lundi, 16 juin 2014
Paysage par temps calme, Nicolas Poussin
"Nombre de tableaux sont là pour être regardés, mais les meilleurs sont ceux qui offrent l’espace médiumnique pour qu’on puisse y séjourner indéfiniment."
Guo Xi (peintre chinois du XI è siècle)
14:07 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nicolas poussin
dimanche, 15 juin 2014
Mozart, en train d'écrire
"Je suis maintenant comme un lièvre dans le poivre depuis 3 semaines"
Mozart, en train d'écrire L'Enlèvement au sérail, 1782
01:54 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mozart
Je marche !
Mon pied droit est jaloux de mon pied gauche. Quand l'un avance, l'autre veut le dépasser. Et moi, comme un imbécile, je marche !
Raymond Devos
01:42 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : raymond devos
Bataille
"L’homme ne peut se trouver qu’à la condition, sans relâche, de se dérober lui-même à l’avarice qui l’étreint."
Bataille
01:15 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 13 juin 2014
Start
12:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ouvert !
12:25 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 07 juin 2014
La Révolution expliquée aux enfants
« Aux vertus qu'on exige dans un domestique, Votre Excellence connaît-elle beaucoup de maîtres qui fussent dignes d'être valets ? »
Beaumarchais
10:42 Publié dans citation | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : beaumarchais
jeudi, 05 juin 2014
Un peu court, mais...
00:04 Publié dans BD, humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tintin
mardi, 03 juin 2014
Une belle carte des régions
17:04 Publié dans Culture, Curiosités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fruits, carte des régions
Le Pierrot de Watteau
03:38 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : watteau
Fuite
"Ce n'est pas le temps qui fuit, mais la présence éveillée dans le temps."
Ph Sollers, Carnet de nuit
03:29 Publié dans Grands textes, temps | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : temps
lundi, 02 juin 2014
Monsieur Brassaï
17:04 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brassaï
jeudi, 29 mai 2014
MANUEL DE CONTRE-FOLIE
Vous êtes fou, c’est entendu, mais vous n’avez aucune raison de préférer la folie des autres à la vôtre. Celle des autres, vous la connaissez depuis l’enfance, elle est lourde, elle vous suit partout, elle essaye, par tous les moyens, de briser la vôtre, que vous avez la folie (c’est le mot) de trouver enchantée, légère.
Vous avez l’intention d’être clair, précis. Il faut que ce Manuel puisse vous servir en toutes circonstances, dans les situations les plus imprévues. La folie est un tourbillon continu, la contre-folie doit être un contre-tourbillon constant. Poison ? Contre-poison. Blessures ? Cicatrices, Cauchemars ? Extases programmées. Mauvaise humeur ? Rires. Problèmes d’argent ? Augmentez les dépenses.
La folie vous guette ? Vous la devinez. Elle s’exprime ? Vous faites le mort. Elle augmente son bruit ? Montez la musique. Elle rentre chez vous comme si elle était chez elle ? Sortez, disparaissez, revenez. Inutile d’opposer à la folie la raison, le bon sens, la décence, la compassion, le respect, le souci de l’humanité ou de l’autre. Par définition, même avec des discours « humains », la folie est furieuse. Elle n’en a pas l’air, mais ça va venir. Cet orage vous surprend ? Cette agression vous gêne ? Vous avez des progrès à faire, c’est urgent.
Plus vous vous sentez à l’aise avec votre folie, plus la folie générale est désorientée par votre existence. À l’aide de votre contre-folie, vous lisez dans les pensées des fous qui se croient normaux. Ils se répètent, vous divaguez. Ils insistent, vous changez de sujet. Ils vous accablent de clichés, vous leur récitez des poèmes.
Le silence réprobateur des fous vous fatigue. Vous en rajoutez donc dans la gratuité, la désinvolture, le narcissisme épanoui. Vous blasphémez allègrement les poncifs moraux, vous dites du mal de toutes les religions et des plus grands philosophes. Avec les folles, pas d’efforts à faire : elles parlent tout le temps, c’est commode. Vous ponctuez de temps en temps, tout en pensant intensément à tel détail de tableau ou de paysage. Vous faites semblant d’être là, vous êtes dehors, et vous oubliez instantanément ce qu’elles viennent de dire. Supposons que vous soyez écrivain : vous avez une phrase à finir, c’est le moment, en plongée, d’écouter mieux sa cadence. Malgré le bruit, ça s’écrit. Comme elles ne lisent rien, vous êtes tranquille.
La folie fait du cinéma, votre contre-folie est astrophysique. La matière noire vous émeut, la découverte du boson vous comble, le néant marche avec vous dans la rue. Vous aimez les enfants, dont la contre-folie est évidente. On tente sans arrêt de les rendre fous, mais ils multiplient les incartades, les jeux de mots idiots, les maladies, les chagrins rentables. Ils sont là pour aggraver la folie de leurs parents, des éducateurs, des maniaques sociaux. Ces emmerdeurs-nés enfantins sont coriaces. Vous êtes comme eux, mais, vous, vous allez le rester contre vents et marées. Ils grandissent, vous rapetissez, ça y est, vous êtes maintenant un atome invisible. Pas besoin de dissimuler, vous êtes caché.
Vous êtes récusé, gardez-vous d’accuser. Vous savourez ce rejet, cet hommage. Plus la folie vous oublie, plus elle s’inquiète de son oubli. Elle sent que son temps est compté, pesé, divisé, alors que vous avez atteint la durée. La folie a besoin de se renouveler pour se répéter, la contre-folie, au contraire, est immuable, comme les mathématiques ou les pyramides sur lesquelles passe soudain un vent frais. Vous êtes dans le désert, servi par des anges. Votre retraite est introuvable, les oiseaux et les papillons vous aiment. La lune, toutes les nuits, vous sourit.
Encore des factures, des rappels à l’ordre, des chèques à remplir, des prélèvements en tous genres ? Vous payez selon votre contrat avec la folie. Après tout, c’est votre employée. Ne soyez pas grossier ni méprisant avec elle, le mépris est un mauvais placement, une faiblesse qu’il faut éviter. Vous ne méprisez personne, vous comprenez. Vous payez vos impôts, vos dettes, vous êtes un citoyen irréprochable, un virtuose de duplicité. Vous ne mentez pas, vous omettez. La vérité est un manteau sombre, une déesse que vous avez rencontrée. Dans votre vie, au fond très simple, les calculs se font d’eux-mêmes, les chiffres se débrouillent seuls, l’ordre règne sans avoir à se prononcer. Vous avez faim ? Vous mangez. Soif ? Vous buvez. Sommeil ? Vous dormez.
Philippe Sollers, Médium, Gallimard, 2014, p. 45-48.
10:32 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe sollers, manuel de contre-folie
mardi, 27 mai 2014
Le puits initiatique du palais de la Regaleira, à Sintra, Portugal
22:50 Publié dans Histoire, Photo | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 26 mai 2014
Amour
La durée moyenne d'un câlin entre deux personnes est de 3 secondes. Mais les chercheurs ont découvert quelque chose de fantastique. Quand un câlin dure 20 secondes, il y a un effet thérapeutique sur le corps et l'esprit. En effet un câlin sincère produit une hormone appelée "l'ocytocine", aussi connue comme l'hormone de l'amour. Cette substance présente de nombreux avantages pour notre santé physique et mentale, et nous permet, entre autres, de se détendre, de se sentir en sécurité et de calmer nos craintes et l'anxiété. Ce merveilleux apaisement est offert gratuitement chaque fois que nous avons une personne dans nos bras, qu’on berce un enfant, ou que nous chérissons un chien ou un chat, ou que nous dansons avec notre partenaire, ou que nous nous rapprochons de quelqu'un ou que tout simplement tenons le bras d’un ami.
01:48 Publié dans amour | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : spiritualité, amour
samedi, 24 mai 2014
Et même un certain sens de l’apostolat horticole
"Je bichonne mes géraniums. À la tombée du soir, je bassine le tilleul, qu’il profite au maximum de la fraîcheur toute relative de nos nuits d’été. Midi est d’une barbarie qui brûle tout par ici ; minuit, guère plus amène, offre parfois le bref répit d’une manière de courant d’air. C’est un tourment quotidien et quasi permanent dans cette encoignure de province où ne poussent que des cailloux et crève tout le reste que s’acharner à faire fleurir un bégonia ou vouloir conserver un peu de son éclat au feuillage du tilleul. Je m’y emploie cependant avec beaucoup d’abnégation et même un certain sens de l’apostolat horticole. Ne voyez dans cet aveu nulle prétention de ma part ; ce serait là, j’en ai parfaite conscience, surajouter à l’inutile de mon existence sottise et ridicule."
Pierre Autin-Grenier, extrait de 11 inédits pour le Banquet, éditions Verdier
01:13 Publié dans Inédits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre autin-grenier
Qui est qui ?
Vous savez, j’avais fait le pari de citer intégralement les Poésies de Lautréamont dans mes propres livres. C’est maintenant chose faite, et cela passe très bien.
Philippe Sollers
Entretien avec la revue Pylône, Bruxelles, 2 décembre 2003
01:00 Publié dans citation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lautréamont, philippe sollers
mercredi, 21 mai 2014
Comédie du livre 2014
Je serai présent à la comédie du livre 2014, à Montpellier, sur le stand Sauramps, vendredi 23 mai
12:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ils existent, la preuve...
12:03 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : extra-terrestres
lundi, 19 mai 2014
Le monde d'aujourd'hui
19:12 | Lien permanent | Commentaires (0)