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jeudi, 04 mai 2006

Il y a des milliers de mots qui attendent encore de se rencontrer !

 « Un jour, sur un marché, un vendeur de quatre saisons m'a donné la plus éclairante des définitions de la poésie : lorsqu'un mot en rencontre un autre pour la première fois. Or il y a des milliers de mots qui attendent encore de se rencontrer ! »

Jacques Lacarrière

Interview à lire ici

12:25 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (3)

La face des étoiles

Nous te saluons
Gentil Rousseau tu nous entends
Delaunay sa femme Monsieur Queval et moi
Laisse passer nos bagages en franchise à la porte du ciel
Nous t'apporterons des pinceaux des couleurs et des toiles
Afin que tes loisirs sacrés dans la lumière réelle
Tu les consacres à peindre comme tu tiras mon portrait
La face des étoiles

Guillaume Apollinaire

(Epitaphe au Douanier Rousseau)

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09:45 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

Une autre époque

 "Ceux qui lancent ces boules puantes finissent par sentir plus mauvais que ceux qui les reçoivent", avait un jour déclaré le général de Gaulle pour expliquer son refus d'"utiliser" dans la campagne présidentielle de 1965 la francisque reçue par François Mitterrand pendant la guerre. C’était une autre époque où le président de la république payait les factures d’électricité de ses appartements privés, pas encore celle des "frais de bouche", pour ne parler que ça.

Extrait de l'édito de Jean-Marcel Bouguereau, Nouvel Observateur

09:18 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2)

mercredi, 03 mai 2006

Tintoret/Cézanne

medium_pommes1b.jpg« On a découvert en 1905 à la Scuola di San Rocco un morceau de frise du Tintoret qui, repliée contre le mur lors de la mise en place, parce qu’il dépassait la mesure, a conservé toute sa fraîcheur de coloris. Ce sont des pommes peintes en vert pâle et rouge vif sur un fond de feuilles vert véronèse. Tout y est couleur. On dirait un Cézanne. » (Maurice Denis).

19:11 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (3)

« Peu m'importent les nouveaux continents, seuls m'importent les hommes nouveaux. »

A lire ici, sur le site de Calou, une interview inédite de Luis Sepulveda

11:45 Publié dans Interview | Lien permanent | Commentaires (0)

La chute

A lire ici

09:29 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 02 mai 2006

La pub s'incruste dans nos neurones

Paris, Marie passe devant une affiche de cinéma. Automatiquement, la bande-annonce se télécharge sur son téléphone portable vidéo. L'adresse du cinéma le plus proche apparaît ainsi que l'horaire de la prochaine séance en version originale puisqu'elle est professeur d'anglais. Tentée, elle achète sa place en ligne pour une séance dans une heure. Une publicité pour une chaîne de restauration rapide toute proche s'affiche alors sur son écran. Si elle s'y rend immédiatement, une promotion sur sa formule préférée lui sera offerte. En chemin, son oeil s'arrête sur un écran publicitaire électronique qui la "reconnaît". Une animation s'affiche : veut-elle participer à un jeu concours pour une crème revitalisante adaptée aux femmes de 40 ans, l'âge de Marie ? Elle est séduite, mais ça, la marque le sait déjà grâce à son étude de "neuromarketing". Résultat : elle reçoit dans la minute un bon d'achat sur son téléphone portable.

Article en entier à lire ici

13:37 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (4)

Le style c'est l'homme

“J'aurais aimé être informé qu'on savait que je n'avais pas à être suspecté”

C'est le style du futur Résident de la République, à lire ici

12:15 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

Ethique en toc

A lire ici

09:51 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 01 mai 2006

Géricault, peintre expérimental

medium_gericault.jpgA lire ici

22:45 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 30 avril 2006

Que l'on nomme caractère

"Il faut croire solidement à la vérité supérieure des principes éprouvés et ne pas oublier que, dans leur vivacité, les impressions momentanées détiennent une vérité d'un caractère inférieur. Grâce à cette prérogative que nous accordons dans les cas douteux à nos convictions antérieures, grâce à la fermeté à laquelle nous nous y tenons, notre action acquiert cette stabilité et cette continuité que l'on nomme caractère."

Clausewitz

 

samedi, 29 avril 2006

Pâques de August Strindberg

 -  C'est vrai, les journées rallongent et les ombres diminuent
-   Nous allons vers la lumière. Elis, crois-moi


Dans une mise en scène de Béla Czuppon et une nouvelle traduction de Terje Sinding
Avec Cyril Amiot, Gérard Bayle, Hélène de Bissy, Marc Pastor, Alice Régnault, Anne-Eve Seignalet
Au théâtre Jacques Coeur de Lattes, avenue Léonard de Vinci, Port Ariane
Du 11 au 13 mai, jeudi à 19 H, vendredi et samedi à 20 H 30
Réservations : 04 99 52 95 00
Tarifs : 14, 9 et 6 €

15:31 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (2)

Oublier Barcelone

- Tu te souviens de Barcelone, cette ville cristallise les passions, les extrêmes ? On n’y est jamais retournés ?
-  Trop douloureux, Barcelone c’est une brûlure de l’âme, un voyage à travers la folie…
-  Il y avait les Ramblas, le chant des oiseaux comme une cathédrale, cette ville pousse à la déraison, tu crois qu’elle est encore vivante aujourd’hui ?
-  Et cette prostituée, vieille comme la mort, dans le Barrio Chino  ?
-  C’est comme si on avait pris la réalité en pleine figure tous les deux, on était des enfants, d’un coup on est devenus adultes… C’est l’époque où on a vu le film de Pasolini, Salo ou les 120 journées de Sodome, après rien ne pouvait plus être comme avant…
- Et puis on a regardé de l’autre côté…
-  L’Italie ?
-  Là l’enfance est partout, le baroque est la preuve tangible que le bonheur existe, malgré tout…
-  Et aujourd’hui ?
-  En plein décomposition, il ne reste guère que Venise, où tout flotte, sans murailles la ville a survécu à tout, la décomposition aujourd’hui ne l’atteindra pas… Comme Naples d’ailleurs qui est bien plus ancienne…
- Les peintres…
- Malgré la prolifération des images, c’est leur regard qui nous sauve… Cézanne si tu vas au fond de ses toiles, un autre monde se dessine. Il réunit en lui les vénitiens et les espagnols, comme il l’a dit, toute la peinture s’est retrouvée concentrée à travers lui, un moment, avant la grande déflagration…
- Le XX ème siècle ?
- Feu et sang, Picasso…
- Tout est parti de Barcelone ?
- Oui cette ville a aimanté le siècle…
- Et maintenant ?
- Tout recommencera ailleurs, c’est déjà fait sans doute…
- Alors on y retourne ?
- Légers…

vendredi, 28 avril 2006

Comme nous par nos regards et par nos paroles

medium_cezanne_20_03_.jpg"Les objets se pénètrent entre eux... Ils ne cessent pas de vivre, comprenez-vous... Ils se répandent insensiblement autour d'eux par d'intimes reflets, comme nous par nos regards et par nos paroles."

Paul Cézanne

12:00 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 27 avril 2006

Je suis peintre

medium_cezanne1b.jpgJe suis peintre mais personne ne me connaît ou presque. Le monde m’est toujours apparu si immense, profond et sombre que j’ai préféré rester dans l’ombre. On dirait plutôt que c’est l’ombre qui m’a choisi. Toujours mes actions, mon caractère m’ont poussé hors de cette fausse lumière. Tout ce que je suis, vois, comprends, éprouve, est dans ma peinture et cela a suffi à mon bonheur. Oui j’ai été heureux. Ce que j’ai vu de ce monde ne m’a guère donné l’image du bonheur, aussi j’ai cherché à le poursuivre seul. Une femme et un fils m’ont apporté de grandes joies et finalement mon fils aura été la plus grande, même s’il ne me ressemble pas, s’il est différent, tant mieux après tout. La quête que j’ai poursuivie est celle du mystère de la lumière. La lumière est dans les choses, elle est le cœur de la vie et ne s’éteindra jamais. Oui l’éternité est la permanence de la lumière. Le reste n’est que littérature. J’aime la littérature parce qu’elle raconte le monde, elle dit sa folie, sa démesure. Comme un cercle ce que je cherche c’est le centre, le point nodal. Je crois l’avoir trouvé : il est dans l’éternité que certains appellent « Dieu ». La lumière et donc la peinture en est la traduction, celle que j’ai tentée en tout cas.
Paul Cézanne

Autant d'esprits qu'il y a d'animaux dans la mer

L'homme abrite autant d'esprits qu'il y a d'animaux dans la mer - ils luttent les uns contre les autres pour l'esprit "moi" ; ils l'aiment, ils souhaitent qu'il s'installe sur leur dos, ils se haïssent au nom de cet amour."

Nietzsche

mercredi, 26 avril 2006

Je pense à voir, ce qui est tout autre chose

medium_cezanne19.jpg"C'est précisément parce que Les Joueurs de cartes pourraient être simplifiés qu'ils ne peuvent pas l'être. Cette poche du joueur de droite, trop basse, je la corrige mentalement sans y penser. Ces jambes, sous la table, je vais en faire des représentations de jambes alors que ce sont des sensations de jambes. Le bras du joueur de gauche, je vais le remonter vers son épaule, et j'aurai tort, car ce bras comme extérieur au corps, surajouté à lui, vit par lui-même un long parcours avant d'arriver à ces mains tenant des cartes blanches (elles sont blanches pour dire notamment que le tableau tout entier est une partie de cartes : les toiles de Cézanne ne découlent pas de Descartes, elles sont des cartes, mais ni celles d'un jeu de café ni celles de la géographie). Et voici : la table des joueurs prend soudain son autonomie fabuleuse, le dossier de la chaise du joueur de gauche aussi, le chapeau, la pipe, le fond, tout se met à exister à la fois dans le temps de cette peinture et nul autre. Je renonce donc au grappin optique, à la vulgarité meurtrière du "j'ai vu", en réalité je ne vois déjà plus rien, je pense à voir, ce qui est tout autre chose."

Philippe Sollers, Le paradis de Cézanne

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L'acte de voir

medium_cezanne-mt-st-victoire-vue-des-lauves-1902-06.3.jpgL'acte de voir ne se détermine pas à partir de l'oeil mais à partir d'une éclaircie de l'être

Heidegger

Cézanne, La montagne Sainte-Victoire vue des Lauves (19021906)

mardi, 25 avril 2006

P.A.G. à Montpellier

 
Jeudi 27 avril à 19 H à la librairie Le Grain des Mots, 13, boulevard du Jeu de Paume, 34000  Montpellier

Célébration de Pierre Autin-Grenier  pour l'ensemble de son oeuvre
en partenariat avec
le Vin Noir et Thierry Guichard du Matricule des anges

LE VIN NOIR, Caviste

LE GRAIN DES MOTS, La librairie :

LECTURE, RENCONTRE, DEDICACES, DEGUSTATION
avec PIERRE AUTIN-GRENIER, auteur
CHRISTIAN FAURE, vigneron
 
Thierry GUICHARD, journaliste-dégustateur.

Renseignements : 
04 67 60 82 38 
 info@legraindesmots.com
 http://www.legraindesmots.com/

Les grandes baigneuses

medium_cezanne-grandes-baigneuses-1900-05.jpg"Cézanne n'est ni classique, ni romanique, ni moderne. Il salue la beauté sans âge, il sort de l'enfer, il est projeté, instinctivement immémorial, dans un autre rapport à l'être, unique, inhabituel."

Philippe Sollers, Le paradis de Cézanne

Cézannne, Les grandes baigneuses

11:19 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)