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samedi, 03 juin 2023

Le divin Philippe Sollers 

Fw_jh7QXgA8Qy-1.jpgPar Alexandre Folman, la Revue des deux mondes, 19 mai 2023

Avec la disparition de Philippe Sollers survenue le 5 mai 2023, c’est une certaine idée de la littérature qui s’en va. Philippe Sollers y voyait une affaire à prendre très au sérieux, même la plus importante qui soit.

Il tenait la littérature pour la plus secrète matrice de notre monde, celle qui transcende les contingences du présent et éclaire les mystérieuses ruelles escarpées et zigzagantes de l’esprit humain, forcément vénitiennes pour cet amoureux de la Sérénissime et du Tintoret.

Sollers considérait que « l’existence est une illusion d’optique : la littérature est là pour la renverser. » Il avait compris mieux qu’un autre la valeur heuristique du roman. Elle l’habitait. Il y a consacré sa vie.

C’est-à-dire qu’il considérait vraiment la littérature comme le lieu de la vérité de l’être, au sens le plus heideggérien du terme qui soit, absolu, sans voile, tel qu’à lui-même. En ce sens, Sollers était donc déjà d’une certaine façon à lui tout seul un personnage de roman, parlant depuis et avec les livres.

En y repensant, c’est d’ailleurs l’impression fascinante qu’il pouvait donner parfois par son style extrêmement libre, d’une virtuosité constante dans son usage du langage. L’air madré et exégète, il semblait en permanence être détenteur d’ésotérismes jubilatoires ou d’apocryphes précieux. Il paraissait appartenir à un infra monde et arpenter ses lignes de force en voyageur du temps.

Sollers naquit Joyaux, ça ne s’invente pas. Il incarna cinquante ans durant, en tant qu’écrivain et éditeur, la figure radicalement solaire de l’homme de lettres germanopratin, érudit en diable et à l’élan vital débordant.

Deux traits de caractère foncièrement imbriqués pour celui qui s’était choisi pour pseudonyme quasi homophonique « tout entier art » en latin. Cela annonçait donc la couleur : chatoyante et intelligente, celle d’Éros et d’Hermès, des Lumières étincelantes du XVIIIe sa seconde patrie.

Sollers ou le perpétuel hymne à la joie, donc Mozart. Sollers ou le gai savoir, donc Nietzsche. Et tant d’autres : Dante, Voltaire, Casanova. Joueur et rieur, il aimait les masques et être où on ne l’attendait pas.

Cela avait démarré avec ses deux improbables parrains à tout juste 20 ans, et pas des moindres, Mauriac et Aragon, pour Une curieuse solitude, premier roman qui marqua son entrée en littérature. L’Église et le Parti. Sollers d’emblée Janus, tout à tour maoïste puis ultramontain.

Brouiller les pistes, toujours. L’art de la dissimulation, de l’esquive, du clair-obscur était chez ce lecteur averti des Jésuites, une seconde nature. Sa profession de foi.

La guerre de Sollers, celle du goût comme il l’avait nommée, se voulait souterraine et subversive, à la fois patiente à travers l’édition dont il fut le condottiere au Seuil puis à « la Banque centrale » Gallimard, soudainement éclatante et gentiment machiavélique à travers les médias dont il fut l’enfant chéri (Apostrophes, Le Monde des Livres).

Mais une guerre qui était aussi et surtout exigeante. Sollers a été un véritable stakhanoviste. Et pour cette raison, son œuvre restera. Il a publié et fait publier plusieurs centaines de livres. Il y eut bien sûr aussi les revues, fondamentales.

D’abord Tel Quel avec Jean-Edern Hallier au Seuil. Haut lieu expérimental de rencontre entre l’avant-garde et les classiques qui fédéra notamment Roland Barthes, Michel Foucault, Jacques Derrida, Francis Ponge. L’époque qui s’y reflétait était au maoïsme, à la psychanalyse et au structuralisme.

Puis vint L’Infini chez Gallimard avec ce même souci d’exploration esthétique, frondeur et précurseur au risque de fréquenter les infréquentable. La moraline ce n’était pas le genre de Sollers. Il eut le courage de regarder en face certains astres noirs de la littérature, qu’il s’agisse de Céline, de Sade, d’Artaud, de Bataille et d’autres antimodernes. Certainement pour mieux voir le monde ? Pari réussi.

Sollers fut à lui seul le centre de gravité de la vie littéraire et des idées des cinquante dernières années. Ce n’est pas rien et ce n’est pas si fréquent. Vite, la Pléiade pour le divin Sollers !

 

  Alexandre Folman

Paul Klee "Jeu amical" 1933

Paul Klee

mardi, 30 mai 2023

C'était bien vu !

georges brassens « L’information s’étant développée plus vite que la culture, la propagande a toutes les chances de triompher. »
Georges Brassens

mercredi, 24 mai 2023

Un article sur Doubles dans l'Agglo Rieuse...

Doubles l'Agglorieuse 260423.jpg

12:02 Publié dans Doubles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : doubles

lundi, 22 mai 2023

Écrivains d'ici : Paul Valéry, Gaston Baissette, Joseph Delteil, Jeanne Galzy et Léo Malet

1200x680_sc_collage-2023-05-05-14-30-58.jpgÉcrivains d'ici : Paul Valéry, Gaston Baissette, Joseph Delteil, Jeanne Galzy et Léo Malet. Je suis interviewé ici par Léopoldine Dufour sur France Bleu Hérault pour l'émission "Parlez-moi d'ici", à la suite des portraits réalisés pour "Ces Héraultais qui ont fait l'Histoire"

dimanche, 21 mai 2023

Egon Schiele, 1918

egon schiele

vendredi, 19 mai 2023

Erik Satie

erik satie

15:32 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : erik satie

jeudi, 18 mai 2023

Sumba

SumbaPhotographe Daniel Kordan

Les palétuviers dansants de l’île de Sumba.

L’île isolée de Sumba, en Indonésie, est célèbre pour ses mangroves à la forme unique, surnommées « arbres dansants »

18:44 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sumba

mercredi, 17 mai 2023

« Nous sommes tous des personnages balzaciens » : Scutenaire

Andria Darius Pancrazi2.jpgPhoto : Andria Darius Pancrazi

Les ouvriers typographes chargés d’imprimer la Comédie humaine refusaient de « faire plus d’une heure de Balzac » par jour.

Balzac

dimanche, 14 mai 2023

Poussière de poussière

Delphine Horvilleur«Deux rabbins sont à l’arrière d’un taxi à New York. L’un dit à l’autre : “Je suis petit et médiocre. Je suis inexistant.” L’autre renchérit : “Quant à moi, je suis poussière de poussière, fumée inconsistante, informe et ridicule.” Le chauffeur de taxi se retourne vers eux et s’exclame : “Mais enfin, Messieurs les grands rabbins, si avec votre sagesse, vous êtes poussière et fumée, alors moi, je suis un néant de néant, un déchet minable, un résidu…” Les deux sages se tournent immédiatement l’un vers l’autre et disent : “Non mais, pour qui se prend-il, celui-là ?”»
Delphine Horvilleur

15:36 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : delphine horvilleur

mardi, 09 mai 2023

A quoi ressemblerait Saturne si elle était à la même distance de la terre que la lune

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lundi, 08 mai 2023

Que disent les vieux textes ?

Philippe Sollers« Qu’il faut atteindre la calme fermeté du corps. Qu’il convient de choisir un endroit bien pourvu en eau, agrémenté de toutes sortes de fleurs, riche en racines et en fruits, et qui produit même spontanément toutes sortes de fruits. Qu’il n’y a pas de différence entre se trouver dans un temple ou près d’une rivière, ou encore dans un village, ou même dans une ville. Il suffit que le lieu soit agréable et permette de faire garder conscience de tout. Que l’important est de rester toujours satisfait du style de vie qu’on a choisi. Que, par la méditation, on peut percevoir parfaitement le remède décisif contre la servitude. Que les signes, à l’intérieur et à l’extérieur, indiquent le moment opportun. Que la racine du mot « homme » signifie jouer, s’amuser. Qu’il faut ouvrir le crâne, élever le chant. Que le chant de la syllabe est analogue à la régulation du souffle. Que si la pratique orale n’est pas transmise par ceux qui chantent à voix basse, et si le chant n’est pas d’abord une écoute, il ne pourra y avoir de fruits. Que l’être favorable et subtil, plein de félicité, se trouve dans une chambre secrète, plein de lumière. Que la libération procède du secret. »

Philippe Sollers, l’Étoile des amants.

Photo : Luisa del Valle

samedi, 06 mai 2023

Philippe Sollers

Philippe SollersOn s’en rendra compte probablement plus tard, il est l’écrivain français le plus important de la période. Il propose une vision du monde complète et homogène, sans rien laisser de côté, en rassemblant et harmonisant des univers aussi vastes et divers que la Chine, la Grèce, le 18ᵉ, la peinture, la poésie, la musique, la religion catholique, la sexualité ou la politique. Toujours sous forme d’ouverture, il offre à lire ou regarder, notamment grâce à un sens consommé de la citation, nombre d’écrivains, penseurs et artistes : « Il n’y a qu’une seule expérience fondamentale à travers le Temps. Formes différentes, noms différents, mais une même chose. Et c’est là, précisément le roman. » Audace de pensée, originalité, esprit critique, sens de la formule, de l’esquive et de l’attaque. Avec lui, la poésie n’est pas séparée de la pensée, ni de l’action. Il ajoute, provoquant : « La poésie, c’est la guerre. » S’inspirant de Sun Tzu : « Si vous connaissez vos ennemis et que vous vous connaissez vous-même, mille batailles ne pourront venir à bout de vous. » Sa stratégie est clairement posée : « Ce que l’ennemi attaque, je le défends, ce qu’il défend je l’attaque. » Le difficile bien sûr est de connaître l’ennemi. Il le décrit dans Éloge de l’Infini : « Car l’Adversaire est inquiet. Ses réseaux de renseignement sont mauvais, sa police débordée, ses agents corrompus, ses amis peu sûrs, ses espions souvent retournés, ses femmes infidèles, sa toute-puissance ébranlée par la première guérilla venue. Il dépense des sommes considérables en contrôle, parle sans cesse en termes de calendrier ou d’images, achète tout, investit tout, vend tout, perd tout. Le temps lui file entre les doigts, l’espace est pour lui de moins en moins un refuge. Les mots « siècle » ou « millénaire » perdent leur sens dans sa propagande. Il voudrait bien avoir pour lui cinq ou dix ans, l’Adversaire, alors qu’il ne voit pas plus loin que le mois suivant. On pourrait dire ici, comme dans la Chine des Royaumes combattants, que « même les comédiens de Ts’in servent d’observateurs à Houei Ngan ». Le Maître est énorme et nu, sa carapace est sensible au plus petit coup d’épingle, c’est un Goliath à la merci du moindre frondeur, un Cyclope qui ne sait toujours pas qui s’appelle Personne, un Big Brother dont les caméras n’enregistrent que ses propres fantasmes, un Pavlov dont le chien n’obéit qu’une fois sur deux. Il calcule et communique beaucoup pour ne rien dire, l’Adversaire, il tourne en rond, il s’énerve, il ne comprend pas comment le langage a pu le déserter à ce point, il multiplie les informations, oublie ses rêves, fabrique des films barbants à la chaîne, s’endort devant ses films, croit toujours dur comme fer que l’argent, le sexe et la drogue mènent le monde, sent pourtant le sol se dérober sous ses pieds, est pris de vertige, en vient secrètement à préférer mourir. » Son livre fondateur, outre Paradis, est Femmes, avec cette fameuse phrase : « Le monde appartient aux femmes. C’est-à-dire à la mort. Là-dessus, tout le monde ment. » Le Cœur absolu, Le Secret, Les Voyageurs du temps, l’Étoile des amants, Guerres secrètes sont les autres sommets de son œuvre. Ses recueils d’articles : La Guerre du goût, Éloge de l’infini, Discours parfait, Fugues, Complots, permettent d’explorer son univers et la diversité de ses sources d’inspiration. Son écriture déborde de légèreté et d’ironie quand il écrit pour la presse (textes regroupés pour certains dans Littérature et politique). Son but, toujours, inciter à lire : « Mauvais rapport avec le langage, mauvais rapport avec l’Être : c’est la même chose. » La question est centrale : « C’est dans les textes que s’opèrent les identifications décisives. » « Savoir lire, c’est aussi pouvoir tout lire sans rejets et sans préjugés : Claudel et Céline, Artaud et Proust, Sade et la Bible, Joyce et Mme de Sévigné. Prouvez-le, montrez que vous n’êtes pas un esprit religieux. Savoir lire, c’est vivre le monde l’histoire et sa propre existence comme un déchiffrement permanent. Savoir lire, c’est la liberté ». Il n'a de cesse de bousculer les idées reçues, ce qui lui vaut tant d'ennemis, notamment avec « le catholicisme comme négation de la religion » que Jean-Hugues Larché commente ainsi : « L'écrivain maintient que le catholicisme est un athéisme et que la religion catholique est celle qui contient le moins de religion. » Ces mots dans Le Secret le résument bien : « J’aime écrire, tracer les lettres et les mots, l’intervalle toujours changeant entre les lettres et les mots, seule façon de laisser filer, de devenir silencieusement et à chaque instant le secret du monde. N’oublie pas, se dit avec ironie ce fantôme penché, que tu dois rester réservé, calme, olympien, lisse, détaché ; tibétain en somme… Tu respires, tu fermes les yeux, tu planes, tu es en même temps ce petit garçon qui court avec son cerf-volant dans le jardin et le sage en méditation quelque part dans les montagnes vertes et brumeuses, en Grèce ou en Chine… Socrate debout toute la nuit contre son portique, ou plutôt Parménide sur sa terrasse, ou encore Lao-Tseu passant, à dos de mulet, au-delà de la grande muraille, un soir… Les minutes se tassent les unes sur les autres, la seule question devient la circulation du sang, rien de voilé qui ne sera dévoilé, rien de caché qui ne sera révélé, la lumière finira bien par se lever au cœur du noir labyrinthe. Le roman se fait tout seul, et ton roman est universel si tu veux, ta vie ne ressemble à aucune autre dans le sentiment d’être là, maintenant, à jamais, pour rien, en détail. Ils aimeraient tellement qu’on soit là pour. Qu’on existe et qu’on agisse pour. Qu’on pense en fonction d’eux et pour. Tu dois refuser, et refuser encore. Non, non et non. Ce que tu sais, tu es le seul à le savoir. » Il exalte la poésie, la gratuité, l’amour pour s’opposer à l’Adversaire : « La règle générale est de raconter des amours impossibles, des impasses, des drames, des récriminations, des échecs, et moi je fais le contraire. » Comme il l’a écrit lui-même dans Passion fixe, ses livres ressemblent à des tableaux cubistes, où la réalité est montrée sous des angles différents qui se multiplient avant de se rassembler de sorte que l’apparent désordre laisse peu à peu place à une savante construction. Selon une technique chinoise très ancienne : « Quand on le déroule, ce livre remplit l’univers dans toutes ses directions, et, quand on l’enroule, il se retire et s’enfouit dans son secret. Sa saveur est inépuisable, tout y est réelle étude. Le bon lecteur, en l’explorant pour son plaisir, y a accès ; dès lors, jusqu’à la fin de ses jours, il en fait usage, sans jamais pouvoir en venir à bout. » Dans un entretien avec Philippe Lejeune en 2009, il précise : « Il est fort possible – mais le temps seul le dira – qu'il s'agisse d'une entreprise métaphysique portant sur une expérience très singulière, dont les rapports avec la littérature seraient tangents, épisodiques, dépendant des situations historiques et en tout cas où l'essentiel ne serait pas là. Il ne s'agirait pas de littéraire à proprement parler et peut-être même pas de littérature. » Roland Barthes l'a noté dans  Sollers écrivain : « celui-ci, pratique, de toute évidence, une écriture de vie. »
Raymond Alcovère

Photo : Jean-Luc Bertini / Pasco

A travers le corps

Doubles, auguste renoirDepuis longtemps je savais qu’un événement incommensurable allait arriver. Puis, un été chassant l’autre, une langueur s’est installée. À présent, me voici étrangement calme. Mais il faut commencer au début…

J’ai vécu longtemps à l’écart du monde. Heureuse atmosphère de l’école, bavardages incessants, rires, rêves, jeux, désirs partagés. J’ai souffert de quitter mes parents puis j’ai aimé cet enseignement magique, les histoires qu’on nous racontait, tous ces récits merveilleux, et la musique. La musique est comme la rêverie, la pensée, un supplément d’âme, un univers où se déploie, libre, convulsive, passionnée, la beauté du monde.

Ici, le temps n’est jamais froid. Les étés sont brûlants mais les murs épais apportent une bienfaisante fraîcheur, ondulations du vélarium sous le vent tiède. Et la terre regorge de fruits délicieux sous le soleil bouton d'or.

Ma mère jouait de la harpe avant que je m’endorme, ses mains étaient des mouettes, un froissement d’ailes. J’apercevais la mer et la côte en échancrures, les oliviers vert tendre sur la terre rouge, les grenadiers, lilas et sycomores en taches plus sombres sur l’horizon. J’aimais ce dialogue des couleurs, le vol écarquillé des papillons et les senteurs fuchsia de l’été.

J’ai vécu dans cette école à l’abri de la misère du monde. Étrange et sculpturale paix. J’ai lu, des années durant, les vieux textes, écouté les légendes et les épopées vertigineuses. Les témoignages de mes ancêtres, leurs voyages merveilleux...

Sur cette mer qui n’en est pas une, les nuits de lune, j’aimais glisser sur une barque et rêver aux étoiles. Flotter sur l’onde comme un nénuphar,  fleur de lotus détachée du monde et pourtant reliée à lui.

Et puis, de loin en loin, un je ne sais quoi d'autre traversait mon corps, mon corps et mon âme mêlés, j'aimais bien cette sensation, là je me sentais vivre.

Raymond Alcovère, début de la nouvelle "A travers le corps", extraite du recueil "Doubles", vient de paraître.
Commande auprès de l'éditeur :
138 pages au format 10x15 ; 9 € (3,5 € de port ; prix forfaitaire quel que soit le nombre d'exemplaires)
Également disponible à la librairie Sauramps à Montpellier
 
A écouter ici en podcast sur Radio Clapas une interview à propos du recueil : https://audmns.com/ZMeUgEL

10:22 Publié dans Doubles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : doubles, auguste renoir

vendredi, 21 avril 2023

Rêve de Erwin von Steinbach

Erwin von Steinbach

Il restera de toi ce que tu as semé

"Il restera de toi une larme tombée, Un sourire germé sur les yeux de ton cœur. Il restera de toi ce que tu as semé Que tu as partagé aux mendiants du bonheur."

Simone Weil

Alberto Giacometti photographié par Arnold Newman dans son atelier, mai 1954

Alberto Giacometti photographié par Arnold Newman dans son atelier, mai 1954.jpg

Le moment

 don kirby, StendhalLa plupart des hommes ont un moment dans leur vie où ils peuvent faire de grandes choses, c'est celui où rien ne leur semble impossible.

Stendhal

Photo de Don Kirby

J'ai été fait pour être un cerf-volant

frida kahlo"J'ai été fait pour être un cerf-volant. Je suis sûr ... En moi il y a des nuages ​​et du ciel. Et le vent, parfois froid et vif, d'autres fois douce, comme une haleine chaude."

Frida Kahlo