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dimanche, 16 février 2014

Les jours sont ronds

jean giono«Les jours commencent et finissent dans une heure trouble de la nuit. Ils n’ont pas la forme longue, cette forme des choses qui vont vers des buts : la flèche, la route, la course de l’homme. Ils ont la forme ronde, cette forme des choses éternelles et statiques : le soleil, le monde, Dieu. La civilisation a voulu nous persuader que nous allons vers quelque chose, un but lointain. Nous avons oublié que notre seul but, c’est vivre et que vivre nous le faisons chaque jour et tous les jours et qu’à toutes les heures de la journée nous atteignons notre but véritable si nous vivons. Tous les gens civilisés se représentent le jour comme commençant à l’aube ou un peu après, ou longtemps après, enfin à une heure fixée par le début de leur travail ; qu’il s’allonge à travers leur travail, pendant ce qu’ils appellent « toute la journée » ; puis qu’il finit quand ils ferment les paupières. Ce sont ceux-là qui disent : les jours sont longs. Non, les jours sont ronds.»

Jean Giono 

12:14 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jean giono

vendredi, 14 février 2014

La fabuleuse machine d'Anticythère

histoires vraies en mer méditerranée, machine d'AnticythèreLe matin du 4 avril 1900, à l’approche de Pâques, la tempête gronde dans les eaux de la Grèce. Des pêcheurs d’éponges venus de Symi, tout près de la Turquie, s’abritent dans la petite île d’Anticythère. Elle est sur le passage de la plupart des bateaux, entre la Crète et le Péloponnèse. Vers midi, une accalmie arrive, le ciel se dégage. Elias Lykopantis enfile alors son scaphandre et  plonge aux abords de la côte. Il remonte à la surface le sourire aux lèvres : il a vu, par 62 mètres de fond, des hommes nus et des chevaux ! Pour le prouver, il remonte avec la main d’une statue en bronze. On saura plus tard qu’elle appartient à la statue dite du « Philosophe ». Certaines des plus belles œuvres de l’Antiquité sont aux pieds de ces marins ; sculptures et verres précieux ! Mais pas seulement... Un objet étrange - il ne mesure pas plus de 20 centimètres et n’a pas tout de suite retenu l’attention parmi tous ces trésors - s’avérera être une découverte inestimable. Elle va bouleverser notre connaissance de l’Antiquité.

Extrait de "Histoires vraies en mer Méditerranée". La fabuleuse machine d'Anticythère, début du texte, Raymond Alcovère, Papillon rouge éditeur.

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16:00 Publié dans amour | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 13 février 2014

Toute honte bue...

Vin

02:18 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : vin

mardi, 11 février 2014

Anna Marly

Marly.jpgAnna MARLY, née Bétoulinsky, en Russie. Artiste renommée dès les années 30, elle compose des centaines de chansons, dont le "chant des partisans", adapté ensuite en français par Joseph Kessel et Maurice Druon. Elle a eu une vie incroyable, riche, mouvementée, engagée...

Rien que leur âme libre

kessel.jpg10 février 1898, naissance de Joseph KESSEL, journaliste et grand romancier français qui sut nourrir son œuvre de sa vie aventureuse et héroïque. Profondément engagé dans la Résistance au nazisme, Kessel composera, avec Maurice Druon, les paroles du chant des partisans, hymne de la résistance. Ses romans, en particulier l’Equipage, Belle de jour, l’armée des ombres, Terre de feu, le Lion, connaîtront – et connaissent encore – un immense succès et de nombreuses adaptations au cinéma. La plupart de ses livres sont disponibles aux éditions Folio.

« Ces gens auraient pu se tenir tranquilles. Rien ne les forçait à l’action. La sagesse, le bon sens leur conseillait de manger et de dormir à l’ombre des baïonnettes allemandes et de voir fructifier leurs affaires, sourire leurs femmes, grandir leurs enfants. Les liens matériels et les biens de la tendresse étroite leur étaient ainsi assurés. Ils avaient même pour apaiser et bercer leur conscience, la bénédiction du vieillard de Vichy. Vraiment, rien ne les forçait au combat, rien que leur âme libre. »
L’armée des ombres. 1943

dimanche, 09 février 2014

Question d'équilibre

Henri Cartier-BressonHenri Cartier-Bresson, 1957

samedi, 08 février 2014

Accrochez-vous !

Vertige

18:15 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vertige

En couleur

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18:09 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (1)

Il ventait...

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16:30 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vent

jeudi, 06 février 2014

Dans le bleu : Hérault du Jour du 6 février 2014

histoires vraies en mer méditerranée,hérault du jour

dimanche, 02 février 2014

Certaines nuances d'ordre émotionnel

gossart_danae.jpgQuant aux dieux, comment les reconnaître ? Les écrivains ont toujours été, en cela, heureusement sans préjugés. ils ont toujours agi comme s'ils sous-entendaient une observation lumineuse d'Ezra Pound : "Aucune métaphore plus appropriée n'ayant été trouvée pour traduire certaines nuances d'ordre émotionnel, j'affirme que les dieux existent." L'écrivain est celui qui voit ces "nuances d'ordre émotionnel".

Roberto Calasso, La littérature et les dieux

Jan Gossaert, Danaé, 1527

jeudi, 30 janvier 2014

Pour éviter toute révolte

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mercredi, 29 janvier 2014

Venise

Venise, Marcelin PleynetVenise ne sera jamais tout à fait une ville comme les autres et nous n’en partagerons jamais tout à fait le charme. Sans doute y apportons-nous toujours un peu plus que ce qui nous conduit dans une autre ville ; et cela même nous isole et nous divise. Cette passion singulière qu’exige Venise, n’est jamais assez vraie, n’est jamais assez grande, parce qu’elle est de la finalité d’un voyage ; ce voyage fût-il celui de la vie. Pour s’accorder à Venise il faudrait ne pas venir y chercher ce qui s’y trouve, et sans doute d’abord ne pas trouver ce que l’on y apporte. Venise ne nous propose pas une rencontre mais une séparation ; non pas « une arrivée », mais un départ. Le « charme » de Venise tient aussi pour nous à ce qu’installés dans nos certitudes, dans nos inquiétudes, dans nos passions, nous n’y arriverons jamais. Nous n’y arriverons jamais faute de savoir quitter l’espace et le temps qui nous quittent. C’est me semble-t-il ce dont témoignent, en clichés, cet ensemble de souvenirs poétiques : je ne suis pas amoureux de Venise, je suis amoureux d’une lumière, d’un éclat, d’un départ, je suis « amoureux de l’amour ».

Marcelin Pleynet

mardi, 28 janvier 2014

Tellement d'eau potable

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17:46 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 27 janvier 2014

Limbe bibliothèque

"Il y a dans la littérature, une Limbe bibliothèque où se tiennent en rangs sur les étagères des livres qui n’ont pas été écrits. On allait les écrire. Invisibles la plupart du temps ces livres sont pleurés comme des dieux perdus par des lecteurs inconsolables. Le livre que Joyce n’a pas écrit. Le livre que Stendhal avait envie d’écrire. Le dernier livre de Dostoïevski. Ils me manquent. Je vous attends. Vous alliez être. L’aurait-il jamais écrit, Kafka, son livre du saint des saints ? Et Shakespeare était gros d’un seigneur dont le soleil halète parmi les planètes. "

Hélène Cixous

dimanche, 26 janvier 2014

Le monde aujourd'hui

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vendredi, 24 janvier 2014

Comment écrire une histoire géniale : huit trucs de Kurt Vonnegut

Kurt Vonnegut- Faites en sorte que ce complet étranger qu'est le lecteur n'ait pas le sentiment d'avoir perdu son temps. 
 
- Donnez au lecteur au moins un personnage auquel il puisse s'attacher. 
 
- Tous les personnages devraient vouloir quelque chose, même si ce n'est qu'un verre d'eau. 
 
- Chaque phrase doit faire une ou deux choses : faire voir un personnage ou faire avancer l'action. 
 
- Commencez aussi près de la fin que possible. 
 
- Soyez sadique : peu importe l'innocence et la douceur de vos personnages principaux, faites en sorte que d'horribles choses leur arrivent, de façon à ce que le lecteur voie de quoi ils sont faits. 
 
- Ecrivez pour plaire à une seule personne. Si vous ouvrez grand votre fenêtre et que vous faites l'amour au monde entier, si je puis dire, votre histoire attrapera une pneumonie. 
 
- Donnez à vos lecteurs autant d'informations que possible, le plus tôt possible. Au diable le suspens. Les lecteurs devraient avoir une compréhension si totale de ce qui se passe qu'ils devraient pouvoir finir l'histoire eux-mêmes, même si les cafards avaient dévoré les dernières pages. 

Incertain

François Villon"Rien ne m'est sûr que la chose incertaine."

François Villon

mardi, 21 janvier 2014

Deux ou trois images simples

albert camus "Une oeuvre d'homme n'est rien d'autre que ce long cheminement pour retrouver par les détours de l'art les deux ou trois images simples et grandes sur lesquelles le cœur, une première fois, s'est ouvert."
A. Camus - L'envers et l'endroit (Préface)