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jeudi, 20 avril 2006

La tournée internationale passe par Martigues

SAMEDI 22 AVRIL    de 14 à 19 heures  Pierre AUTIN-GRENIER sera à la librairie L'alinéa
12, rue Jean-Roque Quartier Ferrières  à Martigues

Renseignements : 04 42 42 19 03

e-mail : lalinea@wanadoo.fr
site: www.librairielalinea.fr

Les bébés

Dans les bons moments, je suis son bébé, sa poupée, son petit lion, son petit philosophe, son nounours, ou toute autre chose dans ce genre. Les femmes n’aiment ni les hommes ni les femmes mais les bébés : il faut leur offrir ce qu’elles aiment.

Philippe Sollers

mercredi, 19 avril 2006

Le bonheur de Matisse

Vu par medium_bvv_bonheur_matisse.jpgBram Van Velde.

A lire sur le blog de Bona une note sur ce peintre

14:58 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 18 avril 2006

Lecture dégustation...

                    LE VIN NOIR, CAVISTE
                                        Avec

         LA LIBRAIRIE  "LE GRAIN DES MOTS"
                                       Organise

      UNE LECTURE, DEDICACE, DEGUSTATION
 
       AVEC PIERRE AUTIN GRENIER, AUTEUR
                                      ET
              CHRISTIAN FAURE, VIGNERON
 
  LE JEUDI 27 AVRIL A PARTIR DE 19 HEURES
        A LA LIBRAIRIE LE GRAIN DES MOTS
                22 BD DU JEU DE PAUME
                          
       A     MONTPELLIER.

A lire aussi de haut en bas

Petit exercice de style ; texte à lire dans le sens normal puis de haut en bas :

Dans notre parti politique, nous accomplissons ce que nous promettons.
Seuls les imbéciles peuvent croire que
nous ne lutterons pas contre la corruption.
Parce que, il y a quelque chose de certain pour nous:
L'honnêteté et la transparence sont fondamentales pour atteindre nos idéaux.
Nous démontrons que c'est une grande stupidité de croire que  
les mafias continueront à faire partie du gouvernement comme par le passé.
Nous assurons, sans l'ombre d'un doute, que
la justice sociale sera le but principal de notre mandat.
Malgré cela, il y a encore des gens stupides qui s'imaginent que
l'on puisse continuer à gouverner
avec les ruses de la vieille politique.
Quand nous assumerons le pouvoir, nous ferons tout pour que
soit mis fin aux situations privilégiées et au trafic d'influences
nous ne permettrons d'aucune façon que
nos enfants meurent de faim
nous accomplirons nos desseins même si
les réserves économiques se vident complètement
nous exercerons le pouvoir jusqu'à ce que
vous aurez compris qu'à partir de maintenant
nous sommes l’UMP, la "nouvelle politique".

11:05 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (5)

Bienvenue dans le labyrinthe

A voir ici un site ressources sur la littérature française contemporaine, avec notamment toute une liste de blogs et sites littéraires

Parution de : La revue mode d'emploi

Roland Fuentes sur son blog fait une présentation de "La revue mode d'emploi" de Jean-Jacques Nuel, aux éditions L'oie Plate. A lire ici

samedi, 15 avril 2006

We apologize

medium_connecticut1.jpg

10:13 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 14 avril 2006

L'arrogance est un signe des temps

La cocaïne, ça fait juste des cons arrogants, bavards, très sûrs d'eux, agressifs, paranos, certainement pas géniaux (...)

A lire ici

14:08 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (7)

Place aux événements voyous, par Jean Baudrillard

Le pouvoir, lui ou ce qu'il en reste, n'a plus qu'une fonction sécuritaire, préventive et policière : annuler, liquider, effacer les traces de ces événements hors norme. Quant à en effacer les causes, c'est impossible ­ il faudrait changer toutes les données ; or le pouvoir tel qu'il est ne vit que de cette situation pourrie. Désamorcer de telles situations, sauver les apparences (exactement ce qui se fait actuellement en France). Mais on sait que toutes ces procédures de récupération n'ont jamais fait que fomenter d'autres événements plus graves encore. Derrière les défis idéologiques des uns aux autres, derrière la confusion de la scène médiatique, il faut saisir quelle situation mondiale est en jeu : celle de l'affrontement entre une puissance hégémonique, maîtresse des rapports de force, et une résistance irréductible qui peut surgir de partout.

A ce niveau-là, les jeux ne sont pas faits, et le suspense est total.

Article complet à lire ici

09:32 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (4)

mercredi, 12 avril 2006

Résultats des élections italiennes : l'aide internationale s'organise

Après que Silvio Berlusconi ait réfusé de reconnaître sa défaite tant qu'un recomptage des bulletins n'aura pas été effectué, la communauté internationale s'est unanimement déclarée "préoccupée". G.W.Bush a immédiatement proposé l'aide américaine et pourrait dépêcher sur place dès cette nuit ses experts personnel depuis la Floride. Vladimir Poutine a pour sa part proposé ses forces armées pour "éradiquer les déviationnistes" avant l'organisation de nouvelles élections. Enfin, Jacques Chirac a appelé le premier ministre sortant pour organiser la mobilité professionnelle de Dominique de Villepin qui pourrait prendre, à Rome, la tête d'un gouvernement de transition "dans un esprit de responsabilité et d'ouverture".

C'est sur Désinformations.com

15:15 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (2)

Sans moyen de vous en détacher...

Implacable. "Le Quatre de coeur" est un roman implacable. Tout commence sur le ton le plus léger possible. Nous sommes dans les studios à Hollywood en 1938. Monde frivole et quasi surréaliste : Acteurs, producteurs, scénaristes, journalistes. Où peut être l'erreur puisqu'elle est partout ? La situation complexe qui lie les quatre personnages principaux intrigue quand même, on poursuit, et les fils se resserrent peu à peu jusqu'à vous lier vous, le lecteur, sans moyen de vous en détacher... "Dans les romans d'Ellery Queen, écrit Borges dans ses chroniques de la revue El Hogar (La Pléiade, tome I), l'action est toujours intéressante ; l'ambiance en général est désagréable. Ceci jusqu'à présent n'était pas forcément un désavantage. L'auteur exagérait habituellement le désagrément pour obtenir des effets terrifiants ou grotesques. Mais il y a dans The Four of Hearts une insensibilité presque minérale qui dépasse presque toutes les possibilités humaines, voire biologiques. Ellery Queen, dans ce dernier ouvrage, ne semble pas se douter à quel point tous ses personnages sont pénibles. Il nous inflige gauchement l'indignité d'assister à leurs amours et d'être les témoins de leurs colères et de leurs baisers. Cela dit, je dois avouer un fait additionnel qui corrige, en quelque sorte, ou atténue mon jugement. J'ai lu en deux soirées les vingt-trois chapitres de The Four of Hearts et aucune page ne m'a ennuyé. Je n'ai pas non plus deviné la solution exacte du problème, laquelle cependant, est logique."

Borges ignorait (mais il aurait apprécié j'imagine) que Ellery Queen était en fait deux personnes. Voici une petite bio, extraite du site Polars.org :

Ne cherchez pas Ellery Queen, le bonhomme n’existe pas. Car Ellery Queen est double. Il s’agit en fait du pseudonyme conjoint de deux cousins américains, qui devaient mettre leurs talents en commun pour créer une des sagas policières les plus lues dans le monde. Le premier naît le 11 janvier 1905. Il se nomme Manford Lepofsky. Le second naît le 20 octobre de la même année et s’appelle Daniel Nathan. Mais à ce stade, les choses sont encore trop simples et avant de ne faire qu’un, ces deux fils d’immigrés polonais préfèrent très vite américaniser leurs noms. Ils deviennent Manfred Bennington Lee et Frederic Dannay. Le tandem fréquente le même collège de Brooklyn. Les deux travaillent ensuite dans la publicité, le premier pour les studios de cinéma, le second comme directeur artistique dans une agence. Ils scellent leur destin en participant en 1929 à un concours du magazine McClure’s : leur roman, Le Mystère romain, remporte le prix, et est édité sous leur pseudonyme commun, Ellery Queen, qui conte à la troisième personne ses exploits de limier, clone du Sherlock Holmes de Conan Doyle et du Philo Vance de SS Van Dine. Plus de 30 aventures vont suivre, Ellery Queen parvenant à évoluer pour rester en phase avec son temps. Les spécialistes découpent d’ailleurs l’oeuvre en trois ou quatre périodes distinctes. La première, de 1929 à 1936, est celle des traditionnels romans à énigme : le narrateur met au défi le lecteur d’assembler les pièces du puzzle. Durant la deuxième (1936-1942), les deux cousins prennent leur distance avec cette structure classique. Leur talent culmine alors avec la troisième période (1942-1952) et le cycle de Wrightsville, chronique sociale d’une petite cité de la Nouvelle Angleterre. Enfin, la quatrième consacre le retour à la primeur de l’intrigue, et l’arrivée de nombreux auteurs qui travaillent pour le tandem, les cousins s’attachant à tour de rôle à superviser l’affaire. Ils ne se contenteront pas d’Ellery Queen et créeront en 1931, cette fois sous le pseudonyme de Barnaby Ross, un détective ancien acteur shakespearien, Drury Lane, apparaissant dans quatre romans. Ils fonderont surtout en 1941 la revue Ellery Queen Mystery Magazine, qui devait révéler de nombreux auteurs et être à l’origine d’anthologies remarquables qui marquent toujours la littérature policière. M.B Lee est mort le 3 avril 1971 d’une crise cardiaque, et Frederic Dannay le 4 septembre 1982 d’un cancer.

Ses principaux ouvrages sont : Le Mystère égyptien, Le Mystère de la cape espagnole, Il était une vieille dame, La décade prodigieuse, Griffe de velours, L’Adversaire, Et le huitième jour.

04:32 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 11 avril 2006

Heureusement il y a la Belgique

Les véritables états d'âme du belge, envoyés par Eric Dejaeger...

medium_clou_20du_20jour.jpg

19:45 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0)

Le bonheur de Lacan ?

Quelques considérations autour du thème de la femme crucifiée, ici sur Lunettes Rouges

13:19 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)

Condamnation de Jean-Michel Maulpoix

Communiqué :

L'écrivain Jean-Michel Maulpoix, également professeur à l'Université de Nanterre et Président de la Maison des écrivains, vient d'être condamné par la Cour d'appel de Montpellier à 5000 euros d'amende et de frais de justice pour avoir relayé sur son site web personnel un témoignage relatif à des violences policières. Par la même décision, la Cour relaxe le poète Brice Petit, auteur de ce récit largement diffusé sur internet.

Il n'y a eu aucune instruction du dossier. Jean-Michel Maulpoix n'a jamais eu affaire à la justice. Il ne connaissait ni Brice Petit ni les personnes visées par ce texte. Personne ne lui a jamais demandé le retrait de ce texte de son site, ni de la quinzaine d'autres qui l'ont également publié sans être inquiétés. Il a seulement accompli un geste de solidarité citoyenne sur internet.

Dans son texte Brice Petit reprochait aux agents de police de l'avoir brutalisé et mensongèrement accusé d'outrage. Il a été relaxé de l'accusation d'outrage par la même décision qui condamne Jean-Michel Maulpoix. Il a aussi été relaxé des poursuites engagées contre lui pour avoir affirmé que les policiers l'avaient brutalisé. C'est donc qu'il disait la vérité et c'est donc la vérité que le texte publié sur internet dénonçait.

Mais Jean-Michel Maulpoix, simple internaute solidaire, a lui été condamné grâce aux règles procédurales de la diffamation qui lui interdisent de démontrer qu'il a dit la vérité et qu'il était de bonne foi. On lui a appliqué à la lettre une loi obsolète au bénéfice de policiers dont les mensonges et la brutalité ne sont pas démentis par la même décision de justice

Existe-t-il une liberté d'expression si elle ne protège pas une personne qui dit la vérité et est de bonne foi ?

Soutien : soutien.maulpoix@gmail.com

Lettre de JM Maulpoix :

Chers amis,

Je vous remercie de vos messages de soutien. Le mieux que l'on puisse faire est de donner quelque publicité à cet insensé verdict. Il faudrait que des écrivains, des libraires, des éditeurs, des animateurs de sites internet ou de blogs, et de simples lecteurs, protestent contre l'absence de discernement et de mesure de l'aveugle machine judiciaire qui met en cause la liberté d'expression qui nous est chère.

Je vous transmets, à ce propos, le texte d'un communiqué rédigé par mes avocats. Si vous en avez la possibilité, aidez-moi à le répandre...

Bien amicalement à vous,

JM.Maulpoix

Son site : ici

10:57 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1)

lundi, 10 avril 2006

"De battre le pavé mon coeur s'est relancé."

Eric Fottorino, dans sa chronique du jour du Monde, note cette formule trouvée par un manifestant anti-CPE, en hommage au film de Jacques Audiard bien sûr. Lequel, par son titre, nous rappelait que la poésie tient parfois à des petits riens. En effet les mêmes mots, dans leur ordre normal n'auraient pu faire un titre de film, alors que là... En attendant, sans doute que la vie de nombreux lycéens et étudiants aura pris un cours nouveau, ce printemps...

15:59 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3)

365 contes en ville

medium_365_contes_en_ville.jpegSortie de "365 contes en ville" chez Gallimard Jeunesse, illustré par Ricardo Mosner, qui a travaillé par deux fois pour la revue "L'instant du monde"

dimanche, 09 avril 2006

African Queen

medium_gallery_248980_8_143324.jpgMagique ce film de John Huston, avec Katherine Hepburn et Humphrey Bogart, leurs mimiques hallucinantes, et ce voyage invraisemblable sur un vieux rafiot au milieu de l'Afrique, l'eau et le feu réunis, cocktail explosif !

22:35 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1)

samedi, 08 avril 2006

Destination inconnue...

Entre autres nombreux vices, j'ai celui de déguster, de temps à autre, un roman de Agatha Christie. Et dans l'édition originale, Le Masque, dirigée par Albert Pigasse, le plaisir est encore plus fort. "Destination inconnue" ne ressemble pas aux autres romans de Christie. C'est une sombre affaire d'espionnage, le livre est sorti en 1955. Des savants disparaissent, sans doute retournés par Moscou. L'enquête nous emmène dans une léproserie au fin fond du désert marocain - elle dissimule comme dans les meilleurs James Bond un centre de recherche ultra-sophistiqué - et, de rebondissement en rebondissement, les identités se transforment, se déplacent, une jeune femme qui allait se suicider va devenir agent secret, c'est elle qui va mener le bal et franchir bien des embûches. Comme toujours chez Christie, l'intrigue est remarquablement ficelée, la psychologie même si elle est un peu sommaire est loin d'être sotte, il n'y a pas de temps mort, les dialogues sont serrés et précis, et la façon de dénouer l'énigme n'est jamais conventionnelle...

22:06 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (0)

C'est faux

"C'est faux de dire : Je pense : on devrait dire : On me pense."

Rimbaud, première lettre du Voyant, 13 mai 1871