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mercredi, 20 septembre 2023

Pierre-Auguste Renoir, "Deux figures dans un sentier", 1906 (année de la mort de Cézanne)

Pierre-Auguste Renoir, Deux figures dans un sentier, 1906..jpg

lundi, 18 septembre 2023

Le corps et l'âme

Cioran, leonard de vinci" La pâleur montre jusqu'où le corps peut comprendre l'âme "

Emil Cioran.

Léonard de Vinci
La Vierge des Roches

dimanche, 17 septembre 2023

Naples

379330512_2130398800501241_965076664156257657_n.jpgMosaïque conservée au Musée de Naples. Elle ne mesure que quelques dizaines de centimètres et les couleurs sont intactes, il s'agit de milliers d'éclats de pierre assemblés. Il n'y a aucune couleur ajoutée.

18:41 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 16 septembre 2023

La tendresse

romain gary

12:06 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : romain gary

L'herbe tendre...

18b91f43bb64d715258785baa23927da.jpghttps://www.youtube.com/watch?v=Q7SIWOe762Y

mercredi, 13 septembre 2023

Mallarmé, par Nadar, 1890

Mallarmé, Nadar

Auguste Renoir, autoportrait, 1876

auguste renoir

Renoir en couleur, 1876

auguste renoir

Antonin Artaud Autoportrait

Antonin Artaud

samedi, 09 septembre 2023

Octobre

Roger Nimier, isadora duncan, Arnold Genthe"Elle était belle comme cinq heures de l'après-midi en octobre"
Roger Nimier
Isadora Duncan, photo de Arnold Genthe

vendredi, 08 septembre 2023

Raison

Saul Leiter3.jpg"Nous n'avons pas assez de force pour suivre notre raison."
La Rochefoucauld
Photo de Saul Leiter

11:37 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 06 septembre 2023

Tout ce qui continue

Albert Camus, Massimo Listri"Ce qui compte c'est la vérité. Et j'appelle vérité tout ce qui continue."
Albert Camus, Le Désert, dans Noces
Photo de Massimo Listri

mardi, 05 septembre 2023

Très belle et réussie rétrospective Germaine Richier au Musée Fabre de Montpellier, à ne pas rater...


image.jpghttps://www.museefabre.fr/germaine-richier-une-retrospective

lundi, 04 septembre 2023

La liberté

romain garyLa liberté avait de tout temps exigé des sacrifices, mais il ne m'était jamais venu à l'esprit qu'aimer une femme pouvait être aussi un apprentissage de liberté.

Romain Gary

« Ceci n'est pas un livre, c'est un état d'esprit. » Jack Kerouac "Sur la route"

Jack Kerouac

samedi, 02 septembre 2023

J’aurais aimé être peintre, sans doute

fugue baroque, Claude Monet"J’aurais aimé être peintre, sans doute, pour les couleurs, la lumière, le rire des femmes. Avoir les yeux de Claude Monet..."

Raymond Alcovère, Fugue baroque, roman, N&B éditions, prix 98 de la ville de Balma.

jeudi, 31 août 2023

L'espace s'est ouvert

Doubles, Je reviens du Lido, mer déchaînée, ciel gris vert, écume bondissante, pêcheurs luttant contre la lame. Il soufflait un vent de folie sur la lagune, tout était mouvement. Là se dévoile l’écriture penchée des nuages. J’ai atteint à cet instant le bonheur parfait. Rien de fixe, de figé, la nature rendue à sa vérité première, toujours croître et renouveler ce qu’elle a créé. L’orage éclaire, explose les repères, le savoir mûrement acquis en une épiphanie. Déchaînement de forces, de désirs. Tout ce que l’on devinait, craignait ou espérait éclate. Le zigzag des éclairs, le grand remuement des vagues, tout est lumière qui vient d’en haut et pénètre en nous. L’univers est une danse, une transe ; je suis alors en pleine sympathie avec ma nature.

J’aime me promener dans la lagune, matière informe, ni mer, ni terre, sable, étangs, eaux poissonneuses, sel, friselis de vent mêlés et gris perlé, elle capte toutes les couleurs du monde et les rend plus douces, plus nobles, avec au printemps ces marées de coquelicots entourées de fusains dans le labyrinthe des canaux. Les fleurs s’appellent les unes les autres, se répondent. Tout se lie et se retourne dans un feu d’artifices carmin, un tournoiement d’étincelles. Je caresse la lumière du soir sur une branche de cerisier. Je suis la substance colorée de la nature. Au loin, la couronne des Dolomites, puissante et apaisée. Puis en lueurs ombrées, la nuit se dissimule avant d’éclater enfin et échancrer la terre. Les convulsions du monde s’estompent. Je fais l’amour avec la nuit ; elle me livre ses secrets ; je bascule dans un autre monde, plus pur, plus vaste, plus vrai.

Raymond Alcovère, début de la nouvelle "L'espace s'est ouvert", extraite du recueil "Doubles", nov 2022.
Commande auprès de l'éditeur :
138 pages au format 10x15 ; 9 € (3,5 € de port ; prix forfaitaire quel que soit le nombre d'exemplaires)
Également disponible à la librairie Sauramps à Montpellier

Photo de Maurizio Raffa

19:09 Publié dans Doubles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : doubles

mercredi, 30 août 2023

Une page de Vialatte

alexandre vialatteL’homme date d’une si lointaine époque qu’il est affreusement fatigué.
L’appendicite, les guerres mondiales, le souci d’une nombreuse famille lui ont fait les idées floues et le genou hésitant.
Il a tellement poussé de brouettes sur les routes gluantes de l’automne qu’il en garde les reins courbés (car il a la manie d’attendre toujours l’automne pour ramasser les feuilles mortes des squares au pied de la statue de Blaise Pascal ou de Marguerite de Navarre, parfois même de Charles le Simple).
Il y a aussi tous ces paniers de terre qu’il lui faut remonter dans les Alpes où les jardins sont en terrasses, un peu moins larges qu’un trottoir, au flanc des falaises verticales ; et dans les vignobles du Rhin qui sont bâtis en escaliers ; les suisses aussi, d’ailleurs (c’est une idée gothique).
On ne saurait y cueillir une grappe où une laitue qui ne représente une centaine de petits paniers remontés à bras par un soleil de plomb sur des falaises vertigineuses. Successivement. Et redescendus ! C’est un va-et-vient incessant. Pour une laitue chétive ou une grappe comme trois billes, qui donne un vin acide et rêche comme du sapin mal raboté.
Sans compter les casseroles en cuivre. Quel homme que l’homme ! Il a fallu qu’il invente ça ! Toutes ces casseroles à astiquer.
Etonnez-vous de son épuisement. On voit par là qu’il ne meurt pas, il se tue.
S’il ne se tue pas, il meurt quand même.
Son sort est triste.
Heureusement, un rien l’en distrait.

(L’allegretto de la Septième - La Montagne – 12 juillet 1960)

Bonne rentrée !

Maurizio RaffaPhoto de Maurizio Raffa

Paul Delvaux, Tram Nocturne Ou Champs Perdus, 1950

Paul Delvaux