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mercredi, 05 novembre 2025

Mots retirés du dictionnaire en 1856

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15:35 Publié dans Mots, Papillote | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 04 novembre 2025

Les jardins de la villa d'Este, Corot

Corot

19:30 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : corot

lundi, 03 novembre 2025

La marche

Jean Giono, Giacometti« Antonio regardait la carrure de Matelot qui marchait devant lui. Il marchait avec un effort de ses reins, plus par le milieu de son corps que par ses jambes. C’était bien un homme de la forêt ; tous les hommes de la forêt marchent comme ça. C’est la forêt qui apprend cette habitude. » : Jean Giono, Le Chant du monde.

« Les Giacometti existent dans une autre dimension, une dimension cinglante, acérée comme leurs courbes, et pourtant calme, très calme. Ce sont des corps débarrassés de leurs encombrements, qui évoluent loin des humains, dans une région transparente où le sang n’existe pas. Où le temps ne calcule pas. » : Yannick Haenel, Cercle.

 

dimanche, 02 novembre 2025

Le chant du monde

Mark Littlejohn30.jpgLa nuit. Le fleuve roulait à coups d'épaules à travers la forêt... D'un côté l'eau profonde, souple comme du poil de chat, de l'autre côté les hennissements du gué. Antonio toucha le chêne. Il écouta dans sa main les tremblements de l'arbre. C'était un vieux chêne plus gros qu'un homme de la montagne, mais il était à la belle pointe de l'île des Geais, juste dans la venue du courant et, déjà, la moitié de ses racines sortaient de l'eau.

— Ça va ? demanda Antonio.

L'arbre ne s'arrêtait pas de trembler.

— Non, dit Antonio, ça n'a pas l'air d'aller.

Il flatta doucement l'arbre avec sa longue main.
Loin, là-bas, dans les combes des collines, les oiseaux ne pouvaient pas dormir. Ils venaient écouter le fleuve. Ils le passaient en silence, à peine comme de la neige qui glisse. Dès qu'ils avaient senti l'odeur étrangère des mousses de l'autre côté, ils revenaient en claquant éperdument des ailes. Ils s'abattaient dans les frênes tous ensemble, comme un filet qu'on jette à l'eau. Cet automne dès son début sentait la vieille mousse.

Jean Giono, Le chant du monde, 1934, début du livre.

Photo de Mark Littlejohn

"Regardez chaque heure comme un chiffre sacré" : Philippe Sollers

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Cézanne, Hortense allaitant Paul, 1872

Cézanne

11:46 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cézanne

Pierre Bonnard

Pierre Bonnard

11:44 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre bonnard

samedi, 25 octobre 2025

Henri Bosco, lettre à Jean Steinmann

Mark Littlejohn11.jpgHenri Bosco, lettre à Jean Steinmann en 1948 : « J'ai écrit des récits. Le récit m'est indispensable pour atteindre indirectement à la poésie. C'est la poésie que je cherche, c'est-à-dire la création de fictions, tirées du plus profond de l'âme et dont la vie fictive, observée, analysée avec soin, me permette d'étudier et de connaître cette âme elle-même, par cette sorte de reflet. Or pour que ces reflets soient bien vivants, pour qu'ils s'animent, il faut mettre l'âme en présence de ces points magnétiques du monde qui, par leurs radiations, excitent le plus intensément les puissances intérieures : la terre, les bêtes, le vent, l'eau, le feu, l'air, certaines créatures privilégiées, intermédiaires étranges entre nous et l'inconnu. C'est la quête des secrets. Or que nous laissent supposer ces secrets multiples, sinon que tout se tient, que tout voit, que tout communique, que tout a un sens, et qu'on erre à ne pas croire en cette unité de la vie ; bien plus que vie et mort sont deux branches d'un même tronc, et que finalement tout aboutit à l'unité de l'être, qui, lui-même, fondu dans le non-être, est mystérieusement contenu par Dieu. Tout mythe poétique est un mythe religieux. Chercher à travers ces secrets, découvrir les communications invisibles au commun c'est aller vers ce que j'appelle le Paradis terrestre. »

Photo : Mark Littlejohn

lundi, 20 octobre 2025

Le réel

486608720_9355595037828142_4456623436415370717_n.jpg“Le propre du réel, c'est qu'on ne l'imagine pas.”
Lacan

17:28 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lacan

dimanche, 19 octobre 2025

Le jour où une cargaison de synthés a déclenché une révolution au Cap-Vert

e923cecbb4e94c5b2f80c7c139c84adb1c861910.pnghttps://jack.canalplus.com/articles/lire/le-jour-ou-un-cargo-a-disparu-et-que-des-synthetiseurs-sont-mysterieusement-arrives-au-cap-vert

 

19:20 Publié dans Musique, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 14 octobre 2025

Sublime Catherine Trottmann

Catherine Trottmann, Haendelv=8awZJxBKG6U&list=RD8awZJxBKG6U&start_radio=1

vendredi, 10 octobre 2025

Pas assez

Logan Zillmer.jpgQue dit La Rochefoucauld ? "Nous n'avons pas assez de force pour suivre toute notre raison." Correction de la fille de Madame Sévigné : "Nous n'avons pas assez de raison pour employer toute notre force. "
Photo de Logan Zillmer

mercredi, 08 octobre 2025

Nous ne cherchons jamais les choses, mais la recherche des choses

Jasper Tejano.jpg« Rien ne nous plaît que le combat mais non pas la victoire. On aime à voir les combats des animaux, non le vainqueur acharné sur le vaincu. Que voulait on voir sinon la fin de la victoire et dès qu’elle arrive on en est saoul. Ainsi dans le jeu, ainsi dans la recherche de la vérité. On aime à voir dans les disputes le combat des opinions mais de contempler la vérité trouvée ? Point du tout. Pour la faire remarquer avec plaisir il faut la faire voir naître de la dispute. De même dans les passions il y a du plaisir à voir deux contraires se heurter, mais quand l’une est maîtresse ce n’est plus que brutalité. Nous ne cherchons jamais les choses, mais la recherche des choses. Ainsi dans les comédies les scènes contentes, sans crainte, ne valent rien, ni les extrêmes misères sans espérance, ni les amours brutaux, ni les sévérités âpres. »
Blaise Pascal
Photo : Jasper Tejano

lundi, 06 octobre 2025

Avec nous les copains ça ne prend pas

Georges Brassens, Boby Lapointe, Ces Héraultais qui ont fait l'HistoireGeorges Brassens : « Ce satané Boby Lapointe, depuis qu'il a tourné le coin, à Pézenas comme à Paris, ses copains et admirateurs ont du mal à s'y habituer. En ce qui me concerne, les soirs où son amitié et sa bonhomie me manquent un peu, je fais comme si de rien n'était, j'écoute ses chansons pour qu'il continue à vivre le bougre ! Et il continue. Mon vieux Boby, putain de moine et de Piscénois, fais croire à qui tu veux que tu es mort ; avec nous les copains ça ne prend pas. »
Raymond Alcovère, Extrait de "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire", Papillon Rouge éditions, 2018

lundi, 29 septembre 2025

Rencontres de hasard

Secrets de pierre.jpg"C’est une règle de la vie que nous pouvons, et devons, apprendre avec tous ceux qui nous entourent. Certains des aspects les plus sérieux de la vie, nous pouvons les apprendre de charlatans et de bandits ; il est des philosophies que nous enseignent les imbéciles, il est des leçons de loyauté et de constance qui nous viennent par hasard, de rencontres de hasard. "
Fernando Pessoa

dimanche, 28 septembre 2025

Cévennes, près des cascades de l'Orgon

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16:23 Publié dans Paysages | Lien permanent | Commentaires (0)

On était en septembre

Ray Bradbury, Mark Littlejohn"On était en septembre. Dans les dernières journées, quand les choses deviennent tristes sans raison.
Ray Bradbury
Photo : Mark Littlejohn

samedi, 27 septembre 2025

L'étreinte : Josef Kunstmann, 1949

L'étreinte de Josef Kunstmann, 1949.jpg

19:43 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : josef kunstmann

mardi, 23 septembre 2025

Le Sourire de Cézanne

24H-LeSourire.jpgVu aujourd'hui la très belle expo du Musée Granet à Aix-en-Province sur Cézanne. Petit retour en arrière sur mon roman "Le Sourire de Cézanne", paru en 2007. Voici l'article que lui avait consacré Jean-Louis Kuffer.

mardi, 16 septembre 2025

Soyez moins lourds

Yves Heurté, Jérôme Liebling« Si vous marchez sur mes rêves, amis, soyez moins lourds ! Hélas, très peu de vous ont la légèreté voulue. Seuls quittent leurs semelles de plomb ceux qui traversent leur vie en enfants, en poètes, ces ingénieurs d'amour. Ils posent leurs pattes nues sur mon tapis bleu comme un moineau, un hérisson, un petit animal inconnu. Ce tapis qui depuis toujours est censé ne servir à rien. »
Yves Heurté
Photo : Jérôme Liebling