mercredi, 31 juillet 2013
Au travainc !
"Maintenant, c'est la nuit que je travaince. De minuit à cinq heures du matin. (...) Le premier matin en été, et les soirs de décembre, voilà ce qui m'a ravi toujours ici."
Rimbaud, juin 1872
14:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Jusque...
« Celui qui est charnel l’est jusque dans les choses de l’esprit. Celui qui est spirituel l’est jusque dans les choses de la chair. » St-Augustin
12:06 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : saint-augustin
mardi, 30 juillet 2013
Un diamant
Les collines verdoyaient, fleurissaient à profusion des campanules d’un bleu comme des yeux d’enfant, dans les champs de Koïwaï, les tiges du fourrage et de l’avoine cliquetaient en étincelant. A présent, c’était le vent du sud qui soufflait. Le printemps avait complètement transformé le léger duvet des deux anémones en une frange vivante de poils argentés. Dans les prés, des feuilles de peupliers couleur d’étain voltigeaient, quand les herbes émettaient une lumière bleue et dorée, les deux barbichettes d’argent des anémones tremblaient, prêtes désormais à s’envoler. Un vent froid et transparent comme de l’eau s’insinuait soyeusement entre les feuilles desséchées et les ombres très noires des nuages se réfléchissaient en contours vifs sur la couronne d’argent du mont Iwaté.
Kenji Mijazawa, Le Diamant du Bouddha
15:48 | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 23 juillet 2013
Le blog de Pierre Rahbi
13:15 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1)
samedi, 20 juillet 2013
Paix
"La paix en pleine guerre, voilà le sujet"
Philippe Sollers
16:52 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe sollers
jeudi, 18 juillet 2013
Vive la peinture !
13:25 | Lien permanent | Commentaires (2)
lundi, 15 juillet 2013
Fugue
Soleil torride, pourtant un petit vent assèche l’atmosphère, je sens la fluidité de mon sang dans les veines.Tout d’un coup sais que je ne suis rien, ma vie, tout le reste, rien face à l’immensité de cette attente, la force de ce désir. Tout me semble ridicule, vain, les projets, les peurs, les remparts qu’on s’invente, les alibis pour traverser le quotidien, un fatras de poussière. J’assiste au spectacle de la rue, comme si j’étais transparent, j’ai l’impression d’être dans la vie des gens, d’apercevoir des gestes, des expressions jamais vues. Une lumière intérieure dans les pierres, les fruits des marchands, les couleurs roses et pourpres, les visages, les visages surtout.
Raymond Alcovère, Fugue baroque (extrait), roman, 1998, N&B éditions
13:37 Publié dans Fugue baroque | Lien permanent | Commentaires (0)
Qui d'autre ?
Photo de René Maltête
13:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 10 juillet 2013
Andrea Schiavone, Jupiter séduisant Callisto
13:23 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 07 juillet 2013
Fruits
Par les fruits, tu connaitras l'arbre
08:31 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0)
Fictions...
Chaque fois que l'homme s'est donne des moyens nouveaux pour décrire le réel tel qu'il est (photo, cinéma, images numériques...) il a immédiatement utilise ce même outil pour construire une fiction
08:26 Publié dans Futurs | Lien permanent | Commentaires (0)
C'est dimanche !
"L'homme discret parle quelquefois pour ne rien dévoiler par son silence"
La Rochefoucauld
08:16 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 04 juillet 2013
Un peu de lecture ?
15:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 02 juillet 2013
Léger
"Je crois qu'il faut poser le pied assez légèrement sur terre"
Jacques Chardonne
16:42 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jacques chardonne
mardi, 25 juin 2013
Funambule n° 24
Illustration : Le coq, Frédéric Plumerand, 2013 (huile sur toile, 60 x 81 cm)
14:40 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : funambule, autour des auteurs
dimanche, 23 juin 2013
Marche lente, de Jean Azarel
Ce beau livre de Jean Azarel est une lettre d'amour. A la femme aimée, compagne d'une vie. Mélange subtil de pudeur et de vérité. Des mots écrits parce que "Le parler est un étrange mélange de venin et de poudre faible". Le parfum et les saveurs de l'enfance égrènent l'histoire: "A présent la forêt est nue. Evanouie les totems d'ocre rouge de l'automne. Pas de meilleure saison pour être vue que l'hiver. Pas de meilleure alliée pour voir. Toujours cette folie douce des tableaux. Les troncs noueux qui montent jusqu'à la gorge. Lichens sur la neige. La lune séquestre la nuit. Un paquet de ténèbres arrive par la poste. Ton petit nez froid réclame la chaleur du poêle. Siècles mélangés. Jupe raide." L'écriture se fait précise, concise, à la manière d'un Roch-Gérard Salager : "Toutes les paroles des autres sont murmures". "Tu n'en as pas encore fini avec les lectures des écrivains, garrots qui reculent la tentation de laisser tomber l'essentiel."
Jean Azarel, Marche lente, éditions Samizdat, 2011
Contact : jtazarel@gmail.com
04:12 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jean azarel, marche lente
jeudi, 20 juin 2013
Triste ?
"Le mensonge consiste à présenter la vérité comme triste"
Philippe Sollers, Une vie divine
14:06 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0)
Vivant !
"Nous enfilions la grande route du sentiment, et la reprenions de si haut, qu'il était impossible d'entrevoir le terme du voyage."
Vivant Denon, Point de lendemain, 1812
14:01 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 19 juin 2013
Beauté
Nous ne possédons pas la durée, mais nous vivons l’instant, qui est le vrai mode d’être de la beauté. Cézanne revient cent fois devant la montagne Sainte Victoire, à chaque instant différente, comme chaque matin est le premier du monde à nos yeux. L’Univers existe depuis des milliards d’années, mais chacun de nous le découvre comme pour la première fois. Or la beauté que nous y percevons est à l’origine du sacré. L’intuition du sacré correspond au sentiment profond que l’Univers tend vers quelque chose, comme une fleur tend vers la plénitude de sa présence en beauté.
(Extrait d'une interview de François Cheng par Jean-Louis Kuffer, à lire dans son intégralité ici, à propos de son livre : Cinq méditations sur la beauté)
03:08 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0)
Dans l'ordre qu'on veut
"Par bonheur, on entend, dans l'ordre qu'on veut, le plaisir et la connaissance"
Philippe Sollers, Le Coeur absolu
03:04 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0)