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samedi, 06 mai 2006

Clin d'oeil

Freud est né le 6 mai 1856. Je repense souvent à cette anecdote citée par Philippe Sollers dans un de ses livres. Le jeune Freud assiste à la Salpêtrière aux cours de Charcot ; celui-ci lui glisse à l'oreille : "chez les hystériques, c'est toujours la chose sexuelle qui est en jeu". Réflexion de Freud : Oui mais alors, pourquoi n'avoir rien dit !

vendredi, 05 mai 2006

Savoir-vivre

Hôte des phénomènes inexprimés

Champ des trouvailles qui prolifèrent
Théâtre des féeries et des enchantements
Maître des chœurs et des danses
Si jamais tu sors, garde le silence.
Adopte l'attitude flegmatique
De celui que les moissons indiffèrent.
Telle est la politesse des poètes.

Edith Buisson

Site à voir ici

14:50 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

Mauvais temps (aussi) pour le livre

Depuis que Le Matricule existe (1992), nous n’avons jamais assisté à un désastre aussi considérable : librairies en cessation de paiement, éditeurs obligés de geler leur production, budget des bibliothèques mis à mal, durée de vie des livres plus courte que celle des yaourts : c’est plus qu’une sinistrose qui s’est emparée du monde du livre.

A lire ici sur le site du Matricule

14:02 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (6)

Plus que quelques jours avant Pâques

 Pâques de August Strindberg

-  C'est vrai, les journées rallongent et les ombres diminuent
-   Nous allons vers la lumière. Elis, crois-moi


Dans une mise en scène de Béla Czuppon et une nouvelle traduction de Terje Sinding
Avec Cyril Amiot, Gérard Bayle, Hélène de Bissy, Marc Pastor, Alice Régnault, Anne-Eve Seignalet
Au théâtre Jacques Coeur de Lattes, avenue Léonard de Vinci, Port Ariane
Du 11 au 13 mai, jeudi à 19 H, vendredi et samedi à 20 H 30
Réservations : 04 99 52 95 00
Tarifs : 14, 9 et 6 €

jeudi, 04 mai 2006

Il y a des milliers de mots qui attendent encore de se rencontrer !

 « Un jour, sur un marché, un vendeur de quatre saisons m'a donné la plus éclairante des définitions de la poésie : lorsqu'un mot en rencontre un autre pour la première fois. Or il y a des milliers de mots qui attendent encore de se rencontrer ! »

Jacques Lacarrière

Interview à lire ici

12:25 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (3)

La face des étoiles

Nous te saluons
Gentil Rousseau tu nous entends
Delaunay sa femme Monsieur Queval et moi
Laisse passer nos bagages en franchise à la porte du ciel
Nous t'apporterons des pinceaux des couleurs et des toiles
Afin que tes loisirs sacrés dans la lumière réelle
Tu les consacres à peindre comme tu tiras mon portrait
La face des étoiles

Guillaume Apollinaire

(Epitaphe au Douanier Rousseau)

Voir ce site

09:45 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1)

Une autre époque

 "Ceux qui lancent ces boules puantes finissent par sentir plus mauvais que ceux qui les reçoivent", avait un jour déclaré le général de Gaulle pour expliquer son refus d'"utiliser" dans la campagne présidentielle de 1965 la francisque reçue par François Mitterrand pendant la guerre. C’était une autre époque où le président de la république payait les factures d’électricité de ses appartements privés, pas encore celle des "frais de bouche", pour ne parler que ça.

Extrait de l'édito de Jean-Marcel Bouguereau, Nouvel Observateur

09:18 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2)

mercredi, 03 mai 2006

Tintoret/Cézanne

medium_pommes1b.jpg« On a découvert en 1905 à la Scuola di San Rocco un morceau de frise du Tintoret qui, repliée contre le mur lors de la mise en place, parce qu’il dépassait la mesure, a conservé toute sa fraîcheur de coloris. Ce sont des pommes peintes en vert pâle et rouge vif sur un fond de feuilles vert véronèse. Tout y est couleur. On dirait un Cézanne. » (Maurice Denis).

19:11 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (3)

« Peu m'importent les nouveaux continents, seuls m'importent les hommes nouveaux. »

A lire ici, sur le site de Calou, une interview inédite de Luis Sepulveda

11:45 Publié dans Interview | Lien permanent | Commentaires (0)

La chute

A lire ici

09:29 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 02 mai 2006

La pub s'incruste dans nos neurones

Paris, Marie passe devant une affiche de cinéma. Automatiquement, la bande-annonce se télécharge sur son téléphone portable vidéo. L'adresse du cinéma le plus proche apparaît ainsi que l'horaire de la prochaine séance en version originale puisqu'elle est professeur d'anglais. Tentée, elle achète sa place en ligne pour une séance dans une heure. Une publicité pour une chaîne de restauration rapide toute proche s'affiche alors sur son écran. Si elle s'y rend immédiatement, une promotion sur sa formule préférée lui sera offerte. En chemin, son oeil s'arrête sur un écran publicitaire électronique qui la "reconnaît". Une animation s'affiche : veut-elle participer à un jeu concours pour une crème revitalisante adaptée aux femmes de 40 ans, l'âge de Marie ? Elle est séduite, mais ça, la marque le sait déjà grâce à son étude de "neuromarketing". Résultat : elle reçoit dans la minute un bon d'achat sur son téléphone portable.

Article en entier à lire ici

13:37 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (4)

Le style c'est l'homme

“J'aurais aimé être informé qu'on savait que je n'avais pas à être suspecté”

C'est le style du futur Résident de la République, à lire ici

12:15 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

Ethique en toc

A lire ici

09:51 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 01 mai 2006

Géricault, peintre expérimental

medium_gericault.jpgA lire ici

22:45 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 30 avril 2006

Que l'on nomme caractère

"Il faut croire solidement à la vérité supérieure des principes éprouvés et ne pas oublier que, dans leur vivacité, les impressions momentanées détiennent une vérité d'un caractère inférieur. Grâce à cette prérogative que nous accordons dans les cas douteux à nos convictions antérieures, grâce à la fermeté à laquelle nous nous y tenons, notre action acquiert cette stabilité et cette continuité que l'on nomme caractère."

Clausewitz

 

samedi, 29 avril 2006

Pâques de August Strindberg

 -  C'est vrai, les journées rallongent et les ombres diminuent
-   Nous allons vers la lumière. Elis, crois-moi


Dans une mise en scène de Béla Czuppon et une nouvelle traduction de Terje Sinding
Avec Cyril Amiot, Gérard Bayle, Hélène de Bissy, Marc Pastor, Alice Régnault, Anne-Eve Seignalet
Au théâtre Jacques Coeur de Lattes, avenue Léonard de Vinci, Port Ariane
Du 11 au 13 mai, jeudi à 19 H, vendredi et samedi à 20 H 30
Réservations : 04 99 52 95 00
Tarifs : 14, 9 et 6 €

15:31 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (2)

Oublier Barcelone

- Tu te souviens de Barcelone, cette ville cristallise les passions, les extrêmes ? On n’y est jamais retournés ?
-  Trop douloureux, Barcelone c’est une brûlure de l’âme, un voyage à travers la folie…
-  Il y avait les Ramblas, le chant des oiseaux comme une cathédrale, cette ville pousse à la déraison, tu crois qu’elle est encore vivante aujourd’hui ?
-  Et cette prostituée, vieille comme la mort, dans le Barrio Chino  ?
-  C’est comme si on avait pris la réalité en pleine figure tous les deux, on était des enfants, d’un coup on est devenus adultes… C’est l’époque où on a vu le film de Pasolini, Salo ou les 120 journées de Sodome, après rien ne pouvait plus être comme avant…
- Et puis on a regardé de l’autre côté…
-  L’Italie ?
-  Là l’enfance est partout, le baroque est la preuve tangible que le bonheur existe, malgré tout…
-  Et aujourd’hui ?
-  En plein décomposition, il ne reste guère que Venise, où tout flotte, sans murailles la ville a survécu à tout, la décomposition aujourd’hui ne l’atteindra pas… Comme Naples d’ailleurs qui est bien plus ancienne…
- Les peintres…
- Malgré la prolifération des images, c’est leur regard qui nous sauve… Cézanne si tu vas au fond de ses toiles, un autre monde se dessine. Il réunit en lui les vénitiens et les espagnols, comme il l’a dit, toute la peinture s’est retrouvée concentrée à travers lui, un moment, avant la grande déflagration…
- Le XX ème siècle ?
- Feu et sang, Picasso…
- Tout est parti de Barcelone ?
- Oui cette ville a aimanté le siècle…
- Et maintenant ?
- Tout recommencera ailleurs, c’est déjà fait sans doute…
- Alors on y retourne ?
- Légers…

vendredi, 28 avril 2006

Comme nous par nos regards et par nos paroles

medium_cezanne_20_03_.jpg"Les objets se pénètrent entre eux... Ils ne cessent pas de vivre, comprenez-vous... Ils se répandent insensiblement autour d'eux par d'intimes reflets, comme nous par nos regards et par nos paroles."

Paul Cézanne

12:00 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)

jeudi, 27 avril 2006

Je suis peintre

medium_cezanne1b.jpgJe suis peintre mais personne ne me connaît ou presque. Le monde m’est toujours apparu si immense, profond et sombre que j’ai préféré rester dans l’ombre. On dirait plutôt que c’est l’ombre qui m’a choisi. Toujours mes actions, mon caractère m’ont poussé hors de cette fausse lumière. Tout ce que je suis, vois, comprends, éprouve, est dans ma peinture et cela a suffi à mon bonheur. Oui j’ai été heureux. Ce que j’ai vu de ce monde ne m’a guère donné l’image du bonheur, aussi j’ai cherché à le poursuivre seul. Une femme et un fils m’ont apporté de grandes joies et finalement mon fils aura été la plus grande, même s’il ne me ressemble pas, s’il est différent, tant mieux après tout. La quête que j’ai poursuivie est celle du mystère de la lumière. La lumière est dans les choses, elle est le cœur de la vie et ne s’éteindra jamais. Oui l’éternité est la permanence de la lumière. Le reste n’est que littérature. J’aime la littérature parce qu’elle raconte le monde, elle dit sa folie, sa démesure. Comme un cercle ce que je cherche c’est le centre, le point nodal. Je crois l’avoir trouvé : il est dans l’éternité que certains appellent « Dieu ». La lumière et donc la peinture en est la traduction, celle que j’ai tentée en tout cas.
Paul Cézanne

Autant d'esprits qu'il y a d'animaux dans la mer

L'homme abrite autant d'esprits qu'il y a d'animaux dans la mer - ils luttent les uns contre les autres pour l'esprit "moi" ; ils l'aiment, ils souhaitent qu'il s'installe sur leur dos, ils se haïssent au nom de cet amour."

Nietzsche