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dimanche, 05 mars 2006

Zanzibar, 2005, suite

medium_cnv00047.jpgPhoto : Christine Vergnes

21:45 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (2)

Zanzibar, 2005

medium_cnv00029.jpgPhoto : Christine Vergnes

21:15 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (2)

Choc des civilisations ? Non : des philosophies, par André Glucksmann

Il est grand temps que les démocrates retrouvent leur esprit et les Etats de droit leurs principes ; il faut qu'ils rappellent solennellement et solidairement qu'il n'est pas question qu'une, deux, trois religions, quatre ou cinq idéologies décident ce que le citoyen est en droit de dire ou de penser. Il n'en va pas seulement de la liberté de la presse, mais de la permission de nommer un chat un chat et une chambre à gaz un fait abominable, abominable quelles que soient nos croyances et nos fois. Il en va du principe de toute morale : sur cette Terre, le respect dû à chaque individu commence par la mise en évidence universelle et le rejet commun des plus flagrants exemples d'inhumanité.

Point de vue à lire en entier ici

20:53 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

Visa pour Shangaï

medium_9782867463143.gifVoilà un fort intéressant polar "made in China". Une partie de go plutôt avec un inspecteur principal de Shangaï (le livre date de 2002), une inspectrice américaine, le gouvernemant chinois, diverses triades, dans une affaire d'immigration clandestine vers les Etats-Unis. Sans doute en référence à une tradition chinoise où les responsables admistratifs étaient des lettrés, l'inspecteur principal Cheng est poète, spécialiste de T.S. Eliot, et la poésie se mêlera habilement à l'intrigue. L'autre intérêt de ce polar est qu'il donne une photographie sans complaisance de la Chine d'aujourd'hui ; le noeud de l'affaire se situe pendant la Révolution Culturelle qui est donc largement évoquée. Tout en étant très réaliste, et sans effets particuliers (dont souvent les auteurs de polars abusent), l'intrigue, parfaitement équilibrée est rondement menée, dans une atmosphère qui va du sordide au lyrique avec une belle aisance, respectant comme il se doit l'équilibre entre le yin et le yang : "Selon Bertrand Russel, une passion amoureuse atteint son zénith lorsque les amants ont l'impression  que tout le monde est contre eux".

Qiu Xiaolong, Collection Points seuil, policiers.

20:40 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 03 mars 2006

Georges Frêche poursuivi pour injures publiques

Dossier à lire ici, avec notamment l'extrait audio des propos de Georges Frêche

11:45 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (7)

L'ère du réflexe

Mais Villepin ne joue pas le jeu. Il va trop vite. En désarmant les médias, il laisse crûment apparaître ce qu'ils tentent de cacher : leur inclinaison profonde à la résonance plutôt qu'au raisonnement, leur soumission aux réflexes plutôt qu'à la réflexion.

Article à lire ici

09:25 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (4)

jeudi, 02 mars 2006

Roman ou réalité ?

La vie est mal faite: aux Etats-Unis on reproche au roman de ne pas être vrai, en France on lui reproche de l'être trop. Deux récentes «affaires» littéraires montrent à quel point l'art du roman est devenu difficile, paradoxal, complexe et menacé.

A lire ici

Et les maisons citron

medium_picasso.jpg"Lumière d'or sur la mer, sur les sables, sur les blocs. Le soleil est là, et les arbres sveltes, et les maisons citron."

James Joyce

 

Picasso - Baigneuse au bord de mer, 1932

09:49 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)

Trublions !

Enfin un hommage à Anatole France !

mercredi, 01 mars 2006

« La littérature, comme toute autre forme d'art, est l'aveu que la vie ne suffit pas »

Plus que la solitude, ce que j'aime, c'est être sur les marges. A la limite entre mon univers et le monde. J'aime beaucoup le spectacle des frontières, pour le mystère, leur situation en limite entre le connu et l'inconnu.

A lire une intéressante interview de Eric Faye, ici, sur le site de Calou

17:24 Publié dans Interview | Lien permanent | Commentaires (3)

Les antisémitismes français

A lire ici

11:26 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

L’impression d’être des comédiens

Les hommes aux pensées profondes, dans leurs rapports avece les autres hommes, ont toujours l'impression d'être des comédiens, parce qu'ils sont forcés, pour être compris, de simuler une superficie"

Nietzsche

00:55 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 28 février 2006

Secret

« Si vous ne voulez pas qu’une décision soit connue, ne la prenez pas ! »

François Mitterrand

Rien n’était si beau, si leste, si brillant...

Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer. Les canons renversèrent d’abord à peu près six mille hommes de chaque côté; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui en infectaient la surface. La baïonnette fut aussi la raison suffisante de la mort de quelques milliers d’hommes. Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu’il put pendant cette boucherie héroïque. Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum chacun dans son camp, il prit le parti d’aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants, et gagna d’abord un village voisin; il était en cendres: c’était un village abare que les Bulgares avaient brûlé, selon les lois du droit public. Ici des vieillards criblés de coups regardaient mourir leurs femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes; là des filles éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros rendaient les derniers soupirs; d’autres, à demi brûlées, criaient qu’on achevât de leur donner la mort. Des cervelles étaient répandues sur la terre à côté de bras et de jambes coupés. 

Voltaire, Candide

Ce que Ségolène nous apprend

A lire ici

15:18 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

A moins de penser que Dionysos et le Christ ne font qu'un...

medium_detalle_cana.jpg...Ce qui est proprement vénitien (P. Sollers, dictionnaire amoureux de Venise)

Véronèse, détail des Noces de Cana

02:34 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (1)

lundi, 27 février 2006

Quel pitre ce Villepin !

Il va nous déclarer la guerre avec l'Italie, on aura tout vu !

22:02 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1)

Eaux-fortes et pointes sèches de Rembrandt

A voir et lire ici

13:41 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (2)

Visages

« J'ai un visage qui prend bien la vieillesse, comme d'autres prennent bien la lumière. » Charlotte Rampling

12:17 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (1)

Si le monde signifie quelque chose, c'est qu'il ne signifie rien - sauf qu'il est

« Je suis maintenant un vieil homme, et, comme beaucoup d'habitants de notre vieille Europe, la première partie de ma vie a été assez mouvementée : j'ai été témoin d'une révolution, j'ai fait la guerre dans des conditions particulièrement meurtrières (j'appartenais à l'un de ces régiments que les états-majors sacrifient froidement à l'avance et dont, en huit jours, il n'est pratiquement rien resté), j'ai été fait prisonnier, j'ai connu la faim, le travail physique jusqu'à l'épuisement, je me suis évadé, j'ai été gravement malade, plusieurs fois au bord de la mort, violente ou naturelle, j'ai côtoyé les gens les plus divers, aussi bien des prêtres que des incendiaires d'églises, de paisibles bourgeois que des anarchistes, des philosophes que des illettrés, j'ai partagé mon pain avec des truands, enfin j'ai voyagé un peu partout dans le monde... et cependant, je n'ai jamais encore, à 72 ans, découvert aucun sens à tout cela, si ce n'est, comme l'a dit, je crois, Barthes, après Shakespeare, que «si le monde signifie quelque chose, c'est qu'il ne signifie rien - sauf qu'il est»

Claude Simon, Discours de réception du prix Nobel de littérature, 1985