut compter sur toutes ; c'est lorsqu'on est surpris qu'il faut surprendre l'ennemi lui-même "
SUN TZU, L'Art de la Guerre
21:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
Lapin
"Être "de quelque chose", ça pose un homme, comme être "de Garenne", ça pose un lapin."
Alphonse Allais
17:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 09 juillet 2014
Vous pouvez aussi me retrouver ici :
https://twitter.com/RaymondAlcovere
23:48 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : twitter
Magie
"L'art c'est la magie libérée du mensonge d'être vérité."
Adorno
22:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Une île
« Nous accueillons facilement la réalité, peut-être parce que nous soupçonnons que rien n'est réel. » Borges
11:54 Publié dans Curiosités | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 08 juillet 2014
Canaletto, San Cristoforo, San Michele and Murano
12:53 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : canaletto
Au temps où les trains arrivaient à l'heure...
11:00 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : train, ricard
lundi, 07 juillet 2014
Pour Richard Brautigan
02:03 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : richard brautigan
dimanche, 06 juillet 2014
La prose de F. Scott Fitzgerald
« Ses yeux étaient remplis de jaune et de lavande, jaune pour le soleil à travers les stores jaunes et lavande pour la couette gonflée comme un nuage flottant mollement sur le lit. Soudain elle se souvint de son rendez-vous et, les bras jaillissant de la couverture, elle enfila un négligé violet, rejeta sa chevelure en arrière dans un mouvement circulaire de la tête et fondit dans la couleur· de la pièce. »
F. Scott Fitzgerald
07:05 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : f. scott fitzgerald