mercredi, 08 mars 2006
L'Instant où les Ventres Grondèrent
11:51 Publié dans Sauce piquante | Lien permanent | Commentaires (0)
Les voyages que je ne ferai jamais
09:30 Publié dans En cours d'écriture | Lien permanent | Commentaires (9)
Journée internationale des femmes
Photo : Christine Vergnes, Zanzibar, 2005
00:05 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (5)
mardi, 07 mars 2006
L'homme pressé
13:10 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1)
Fête du livre de Bron
VINGTIÈME
FÊTE DU LIVRE DE BRON
10 — 12 Mars 2006
Hippodrome de Parilly
Contact : http://fetedulivredebron.com
Avec entre autres : Francois Jullien, Vassilis Alexakis, Henri Alleg, François Bon,
Jean Échenoz, Éric Faye,
Christophe Honoré, Abdellatif Laâbi,
Laurent Mauvignier, Hubert Mingarelli,
Richard Morgiève, Paul Nizon, Valère Novarina,
Franck Pavloff, Michel Quint, etc…
samedi 11 mars à 16 h
Table ronde : PORTS D’ATTACHE
avec Pierre AUTIN-GRENIER,
Dominique FABRE
et Joël EGLOFF
animée par Pascal JOURDANA
Les personnages d’Autin-Grenier, Fabre et Egloff
ont en commun de représenter à eux seuls des
sommets de modestie et d’humanité. Ancrés dans
leurs bistrots ou leurs usines, ils tentent de tenir
debout ensemble, ont la dignité de ceux qui ne
veulent pas déranger, mettent en pratique le don
de soi mais consument à l’intérieur la révolte
d’une classe broyée par le capitalisme.
11:35 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 06 mars 2006
Un million de dollars plus une voiture
Il est urgent de former une grande chaîne d'assistance à tous les rebelles du monde arabo-musulman, modérés, incroyants, libertins, athées, apostats, indifférents, schismatiques. L'Europe, si elle veut construire un islam laïque à l'intérieur de ses frontières, devrait encourager ces voix divergentes, leur apporter ses talents, son soutien financier, moral, politique. Il n'est pas de cause plus sacrée, plus grave et qui n'engage la concorde des générations futures. Mais avec une inconscience suicidaire, notre continent s'agenouille devant les fous de Dieu et bâillonne ou ignore les libres-penseurs. Combien de temps l'esprit de pénitence étouffera-t-il chez nous l'esprit de résistance ?
A lire en entier ici : Les deux blasphèmes, par Pascal Bruckner
09:05 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 05 mars 2006
Zanzibar, 2005, suite
Photo : Christine Vergnes
21:45 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (2)
Zanzibar, 2005
Photo : Christine Vergnes
21:15 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (2)
Choc des civilisations ? Non : des philosophies, par André Glucksmann
Il est grand temps que les démocrates retrouvent leur esprit et les Etats de droit leurs principes ; il faut qu'ils rappellent solennellement et solidairement qu'il n'est pas question qu'une, deux, trois religions, quatre ou cinq idéologies décident ce que le citoyen est en droit de dire ou de penser. Il n'en va pas seulement de la liberté de la presse, mais de la permission de nommer un chat un chat et une chambre à gaz un fait abominable, abominable quelles que soient nos croyances et nos fois. Il en va du principe de toute morale : sur cette Terre, le respect dû à chaque individu commence par la mise en évidence universelle et le rejet commun des plus flagrants exemples d'inhumanité.
20:53 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
Visa pour Shangaï
Voilà un fort intéressant polar "made in China". Une partie de go plutôt avec un inspecteur principal de Shangaï (le livre date de 2002), une inspectrice américaine, le gouvernemant chinois, diverses triades, dans une affaire d'immigration clandestine vers les Etats-Unis. Sans doute en référence à une tradition chinoise où les responsables admistratifs étaient des lettrés, l'inspecteur principal Cheng est poète, spécialiste de T.S. Eliot, et la poésie se mêlera habilement à l'intrigue. L'autre intérêt de ce polar est qu'il donne une photographie sans complaisance de la Chine d'aujourd'hui ; le noeud de l'affaire se situe pendant la Révolution Culturelle qui est donc largement évoquée. Tout en étant très réaliste, et sans effets particuliers (dont souvent les auteurs de polars abusent), l'intrigue, parfaitement équilibrée est rondement menée, dans une atmosphère qui va du sordide au lyrique avec une belle aisance, respectant comme il se doit l'équilibre entre le yin et le yang : "Selon Bertrand Russel, une passion amoureuse atteint son zénith lorsque les amants ont l'impression que tout le monde est contre eux".
Qiu Xiaolong, Collection Points seuil, policiers.
20:40 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 03 mars 2006
Georges Frêche poursuivi pour injures publiques
11:45 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (7)
L'ère du réflexe
Mais Villepin ne joue pas le jeu. Il va trop vite. En désarmant les médias, il laisse crûment apparaître ce qu'ils tentent de cacher : leur inclinaison profonde à la résonance plutôt qu'au raisonnement, leur soumission aux réflexes plutôt qu'à la réflexion.
09:25 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (4)
jeudi, 02 mars 2006
Roman ou réalité ?
La vie est mal faite: aux Etats-Unis on reproche au roman de ne pas être vrai, en France on lui reproche de l'être trop. Deux récentes «affaires» littéraires montrent à quel point l'art du roman est devenu difficile, paradoxal, complexe et menacé.
10:28 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (4)
Et les maisons citron
"Lumière d'or sur la mer, sur les sables, sur les blocs. Le soleil est là, et les arbres sveltes, et les maisons citron."
James Joyce
Picasso - Baigneuse au bord de mer, 1932
09:49 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
Trublions !
09:08 Publié dans Sauce piquante | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 01 mars 2006
« La littérature, comme toute autre forme d'art, est l'aveu que la vie ne suffit pas »
Plus que la solitude, ce que j'aime, c'est être sur les marges. A la limite entre mon univers et le monde. J'aime beaucoup le spectacle des frontières, pour le mystère, leur situation en limite entre le connu et l'inconnu.
A lire une intéressante interview de Eric Faye, ici, sur le site de Calou
17:24 Publié dans Interview | Lien permanent | Commentaires (3)
Les antisémitismes français
11:26 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
L’impression d’être des comédiens
Les hommes aux pensées profondes, dans leurs rapports avece les autres hommes, ont toujours l'impression d'être des comédiens, parce qu'ils sont forcés, pour être compris, de simuler une superficie"
Nietzsche
00:55 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 28 février 2006
Secret
« Si vous ne voulez pas qu’une décision soit connue, ne la prenez pas ! »
François Mitterrand
21:49 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0)
Rien n’était si beau, si leste, si brillant...
Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer. Les canons renversèrent d’abord à peu près six mille hommes de chaque côté; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui en infectaient la surface. La baïonnette fut aussi la raison suffisante de la mort de quelques milliers d’hommes. Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu’il put pendant cette boucherie héroïque. Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum chacun dans son camp, il prit le parti d’aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants, et gagna d’abord un village voisin; il était en cendres: c’était un village abare que les Bulgares avaient brûlé, selon les lois du droit public. Ici des vieillards criblés de coups regardaient mourir leurs femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes; là des filles éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros rendaient les derniers soupirs; d’autres, à demi brûlées, criaient qu’on achevât de leur donner la mort. Des cervelles étaient répandues sur la terre à côté de bras et de jambes coupés.
Voltaire, Candide
15:29 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0)