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mercredi, 08 mai 2024

Juliette Gréco et...

jean-pierre leloir,juliette grécoJuliette Gréco avec Serge Gainsbourg, Roger Comte, Fernand Raynaud, Johnny Hallyday et Henri Salvador. Erroll Garner au piano. Photo Jean-Pierre Leloir chez Georges Meyerstein, le patron de Philips en 1962

Le questionnaire Pivot

Bernard Pivot

Robert Doisneau : Bernard Pivot chez lui, 7 avenue Niel, le 14 février 1985.

Robert Doisneau  Bernard Pivot chez lui en 1985.jpg

lundi, 06 mai 2024

Hauts-lieux de l'Histoire dans l'Hérault

hauts lieux de l'histoire dans l'hérault, MagalasC'était à Magalas, à la Médiathèque Kalliopê, samedi 4 mai, conférence autour de mon livre "Hauts-lieux de l'Histoire dans l'Hérault"

dimanche, 05 mai 2024

Fluctuat nec mergitur

ansel adamsPhoto : Ansel Adams

16:35 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ansel adams

After du 3 mai

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Envol

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samedi, 27 avril 2024

Article sur "Hauts-lieux de l'Histoire dans l'Hérault

les hauts-lieux de l'histoire dans l'héraultArticle sur "Hauts-lieux de l'Histoire dans l'Hérault" paru dans l'Agglo-rieuse en mars 2021, signé Jean de Laguionie.
(Conférence samedi 4 mai à 10 H à la Médiathèque Kalliopé de Magalas)
Montpelliérain pur jus Raymond Alcovère - à qui l'on doit déjà des romans et un polar - (8 ouvrages en tout) après avoir signé : "Ces Héraultais qui ont fait l'histoire" signe cette fois "Hauts Lieux de l'histoire dans L'Hérault" chez le même éditeur. Nous invitant tour à tour a emprunté le chemin du Pic Saint-Loup que bien entendu aussi le littoral héraultais. Qui ne fut pas toujours ce lieu de villégiature tel qu'on peut le pratiquer aujourd'hui. Invitation aussi à aller voir du côté de l'île singulière (Sète) et ses incontournables joutes, à visiter l'abbaye de Valmagne, ou la villa gallo-romaine de Loupian ou encore le château de Castries. Mais aussi les Arènes de Lunel, l'ancienne manufacture royale de Villeneuvette ou la grotte des demoiselles à Saint-Bauzille-de-Putois. L'intérêt du présent ouvrage c'est que plus qu'un simple guide "ordinaire", il apporte un éclairage tout particulier sur des faits finalement peu connus ou totalement ignorés. Ainsi si on commence à connaître de plus en plus l'histoire de la migration espagnole, et le douloureux épisode de la Retirada - l'histoire de l 'exode des réfugiés espagnols de la guerre civile fuyant la victoire franquiste dès février 39 - à travers le mémorial du camp de Rivesaltes dans les PO en revanche, bien moins connu est l'épisode du camp d'internement d'Agde.
L'ouvrage d'Alcovère remplit pleinement son rôle d'entretien de la mémoire en remémorant (ou en faisant découvrir) ce haut lieu (et même si réduit d'espace) qu'à été courant des années 60-70 le "Pet au diables" aux Matelles. Endroit dont les bancs de l'époque se souviennent avoir accueillis réception des augustes arrières-trains de Bel ou de Brassens -excusez du peu. Jacques Palliès avait du reste déjà consacré un livre entier à la mémoire de ce lieu et de son génial créateur Jean-Pierre Lesigne (aux éditions de l'Harmattan). On creuse aussi à travers cet ouvrage dans les sous-sol et fondation de l'actuel Rockstore -rue de Verdun à Montpellier- anciennement lieu de culte mais pas pour le dieu rock mais bien temple pour les protestants. A travers les écrits de cet érudit de Raymond on croise aussi Pantagruel envoyé en cure à Balaruc par son diable d'auteur François Rabelais. A propos de Maguelone et de son abbaye, R. A. aurait pu préciser que chaque année -hormis les années de pandémie... - s'y déroule un festival de musique ancienne depuis maintenant quelques décennies de première importance. A propos d'abbayes on part ensuite pour celle d'Aniane et celle de Saint-Guilhem-le-désert. Abbaye de Gellone ayant du reste l'honneur de la photo de couverture du livre. Jean Jaurès n'est pas oublié à travers la place portant son nom comme Jean Moulin du reste dont la célèbre photo de lui portant chapeau à été prise dans les jardins du Peyrou. Alcovère ne pouvait pas passer sous silence le clapas et ses universités dont celle la prestigieuse (connue du monde entier) de médecine particulièrement en cette année anniversaire des 800 ans. C'est sans doute en se souvenant de ce qu'avait affirmé en son temps Valéry Larbaud (1881-1957) que François Truffaut a jeté son dévolu sur la ville pour venir y tourner "L'homme qui aimait les femmes" sorti en 1977. Et même si le poète saluait surtout la "plastique" de la statue des" trois grâces". L'auteur de ces quelques 250 pages nous met également au parfum, n'hésitant pas à faire de la ville une capitale en la matière spécialement vraie entre le XI et XVIII siècle où Paris et Grasse lui seront alors préférés. Difficile de faire l'impasse sur Jacques Cœur. En revanche, le cardinal De Bonzi sentant le souffre est lui moins connu. L'ouvrage ne comporte pas de coquilles apparentes en revanche celle se situant dans la capitale héraultaise à l'angle des rues du Palais et celle de La Coquille est elle parfaitement visible page 107. L'histoire que relate l'auteur de Diane de Ganges morte empoisonnée à l'arsenic le 5 juin 1667 pourrait largement faire l'objet d'un polar en tenue d'époque.Plus loin on est invité à s'asseoir dans le fauteuil de J.B. Poquelin alias Molière à Pézenas. Si nous n'avons guère de nouvelles du Domaine Bonnier de La Mosson situé à un jet de pierres du stade de la Mosson, en revanche on peut en avoir ici. Détour obligatoire par les vignes dont le président étasunien (de 1801 à 1809) Thomas Jefferson fut un chaleureux ambassadeur (l'ayant été lui-même pour son pays entre 1785 et le début des hostilités révolutionnaires). Impossible aussi dans pareil ouvrage historique de faire l'impasse sur la grande révolte et l'incroyable mobilisation de 1907. 600 000 manifestants (et alors que le pays ne comptait alors que quelque 41 M d'habitants. Avène que pourra et surtout pour ceux goûté aux eaux "miraculeuses" de ses bains. Retour aussi dans ce récit sur la découverte en ce début de siècle et au large de la paisible Palavas du trésor de la "Jeanne-Elisabeth" reposant depuis quelques 250 ans dans le fond marin. Le coup d'État de Louis Napoléon Bonaparte n'aura pas été sans conséquence sur la révolte dans les hauts cantons au mitan du XIXème siècle avec forte répression du pouvoir national en guise de réponse. L'ouvrage se poursuit avec flottant dans l'air une odeur de café en provenance directe des usines Jacques Vabre installé à Lavérune. Qui sait que les marques "Carte Noire" ou "Café Grand-Mère" sortent de là ?! Raymond Alcovère revient aussi sur un fameux loupé, celui, concernant le célébrissime peintre Pierre Soulages toujours habitant avec Colette son épouse les hauteurs du Mont St Clair. Lequel Soulages aurait bien aimé que sa ville d'adoption abrite aussi un musée portant son nom. Mais c'est finalement la ville natale du chantre de l'outrenoir Rodez qui concrétisera la chose. Ce dont elle se félicite depuis chaque jour durant. C'est par un salut à Agnès Varda celle-là même qui immortalisera la "Pointe Courte" sétoise sur pellicule et par aussi, un salut à l'éphèbe agathois que se referme le livre dont la lecture se révèlera un salutaire bain rafraîchissant d'utile savoir.
Jean de Laguionie

mardi, 23 avril 2024

Conférence autour du livre "Les Hauts lieux de l'Histoire dans l'Hérault"

J'animerai une conférence autour de mon livre "Les Hauts-lieux de l'Histoire dans l'Hérault" à la médiathèque Kalliope de Magalas, le samedi 4 mai à 10 H.

Contact médiathèque : 04 67 80 79 79
les hauts lieux de l'histoire dans l'hérault

dimanche, 21 avril 2024

Tout a été pulvérisé

Le Saut dans le vide 4b.jpgLa terre grondait sous nos pieds, un remuement issu des profondeurs. Ce volcan, ce bruit, le grondement, étaient en fait un silence. L’horizon s’arrondissait bleu, la pénombre s’instillait progressivement.

Arrivés en haut, la nuit état close et le spectacle sublime. Une partie de la nuit s’est passée à regarder, écouter, sentir, éprouver. La Méditerranée autour frissonnait.

Tout a été pulvérisé, ce que j’avais cru jusque là n’avait plus de sens. Les itinéraires balisés ne sont pas les bons. L’homme prononça une seule phrase avant de disparaître : « Ce qui est change d’aspect mais ne se détruit jamais. »

Les dieux s’adressent parfois aux mortels en prenant forme humaine, comme les Grecs le savaient, parfois aussi ils leur parlent dans leurs rêves. Il y a très longtemps, un jour où mon esprit était en ébullition, j’ai eu une vision, j’étais une grenouille et nous étions tous des batraciens depuis le début des temps.

Extrait du "Saut dans le vide", Raymond Alcovère, vient de paraître, livre d'artiste, d'après des œuvres originales de Claude-Henri Bartoli.

Rencontre-lecture autour de la sortie du livre d’artiste  

LE SAUT DANS LE VIDE

de Raymond Alcovère

D’après des œuvres originales de Claude-Henri Bartoli 

À LA BRASSERIE « LE DÔME »

2 Avenue Georges Clemenceau

MONTPELLIER

   Vendredi 3 mai 2024 à 18h

Exposition de l’exemplaire unique enluminé à partir du 30 avril

Entrée libre

Contact : raymond.alcovere@gmail.com

lundi, 15 avril 2024

L'Instant du monde n° 7

L'Instant du monde n° 7.jpg

samedi, 13 avril 2024

Première rencontre avec Claude-Henri Bartoli : numéro 6 de la revue L'Instant du monde, passerelles artistiques

L'Instant du monde n° 6.jpgPremière rencontre avec Claude-Henri Bartoli : numéro 6 de la revue L'Instant du monde, passerelles artistiques. Revue que j'ai créée en 2003 pour faire rencontrer le texte et l'image : elle est construite sur des collaborations entre peintres ou photographes d'un côté et écrivains de l'autre.
Pour ce texte, il s'agissait d'un dialogue entre Michel Butor et Claude Henri-Bartoli.
Voici le début du texte de Michel Butor : "Je suis Noé, le nouvel Adam, j'ai fait mes preuves en culture de vignes et fermentation, ce pourquoi on m'a nommé Dionysos. Je suis ivre dans mon arche. Voici la leçon que l'or liquide a fait mûrir dans les sillons de ma vieillesse : rassemblez ce qui vous est le plus cher, et entreprenez une longue marche vers l'aménagement de la Terre."
J'avais écrit cet édito pour présenter le numéro : "Dionysos, le dieu du vin, de la fête joyeuse, débridée, est bien plus que cela. Sombre et emporté, c'est un dieu déroutant. Un errant, un vagabond. Associé à toutes les formes de l'ivresse, fondamentalement différent, il représente la figure de l'autre. Ainsi est le vin : porteur d'une mémoire, comme ce beau mot de vigneron et aussi de tous les dérèglements. Y goûter c'est puiser dans la terre et en même temps s'élever dans un univers de sensations, de rêves, d'hédonisme. Déguster le vin c'est tenir un moment en suspension - en harmonie peut-être - la terre et le ciel, la mémoire et l'éphémère, le sensible et le sacré. A la rencontre du temps et de l'espace, le vin est un instant du monde.
Illustration de couverture : Pierre François

vendredi, 12 avril 2024

La Bête

Claude Henri-Bartoli, doublesAvec Claude-Henri Bartoli, un compagnonnage d'une vingtaine d'années : ici la couverture d'une de mes nouvelles : La Bête (parue sous le titre : Le Diamant du boa, dans le recueil Doubles), illustrée par Claude en 2010.

mercredi, 10 avril 2024

Ici, la mer fait l’amour avec la terre

1665853538.jpgLe vent s’est calmé. Ici, la mer fait l’amour avec la terre, paisiblement. Dans une infinie solitude, gris, bleu et vert sauge. Les plus belles couleurs du monde. Tout est plat à perte de vue. Seule une langue de sable sillonne entre les étangs et la mer. Au bout d’un moment, on ne sait plus où est la terre, où est l’eau.
Un envoûtement rôdait dans l’atmosphère. La matinée avançait. En même temps que des vapeurs de l’air, on se saoulait de mots. Je ne sais pas quand elle commencé, mais elle m’a parlé comme personne ne l’avait fait jusque là. J’aurais juré qu’elle me connaissait mieux que moi-même. D’abord, je n’ai fait qu’écouter, abasourdi. Je voyais de plus en plus distinctement se dévoiler un autre moi auquel je n’avais pas prêté attention.
Je suis tombé dans ses bras. Et la terre entière et le ciel et le vent me sont tombés dans les bras. Il y avait l’horizon immense, nos pieds à peine posés sur le sable, les vagues recroquevillées et leur fracas d’écume. On est restés longtemps enlacés, sans penser, à peine respirer. Ensuite on a marché. Des lumières s’allumaient çà et là. Une brume enveloppait l’espace et nous portait sur un nuage. Un de ces nuages minuscules et de beau temps qui éclairent le ciel parfois, en été. Puis on est rentrés. Au fur et à mesure, les gestes, furtifs d’abord, sont devenus plus incisifs. On cherchait un trésor, et on l’a trouvé. Comme si des milliers de vies nous attendaient, s’il n’y avait plus rien devant, qu’un immense point d’interrogation.
 
 
Raymond Alcovère, Le Bonheur est un drôle de serpent, roman, extrait, Lucie éditions, 2009
Photo de Lætitia Freling

mardi, 09 avril 2024

La valeur d’un hasard

Milan Kundera, raphaël"La valeur d’un hasard est égale à son degré d’improbabilité."
Milan Kundera
Raphaël, détail

jeudi, 04 avril 2024

Rencontre-lecture autour de la sortie du Saut dans le vide

la saut dans le videRencontre-lecture autour de la sortie du livre d’artiste  

LE SAUT DANS LE VIDE

de Raymond Alcovère

D’après des œuvres originales de Claude-Henri Bartoli 

À LA BRASSERIE « LE DÔME »

 

2 Avenue Georges Clemenceau

MONTPELLIER

   Vendredi 3 mai 2024 à 18h

Exposition de l’exemplaire unique enluminé à partir du 30 avril

Entrée libre

Contact : 06 87 21 09 41

vendredi, 29 mars 2024

Impro ?

Robert Indermaur« Dans l’improvisation réside la force. Tous les coups décisifs seront portés de la main gauche. »
Walter Benjamin

Illustration de Robert Indermaur

J'écris

ansel adams"J'écris parce que j'ai l'impression ou le sentiment que le monde est inachevé, comme si Dieu, qui a créé le monde en six jours et qui s'est reposé le septième, n'avait pas eu le temps de tout faire. Je trouve le monde trop petit, la vie trop courte, le bonheur pas assez bonheur. J'écris pour achever le monde, pour ajouter à la création le huitième jour."
Antonine Maillet
Photo : Le vent par Ansel Adams

mardi, 26 mars 2024

Amour

Roland Barthes« Sentiment raisonnable : tout s'arrange - mais rien ne dure.
Sentiment amoureux : rien ne s'arrange - et pourtant cela dure. »
Roland Barthes ( né le 12 novembre 1915 à Cherbourg, et décédé le 26 mars 1980 à Paris)

samedi, 23 mars 2024

Le Saut dans le vide, suite

Le Saut dans le videIl reste encore quelques exemplaires de la réédition luxueuse de notre livre. En grand format (29 x 42 cm), ses 28 pages sont imprimées par un éditeur professionnel sur un papier de qualité supérieure pour un rendu extrêmement qualitatif.

Les 50 premiers souscripteurs recevront en cadeau une œuvre originale de Claude-Henri Bartoli, format 21 x 32, technique mixte (acrylique, encre et pastel).
Prix de l’ouvrage : 50 € (+ 10 € de frais d’envois si vous n’habitez pas Montpellier), par chèque ou virement à Raymond Alcovère. Contact :
raymond.alcovere@gmail.com

L’ouvrage original sera exposé à la brasserie Le Dôme, 2 avenue Clémenceau à Montpellier à partir du 30 avril. Le vendredi 3 mai à 18 H, aura lieu au même endroit une soirée de lancement avec lecture de l’œuvre par l’auteur.

Début du texte (D'après et avec des œuvres originales de Claude-Henri Bartoli)

Le feu du ciel jaillit de cette île. La lumière a besoin de l’ombre. En plein jour, on ne voit rien. La nuit, c’est une explosion, le plus beau spectacle du monde. La terre en fusion propulsée dans l’espace, au milieu de la Méditerranée. L’eau et le feu mêlés.

J’en ai fait l’ascension, un soir de septembre. L’après-midi, j’avais rêvé d’une source entourée de saules. A la taverne du village, un homme il paraissait âgé mais je distinguais mal son visage dans le clair-obscur, seul son chapeau bleu orné d’un colibri avait attiré mon attention a proposé de me guider jusqu’au cratère en fusion.

Il m’a dit : « Sachez qu’on ne peut se fuir soi-même, aller au bout du monde n’a aucun sens, aller au bout de soi est un tout autre chemin, le seul véritable. Etes-vous sûr de vouloir accomplir ce voyage ? Les alchimistes ont interprété INRI par l’Intérieur de la Nature rénovée par le Feu (Ignis). On n’en ressort pas indemne. Tout ce qui est beau est difficile autant que rare,  a écrit un philosophe. Si l’on poursuit une entreprise chimérique, la catastrophe est fatale… Avez-vous suffisamment réfléchi avant d’entreprendre cette ascension ? » Oui, lui ai-je répondu.

Raymond Alcovère et Claude-Henri Bartoli