samedi, 23 septembre 2023
"Conseils aux jeunes littérateurs"
16:59 Publié dans Atelier d'écriture, Critique, Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire
vendredi, 22 septembre 2023
Le très étrange et fascinant lac du Salagou, dans l'Hérault, après les orages du week-end...
16:57 Publié dans Paysages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salagou
mercredi, 20 septembre 2023
Pierre-Auguste Renoir, "Deux figures dans un sentier", 1906 (année de la mort de Cézanne)
09:23 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : renoir
lundi, 18 septembre 2023
Le corps et l'âme
" La pâleur montre jusqu'où le corps peut comprendre l'âme "
Emil Cioran.
Léonard de Vinci
La Vierge des Roches
09:37 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cioran, leonard de vinci
dimanche, 17 septembre 2023
Naples
Mosaïque conservée au Musée de Naples. Elle ne mesure que quelques dizaines de centimètres et les couleurs sont intactes, il s'agit de milliers d'éclats de pierre assemblés. Il n'y a aucune couleur ajoutée.
18:41 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 16 septembre 2023
La tendresse
12:06 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : romain gary
L'herbe tendre...
10:42 Publié dans Chanson, Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : serge gainsbourg, michel simon
mercredi, 13 septembre 2023
Mallarmé, par Nadar, 1890
18:35 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mallarmé, nadar
Auguste Renoir, autoportrait, 1876
18:33 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : auguste renoir
Renoir en couleur, 1876
18:29 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : auguste renoir
Antonin Artaud Autoportrait
09:32 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : antonin artaud
samedi, 09 septembre 2023
Octobre
10:58 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roger nimier, isadora duncan, arnold genthe
vendredi, 08 septembre 2023
Raison
11:37 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 06 septembre 2023
Tout ce qui continue
09:41 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : albert camus, massimo listri
mardi, 05 septembre 2023
Très belle et réussie rétrospective Germaine Richier au Musée Fabre de Montpellier, à ne pas rater...
20:43 Publié dans Evénements, Sculpture, Sculpture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : germaine richier
lundi, 04 septembre 2023
La liberté
La liberté avait de tout temps exigé des sacrifices, mais il ne m'était jamais venu à l'esprit qu'aimer une femme pouvait être aussi un apprentissage de liberté.
Romain Gary
21:17 Publié dans amour, Grands textes, illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : romain gary
« Ceci n'est pas un livre, c'est un état d'esprit. » Jack Kerouac "Sur la route"
13:04 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jack kerouac
samedi, 02 septembre 2023
J’aurais aimé être peintre, sans doute
"J’aurais aimé être peintre, sans doute, pour les couleurs, la lumière, le rire des femmes. Avoir les yeux de Claude Monet..."
Raymond Alcovère, Fugue baroque, roman, N&B éditions, prix 98 de la ville de Balma.
01:20 Publié dans Fugue baroque | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fugue baroque, claude monet
jeudi, 31 août 2023
L'espace s'est ouvert
Je reviens du Lido, mer déchaînée, ciel gris vert, écume bondissante, pêcheurs luttant contre la lame. Il soufflait un vent de folie sur la lagune, tout était mouvement. Là se dévoile l’écriture penchée des nuages. J’ai atteint à cet instant le bonheur parfait. Rien de fixe, de figé, la nature rendue à sa vérité première, toujours croître et renouveler ce qu’elle a créé. L’orage éclaire, explose les repères, le savoir mûrement acquis en une épiphanie. Déchaînement de forces, de désirs. Tout ce que l’on devinait, craignait ou espérait éclate. Le zigzag des éclairs, le grand remuement des vagues, tout est lumière qui vient d’en haut et pénètre en nous. L’univers est une danse, une transe ; je suis alors en pleine sympathie avec ma nature.
J’aime me promener dans la lagune, matière informe, ni mer, ni terre, sable, étangs, eaux poissonneuses, sel, friselis de vent mêlés et gris perlé, elle capte toutes les couleurs du monde et les rend plus douces, plus nobles, avec au printemps ces marées de coquelicots entourées de fusains dans le labyrinthe des canaux. Les fleurs s’appellent les unes les autres, se répondent. Tout se lie et se retourne dans un feu d’artifices carmin, un tournoiement d’étincelles. Je caresse la lumière du soir sur une branche de cerisier. Je suis la substance colorée de la nature. Au loin, la couronne des Dolomites, puissante et apaisée. Puis en lueurs ombrées, la nuit se dissimule avant d’éclater enfin et échancrer la terre. Les convulsions du monde s’estompent. Je fais l’amour avec la nuit ; elle me livre ses secrets ; je bascule dans un autre monde, plus pur, plus vaste, plus vrai.
Photo de Maurizio Raffa
19:09 Publié dans Doubles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : doubles
mercredi, 30 août 2023
Une page de Vialatte
L’homme date d’une si lointaine époque qu’il est affreusement fatigué.
L’appendicite, les guerres mondiales, le souci d’une nombreuse famille lui ont fait les idées floues et le genou hésitant.
Il a tellement poussé de brouettes sur les routes gluantes de l’automne qu’il en garde les reins courbés (car il a la manie d’attendre toujours l’automne pour ramasser les feuilles mortes des squares au pied de la statue de Blaise Pascal ou de Marguerite de Navarre, parfois même de Charles le Simple).
Il y a aussi tous ces paniers de terre qu’il lui faut remonter dans les Alpes où les jardins sont en terrasses, un peu moins larges qu’un trottoir, au flanc des falaises verticales ; et dans les vignobles du Rhin qui sont bâtis en escaliers ; les suisses aussi, d’ailleurs (c’est une idée gothique).
On ne saurait y cueillir une grappe où une laitue qui ne représente une centaine de petits paniers remontés à bras par un soleil de plomb sur des falaises vertigineuses. Successivement. Et redescendus ! C’est un va-et-vient incessant. Pour une laitue chétive ou une grappe comme trois billes, qui donne un vin acide et rêche comme du sapin mal raboté.
Sans compter les casseroles en cuivre. Quel homme que l’homme ! Il a fallu qu’il invente ça ! Toutes ces casseroles à astiquer.
Etonnez-vous de son épuisement. On voit par là qu’il ne meurt pas, il se tue.
S’il ne se tue pas, il meurt quand même.
Son sort est triste.
Heureusement, un rien l’en distrait.
(L’allegretto de la Septième - La Montagne – 12 juillet 1960)
11:11 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alexandre vialatte