dimanche, 15 janvier 2006
1875
1875 : Rimbaud remet le manuscrit des Illuminations à Verlaine, manuscrit qui va disparaître pendant 10 ans.
Cézanne en 1875
« Peindre d’après nature, ce n’est pas copier l’objectif, écrivait Cézanne, c’est réaliser des sensations. »
16:40 | Lien permanent | Commentaires (0)
Combat spirituel
Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d'hommes
Rimbaud
14:40 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (8)
samedi, 14 janvier 2006
Là où l'apparence constitue justement le salut
Le caractère contre nature de la sagesse se révèle dans son hostilité à l'art : vouloir connaître là où l'apparence constitue justement le salut - quel renversement, quel instinct de néant !
Nietzsche
16:40 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0)
La conscience tranquille
"Je suis retourné aujourd'hui voir ses tableaux; l'ambiance qu'ils créent est unique. Sans en examiner aucun en particulier, quand on se trouve entre les deux salles, on sent leur présence qui se referme sur vous comme une réalité colossale. Comme si ces couleurs vous débarrassaient définitivement de toute incertitude. La conscience tranquille qu'ont ces rouges, ces bleus, leur véracité simple vous éduquent; pourvu que l'on se montre parmi eux parfaitement disponible, on dirait qu'ils font quelque chose pour vous."
(Rainer Maria Rilke, le 13 octobre 1907)
16:10 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (8)
Dans le silence
« D’autres ont des bustes, des statues : sa grandeur à lui est dans le silence qui n’a cessé de l’entourer ; sa grandeur à lui est de n’avoir ni buste ni statue, ayant taillé le pays tout entier à sa ressemblance, dressé qu’il était contre ses collines, comme on voit le sculpteur, son maillet d’une main et son ciseau de l’autre, faire tomber le marbre à larges pans ».
Ramuz à propos de Cézanne
Autoportrait
09:15 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (3)
Le temps
Le temps est circulaire, laissons le circuler, aller et venir autour de nous, son centre est partout et sa circonférence nulle part, c’est sa force, fluide, imprenable, il avale tout, même l’espace.
08:56 Publié dans Sublime | Lien permanent | Commentaires (0)
Un explorateur-né
Quand j'essaie de m'imaginer le portrait d'un lecteur parfait, cela donne toujours un monstre de courage et de curiosité, et en outre quelque chose de souple, de rusé, de prudent, un aventurier et un explorateur-né.
Nietzsche, Ecce homo
02:15 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (1)
vendredi, 13 janvier 2006
Comme c'est amusant...
Comme c'est amusant, les secrets d'Etat vingt ans après. Comme elles sont détendues, les discussions. Comme tout cela est fun. Comme elle est goûteuse, la liberté de la presse...
A lire ici le toujours excellent Daniel Schneidermann : la veillée mortuaire de Mitterrand
11:50 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3)
Renaissance
Je crois que nous vivons une période assez analogue à la fin de l’Antiquité et à la Renaissance
Intéressante interview de Michel Serres dans les Carnets de J.L.K. à lire ici
09:30 Publié dans Interview | Lien permanent | Commentaires (2)
Toujours passionnant !
Acrimed, L'observatoire des médias, qui s'intéresse au dessous des cartes.
Dernier article publié : Le journalisme d'imputation : Chavez accusé d'antisémitisme
00:28 Publié dans Info | Lien permanent | Commentaires (0)
Début de biographie de H. K.
Voici les premiers mots de la biographie de Hozan Kebo tel qu'on la trouve dans ce fameux (et historique) "Hors-Série" de Microbe :
Né dans la province d'Hiroshima le 6 août 1945 ("jour éclatant s'il en est" aime-t-il à prédiser). Fuyant sa famille d'ancienne aristocratie, il s'installe en Californie au milieu des années 60. Il se liera d'amiité avec Richard Brautigan ("my trout-brother" comme il l'appelle)...
Extrait de The (ya) Basta of H.K.
00:10 Publié dans Sublime | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 12 janvier 2006
Dhan Tzing Mo a dit :
Le samouraï n'effraie pas l'escargot
L'enfant ne craint pas la vieillesse
Le galet a toute confiance dans la vague
(Extrait de : The (ya) Basta of H.K. Hors-série de la revue Microbe)
20:45 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (4)
(Mais les haïkaïs m'alourdissent)
je me sens léger
quand j'écris un poème
de trois vers
(Extrait de : The (ya) Basta of H.K. Hors-série de la revue Microbe)
18:41 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)
Jardins tunisiens, Paul Klee
Paul tes couleurs sont des fanaux, des lanternes dans le soir mauve, la cime étoilée des songes. Des cris, des hurlements, alliant l’ombelle au plus noir de la nuit, l’or au soufre, l’obscur à l’éclat.
12:09 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (2)
mercredi, 11 janvier 2006
Paul Klee
Paul ton œuvre est devant mes yeux. Un repos, une paix de l’âme. Lés immenses, tendus de soleil. Les couleurs crient, répondent, se repoussent, ce dialogue entre elles est notre viatique, nous qui ne savons rien, qu’interroger le silence, à grands traits rageurs, impatients. J’aurais voulu décrire ta palette, son scintillement, comme toi éclairer la nuit. Elle parle de l’innocence, elle remonte loin dans l’histoire. Parfois on y distingue une obscurité de caverne, une profondeur d’ébène, chaude, puis éclate un fraternel printemps.
22:10 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (12)
Lentement...
Et pour finir : pourquoi devrions-nous dire si fort et avec tant d'ardeur ce que nous sommes, ce que nous voulons ou ne voulons pas ? Considérons-le avec plus de froideur, de distance, d'intelligence, de hauteur, disons-le comme cela peut être dit entre nous, si discrètement que le monde entier ne l'entende pas, que le monde entier ne nous entende pas ! Surtout, disons-le lentement...
Nietzsche, Aurore
14:50 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2)
La cité des fleurs vivantes
Il y a des romans comme celui-ci qui "fonctionnent" tout de suite. Dès les premières pages, on y est, c'est une question d'humanité je crois. On plonge en plein coeur d'une classe d'adolescents, ça se passe en Belgique de nos jours, et tout ce joli monde (profs, parents, enfants, issus de l'immigration ou pas) va se retrouver dans un tourbillon d'intrigues, de drames, de passions. La violence qu'on sent partout dans la société est bien là, elle n'est pas escamotée dans ce roman ; les jeunes, s'ils communiquent entre eux par e-mails, chat, blogs, sont bien vivants, comme Hermeline, le personnage central - très joli portrait d'une fille d'aujourd'hui. Pas de doute, l'auteur, prof lui-même, sait de quoi il parle, mais c'est toujours sans dogmatisme, et surtout il sait bien faire parler ses personnages. Et nous les faire aimer.
La cité des fleurs fanées, Eric Dejaeger, Editions Memor, Couleurs.
04:44 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (4)
mardi, 10 janvier 2006
Principe de la " foi "
Celui qui ne sait pas mettre sa volonté dans les choses veut du moins leur donner un sens : ce qui le fait croire qu'il y a déjà une volonté en elles (Principe de la « foi »)
Nietzsche, Le crépuscule des idoles
21:58 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2)
Le solitaire
Je déteste autant de suivre que de conduire.
Obéir ? Non ! Et gouverner jamais !
Celui qui n'est pas terrible pour lui, n'inspire la terreur à personne
Et seul celui qui inspire la terreur peut conduire les autres.
Je déteste déjà me conduire moi-même !
J'aime, comme les animaux des forêts et des mers,
A me perdre pour un bon moment,
A m'accroupir, rêveur, dans des déserts charmants,
A me rappeler enfin moi-même, de loin,
Et à me séduire moi-même.
Nietzsche, Le gai savoir
16:01 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2)
Pensées du jour
Et inédites de Cioran, retrouvées grâce à une vente aux enchères
CELINE : " A compromis définitivement les points de suspension".
MALLARME : "La prose de Mallarmé donne l'impression d'une traduction littérale d'un texte infiniment subtil"
14:01 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (8)