samedi, 06 mai 2006
Ou plutôt ce double unique de ville
La République déchue est devenu ville pétrifiée. Le poète anglais ne peut que constater sa mort clinique, mais il pressent que la nature ne l’a pas complètement abandonnée, que sa beauté ne peut disparaître, que sa force d’attraction reste intacte. Dans son « Dictionnaire amoureux de Venise », Philippe Sollers évoque ce paradoxe d’une cité « vestige » revenant peu à peu à la vie : « (...) à mesure que Venise revenait, le doute commençait : et si cette ville, ou plutôt ce double unique de ville, n’était pas au passé mais au futur ? Si notre présent s’y éclairait comme le passé d’une façon aussi inattendue qu’inquiétante... »
Canaletto, Le pont Rialto, 1725
12:42 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Venise, reveniseras-tu ?
Écrit par : Alina | samedi, 06 mai 2006
Dis mais quand...
Écrit par : Ray | samedi, 06 mai 2006
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