mercredi, 27 novembre 2024
Fresco from the Minoan Palace in Knossos, Crete, Greece. 16th c.B.C.

21:54 Publié dans Art, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 24 novembre 2024
C'était Les Halles de Paris
Photo Roger Henrard 1952
Musée Carnavalet
17:47 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris, les halles
jeudi, 21 novembre 2024
Mosaïque
Mosaïque d’Élie Eudocie Augusta; grec tardif : c. 401 – 460 après J.-C., également appelée Sainte Eudocie, impératrice grecque de l’Est romain par mariage avec l’empereur byzantin Théodose II (r. 408–450).
Cathédrale Alexandre Nevski, Sofia, Bulgarie
10:36 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mosaïque
mercredi, 20 novembre 2024
Detail de Still Life : Jan Davidsz de Heem 1642

10:58 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jan davidsz de heem
mardi, 19 novembre 2024
Life, de Keith Richards
Étonnante autobiographie du fameux guitariste des Rolling Stones. Livre foisonnant, plutôt maîtrisé, avec ce qu’il faut de distance, mais aussi de sincérité. Cet homme a tout traversé, le vertige du succès, la folie qui a entouré le groupe, cette époque de bouleversements et la drogue, très présente. Son vrai moteur a toujours été la musique, son arme un solide bon sens et son garde-fou un système immunitaire très développé. La musique, donc ; en ce début des années 60, une ambition : devenir le meilleur groupe anglais de rhythm’n’blues américain, oui mais voilà, en 1963, un vent de folie se lève, la « beatlemania » crée un appel d’air considérable. Les Stones eux, avec leur approche plus rugueuse et qui veut rester proche de ses racines, seront un groupe de rock and roll et bientôt le plus grand. Les idées sont fulgurantes. Keith décrit avec gourmandise la naissance des riffs immortels de Satisfaction, Jumpin' Jack Flash et autres Honky Tonk Women. Il en est le créateur, avec les mots qui les accompagnent, Mick Jagger composant le reste des paroles, celles des couplets en général. Le travail en studio est souvent laborieux, avec les apports des autres musiciens et les innombrables prises nécessaires pour certains morceaux alors que pour d’autres la première est déjà la bonne.10:17 Publié dans Critique, Vient de sortir | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : keith richards
samedi, 16 novembre 2024
Sortie de Funambule, pour fêter les 20 ans de l'association Autour des auteurs en Occitanie
Pour fêter les 20 ans de l'association Autour des auteurs en Occitanie, nous avons compilé des textes parus dans la revue en ligne Funambule, entre 2007 et 2014 (36 numéros), pour former un livre de 196 pages, aux éditions La Voix domitienne, couverture et illustration quadri de Jacki Maréchal.
Au sommaire, vous trouverez entre autre des textes de Régine Detambel, Jean Azarel, Pierre Autin-Grenier, Anne Bourrel, Jean-Jacques Marimbert, Michael Gluck ainsi que de la plupart des auteurs de l'association.
Pour ma part, j'y ai contribué par les textes suivants :
- Je suis peintre
- Le goût des frivolités lascives
- Correspondance de Gustave Flaubert
- Life de Keith Richards
- La profondeur du chant
- Un laboratoire d'écritures, entretien avec Béla Czuppon
- Eloge de la création, entretien avec Cécile Jodlowski-Perra
- Philippe Sollers
19:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 15 novembre 2024
Femmes portant des paniers à Marseille - 1901 - Félix Vallotton

12:14 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : félix vallotton
lundi, 11 novembre 2024
Je n’aime que la nouveauté extrême ou des choses du passé
Dans un courrier datant de 1886, Berthe Morisot écrit : "Je n’aime que la nouveauté extrême ou des choses du passé."
Aquarelle (1871) : "Sur le sofa" (Nationalmuseum de Stockholm)
09:48 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : berthe morisot
vendredi, 08 novembre 2024
On vit avec quelques idées familières. Deux ou trois.
On vit avec quelques idées familières. Deux ou trois. Au hasard des mondes et des hommes rencontrés, on les polit, on les transforme. II faut dix ans pour avoir une idée bien à soi dont on puisse parler. Naturellement, c’est un peu décourageant. Mais l’homme y gagne une certaine familiarité avec le beau visage du monde. Jusque-là, il le voyait face à face. Il lui faut alors faire un pas de coté pour regarder son profil. Un homme jeune regarde le monde16:36 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : albert camus
vendredi, 01 novembre 2024
L'enfant du cinéma
Très beau film : Jean-Pierre Léaud, l'enfant du cinéma ici :18:50 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean-pierre léaud
Le temps
« Le temps ne fait que passer par moi, l’espace est son enveloppe. »
Philippe Sollers
Hubert Robert
18:44 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe sollers, hubert robert
dimanche, 27 octobre 2024
Seule l’impression
« Les idées formées par l’intelligence pure n’ont qu’une vérité logique, une vérité possible, leur élection est arbitraire. Le livre aux caractères figurés, non tracés par nous, est notre seul livre. Non que les idées que nous formons ne puissent être justes logiquement, mais nous ne savons pas si elles sont vraies. Seule l’impression, si chétive qu’en semble la matière, si invraisemblable la trace, est un critérium de vérité et à cause de cela mérite seule d’être appréhendée par l’esprit, car elle est seule capable, s’il sait en dégager cette vérité, de l’amener à une plus grande perfection et de lui donner une pure joie. L’impression est pour l’écrivain ce qu’est l’expérimentation pour le savant, avec cette différence que chez le savant le travail de l’intelligence précède et chez l’écrivain vient après. Ce que nous n’avons pas eu à déchiffrer, à éclaircir par notre effort personnel, ce qui était clair avant nous, n’est pas à nous. Ne vient de nous-même que ce que nous tirons de l’obscurité qui est en nous et que ne connaissent pas les autres. »
Marcel Proust, Le temps retrouvé
17:06 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marcel proust
samedi, 26 octobre 2024
Et c’est là, précisément, le roman
« - Vous faites beaucoup de citations.23:11 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : felix thiollier, philippe sollers
vendredi, 25 octobre 2024
Longtemps et soigneusement
"J'ai toujours pensé que, si l'on regarde longtemps et soigneusement les gens quand ils parlent, on comprend tout."19:42 Publié dans Instantané | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brassaï, bernard-marie koltès
jeudi, 24 octobre 2024
(Je n'y suis pour) Bergson
« L’art de l’écrivain consiste surtout à nous faire oublier qu’il emploie des mots ».22:47 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bergson
mercredi, 16 octobre 2024
Et à la mauvaise habitude de parler de soi
"Et à la mauvaise habitude de parler de soi et de ses défauts il faut ajouter, comme faisant bloc avec elle, cette autre de dénoncer chez les autres des défauts précisément analogues à ceux qu'on a. Or, c'est toujours de ces défauts-là qu'on parle, comme si c'était une manière de parler de soi, détournée, et qui joint au plaisir de s'absoudre celui d'avouer."10:37 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marcel proust, jean rochefort
mardi, 15 octobre 2024
Caspar David Friedrich, peintre de l'infini
A voir ici ce docu Arte :
https://www.arte.tv/fr/videos/112225-000-A/caspar-david-friedrich-peindre-l-infini/
08:51 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : caspar david friedrich
dimanche, 13 octobre 2024
L'art de la conversation, René Magritte

18:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : magritte
vendredi, 11 octobre 2024
Humour de Franz Kafka
Poséidon était assis à son bureau et comptait. L’administration de tous les océans représentait une somme de travail infinie. Il aurait pu avoir autant d’assistants qu’il aurait voulus, et il en avait beaucoup, mais comme il prenait sa charge très au sérieux, il recomptait tout lui-même, et ainsi les assistants ne lui étaient pas d’un grand secours. On ne peut pas dire que son travail le réjouissait, et il ne l’accomplissait à vrai dire que parce qu’il lui était imposé. Il avait déjà postulé souvent à des emplois plus joyeux (c’est ainsi qu’il s’exprimait), mais à chaque fois qu’on lui faisait différentes offres, il s’avérait que rien ne lui convenait mieux que son poste actuel. Il était aussi très difficile de trouver quelque chose d’autre pour lui. Il n’était bien sûr pas possible de l’affecter à une mer déterminée, car, sans parler du fait qu’ici aussi le travail comptable n’était pas moindre, mais seulement plus vétilleux, le grand Poséidon ne pouvait avoir qu’un poste de responsabilité. Et si on lui proposait un poste hors de l’eau, il se sentait mal rien qu’à se l’imaginer, son souffle divin s’accélérait, son buste d’airain vacillait. D’ailleurs on ne prenait pas ses plaintes vraiment au sérieux ; quand un puissant ne cesse de se lamenter, il faut essayer de faire semblant de lui céder, même dans les situations sans issue ; personne ne songeait vraiment à le suspendre de sa charge, car il avait été destiné depuis le début des temps à être le dieu des océans et devait le rester. Ce qui l’énervait le plus – et provoquait son insatisfaction à son poste –, c’était d’entendre parler des images qu’on se faisait de lui, comme celle par exemple où il conduisait sans cesse son char à travers les flots tenant son trident. Pendant ce temps-là, il restait assis au fond de l’océan et n’arrêtait pas de compter, cette activité monotone étant uniquement interrompue de temps à autre par un voyage à Jupiter, voyage dont il revenait d’ailleurs furieux la plupart du temps. Ainsi il avait à peine vu les océans, juste de manière fugitive lorsqu’il montait en se dépêchant à l’Olympe, et il ne les avait jamais réellement traversés. Il avait coutume de dire qu’il attendait pour cela la fin du monde, alors il y aurait bien un moment de calme où il pourrait encore, juste avant que tout s’achève et après avoir contrôlé son dernier compte, faire rapidement un petit tour.20:06 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kafka
lundi, 07 octobre 2024
Justesse de Sartre sur Kafka
"Son univers est à la fois fantastique et rigoureusement vrai."
11:37 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kafka, jean-paul sartre


















« Le temps ne fait que passer par moi, l’espace est son enveloppe. »