dimanche, 17 novembre 2013
Examiner
La promptitude à croire le mal sans l'avoir assez examiné est un effet de l'orgueil et de la paresse. On veut trouver des coupables; et on ne veut pas se donner la peine d'examiner les crimes.
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La promptitude à croire le mal sans l'avoir examiné est un effet de l'orgueil et de la paresse. On veut trouver des coupables ; et on ne veut pas se donner la peine d'examiner les crimes.
La Rochefoucauld
03:02 Publié dans citation | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la rochefoucauld
vendredi, 15 novembre 2013
Chère sœur,
Chère sœur,
La vue de ces montagnes étincelantes, éternelles, t'impressionnerait autant que moi, et si un Dieu de puissance possède un trône sur terre, c'est sur ces splendides cimes. Je ne puis que rester en arrêt comme un enfant et m'étonner et me réjouir en silence, debout sur la plus proche colline, voyant du haut de l' Éther les montagnes descendre par degrés jusque dans cette aimable vallée cernée de sapins toujours verts et traversée en son fond de torrents et de lacs ; c'est là que j'habite au milieu d'un jardin dont les saules et les peupliers sont sous ma fenêtre, au bord d'une eau transparente qui m'enchante la nuit de sa rumeur, quand tout est silence et que sous la sérénité du ciel constellé, je songe ou j'écris. Tu vois, ma chère, j'envisage ce séjour comme quelqu'un qui a connu passablement de souffrances dans sa jeunesse et se trouve à présent assez satisfait et tranquille pour éprouver une vive reconnaissance pour ce qui est.
Hölderlin
lettre à sa sœur
Hauptwil, près de St. Gall
le 23 février 1801
22:40 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hölderlin
Hölderlin
"Que l'amour, la foi et l'espoir ne s'effacent jamais de mon cœur, j'irai alors n'importe où avec la certitude de pouvoir dire à la fin : j'ai vécu ! et sauf orgueil ou illusion je dois dire qu'à cet égard les épreuves de ma vie m'ont rendu peu à peu plus ferme et plus résistant"
Hölderlin, lettres à sa sœur
Bellini, détail
22:18 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : hölderlin, bellini
Temps-Etre
22:04 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe sollers
le surgissement
Ce qui compte est le surgissement
l'appel
la surprise
la révélation
21:59 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0)
Leonardo, avant et après la restauration
21:53 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : leonard de vinci
lundi, 11 novembre 2013
Port de mer avec l’embarquement de sainte Ursule - Le Lorrain
18:34 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : claude gellée dit le lorrain
Danae
"Un écrivain est profond lorsque son discours une fois traduit du langage en pensées non équivoques, m’oblige à une réflexion de durée utile sensible.
Mais la condition soulignée est essentielle. Un habile fabricateur, comme il y en a beaucoup- et même un homme habitué à faire profond- peut toujours simuler la profondeur par un arrangement et une incohérence des mots qui donne le change. On croit réfléchir au sens, tandis qu’on se borne à le chercher. Il vous fait restituer bien plus que ce qu’il a donné. Il fait prendre un certain égarement qu’il communique, pour la difficulté de le suivre.
La plus véritable profondeur est la limpide.
Celle qui ne tient pas à tel ou tel mot- comme mort, Dieu, vie, amour, mais qui se prive de ces trombones…"
Paul Valéry, Tel quel
L'esprit libre a horreur de la compétition. Il prend parti pour son rival. Il sent trop que si les défaites nous abattent, les victoires nous suppriment. Celui que peut abattre la défaite, serait aboli et dissous par la victoire. Il répugne aux deux basses pensées que donnent la victoire et la défaite. Tout ce qui empêche l'esprit de former toutes les combinaisons possibles l'altère dans son essence, qui est de les former.
Paul Valéry, Tel quel
Danaé et la pluie d'or, cratère en cloche de Béotie, v. 450-425 av. J.-C., musée du Louvre
02:29 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 07 novembre 2013
Nuit de neige à Kambara
00:53 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hiroshige
Hiroshige mon amour, suite
00:49 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hiroshige
samedi, 02 novembre 2013
Petits poèmes en choses
23:16 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : anne kerzeas
Roman
La vérité est toujours incomplète face au réel. Le roman est justement ce qui la complète. Aussi est-il plus réel que la vérité
21:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
La littérature
"La littérature a pour but de découvrir la Réalité en énonçant des choses contraires aux vérités usuelles."
Proust à Paul Morand
Pablo Picasso
21:49 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 01 novembre 2013
Comment la Méditerranée s'est mêlée à la mer Rouge
« Le monde est vaste », « Il l’était ! » : c’est par ce fameux dialogue que va être lancée la mécanique implacable du Tour du monde en 80 jours de Jules Verne. Le roman est écrit deux ans à peine après l’ouverture du canal de Suez. De fait, par le creusement de cet isthme historique, le tour du monde s’est trouvé singulièrement raccourci. En évitant le fastidieux contournement de l’Afrique par le cap de Bonne Espérance, on abrège de moitié les trajets pour rejoindre les Indes et les marchés d’Extrême-Orient. Le temps c’est de l’argent comme disent les anglais. Mais cette fois-ci, c’est un français qui les a doublés ! Momentanément…
Début de "Comment la Méditerranée s'est mêlée à la mer Rouge", extrait de Histoires vraies en mer Méditerranée. Raymond Alcovère, Papillon Rouge éditeur.
11:33 Publié dans Histoires vraies en Mer Méditerranée | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoires vraies en mer méditerranée
dimanche, 27 octobre 2013
Là-haut
"Comment s'étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment s'appelaient-ils ? Que vous importe ? D'où venaient-ils ? Du lieu le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce que l'on sait où l'on va ? Que disaient-ils ? Le maître ne disait rien ; et Jacques disait que son capitaine disait que tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit là-haut."
Denis Diderot, Jacques le fataliste, début du texte
02:46 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : diderot
mardi, 22 octobre 2013
Une moderne Olympia
Cézanne a réalisé deux versions de Une moderne Olympia, en 1869-70 puis en 1873, tribute to Manet, dirait-on aujourd'hui... Il s'y est représenté à chaque fois.
13:39 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cézanne, manet
Médium
Le prochain roman de Philippe Sollers s'appelle "Médium" : il sortira en janvier prochain
13:32 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe sollers
mercredi, 16 octobre 2013
Tragique vendredi 13, extrait de "Histoires vraies en mer Méditerranée"
Au temps de la marine à voile, aucun capitaine n’aurait eu l’idée d’appareiller un vendredi 13, mais nous sommes en 2012, et ces vieilles superstitions sont dépassées. On commémore cette année-là le centenaire du naufrage du Titanic, mais ça aussi c’est le hasard.
Pourtant, ce vendredi 13 janvier 2012, au moment où le paquebot Costa Concordia quitte le port de Civitavecchia, comme le Titanic en son temps, il accumule les superlatifs et les chiffres vertigineux. Un des plus grands bateaux de croisière d’Europe, surnommé « le temple du luxe et du divertissement ». Haut de treize étages, il emporte 4 252 passagers. 1 500 cabines, quatre piscines, cinq restaurants, treize bars et un centre thermal parmi les plus fastueux au monde, un casino, un atrium de huit ou neuf étages, de quoi donner le vertige…
Et puis, nous sommes bien loin de l’Atlantique nord, pas d’iceberg en vue en Méditerranée occidentale, de plus le paquebot suivra le plus souvent les côtes. Sept escales en sept jours, départ de Civitavecchia en Italie pour atteindre Savona, puis ce seront Marseille, Barcelone, Palma de Majorque, Cagliari, Palerme et retour.
Il a fière allure ce Concordia et il est presque neuf, baptisé en 2006. La cérémonie, il est vrai, avait été marquée par un incident : la bouteille de champagne, lancée par la top-modèle Eva Herzigova, ne s’est pas brisée, un signe de mauvais sort pour les marins mais bien vite oublié.
Raymond Alcovère, "Tragique vendredi 13", début du texte extrait de "Histoires vraies en mer Méditerranée"
http://www.papillon-rouge.com/
13:31 Publié dans Histoires vraies en Mer Méditerranée | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 14 octobre 2013
Que sera sera
12:31 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0)
Paresse
12:28 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : marcel duchamp